Le vent commence à se lever. Le ciel se couvre. Gabriel commence à s'impatienter : son adversaire va t'il venir au rendez-vous fixé quelques semaines plus tôt ? Soudain, une calèche se fait entendre. Le cocher s'arrête à quelques pas de nos lames et le jeune Grammont en descend, lançant un regard méprisant à Gabriel avant de se mettre en position.
Juste après lui descend un nobliau se présentant comme étant le marquis de Forestan. Il rejoint alors Philippe et, pour assurer leurs rôles de témoins, lui proposer d'admirer le combat un verre de rouge à la main. Philippe accepte bien entendu la proposition et commence à discuter.
Tout le monde étant fin prêt, le duel commence. Gabriel commence fort et porte des attaques puissante, paré de justesse par le jeune Grammont qui, en difficulté, se place sur la défensive. Le style germanique de Gabriel se heurte avec difficulté au style tout espagnol de Grammont et ce dernier, non content de repousser ses assauts, commencent à reprendre le contrôle de l'affrontement.
Mais c'est sans compter sur la tenacité de Gabriel qui, soudain, redouble de puissance, pénètre la garde adversaire, et repousse violement Grammont de l'épaule, l'envoyant au sol avant de le tenir en respect, à la pointe de la rapière. Forestan applaudit la qualité du spectacle mais, vexé, Grammont s'en va d'un pas résolu, l'air boudeur.
Pour fêter cela, nos amis finissent la soirée en compagnie de Forestan autour de quelques verres et d'une bonne poularde.
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