retranscription ici d'une partie solo avec un jeune saxon du nom d'Aedwin l'échappé!
ca permet de voir les mécaniques et le type de fiction que je cherche à reproduire. La partie solo a été motorisé par le one page solo engine que j'ai traduit en VF.
North folk hiver 869.
Le jeune homme traîne péniblement sa carcasse dans le vent froid au milieu des marais. malgré la fatigue il est attentif car son accoutrement est susceptible de le faire remarquer.
Après sa fuite d'Eoforwic, il s'empara d'une armure saxonne sur un cadavre et d'une hache sur celui d'un danois. Il se sentait prêt à affronter une armée mais en vérité il était bien seul.
Son nom était Aedwin l'échappé, car il s'évada plus d'une fois du village danois qui le retenais en esclavage. Cette fois le Jarl Erik ne le rattraperait pas, il était trop occupé à massacré des angles avec la Grande Armée des frères Ragnarsson.
Malgré la forte présence danoise, Aedwin était résolu à retrouver sa terre du North Folk. Le saint roi Edmund avait été tué par les païens et son armée était dispersée mais le jeune angle était prêt à donner sa vie pour préserver les chrétiens de la sauvagerie viking. Mais pas avant d'avoir rejoins la belle Aedith, sa promise qui lui avait offert une mèche de cheveux peu de temps avant que des pirates n’emmène le jeune homme et le réduise en esclavage. L'avait-elle oubliée? Était-elle sauve? Le cœur d'Aedwin brûlait de le savoir et cela le réchauffait suffisamment pour continuer à marcher dans la boue gelée.
Cela fait 5 ans que le jeune guerrier n'a pas foulé les terres humides des Fens et il se perd volontiers dans les marécages glacés. Soudain, au bord d'un étang, il distingue des corps flottants dans l'eau. Quelques villageois dont le sang coule encore de leur corps. Aedwin s'approche et examine les cadavres. Des traces évidentes de torture marquent les corps. Étrange, les danois sont sanguinaires mais ils ont pour habitude de trucider leur victime d'un grand coup de lame. Ceux qui ont fait cela ont pris leu temps. Qui peut avoir commis ces atrocités?
Quelque temps plus tard il croise des hommes en armes, des angles! Aedwin sort des roseaux.
- Oh là camarades! Puis je me joindre à vous? Je suis Aedwin de Thetford, j'ai vécu comme esclave en Northumbrie mais j'ai rejoint ma terre natale.
Un homme aux traits fatigués, marqué par une balafre sur le front le scrute à bonne distance.
- Eh bien tu as mal choisi ton heure! Ces sauvages ont massacré notre bon roi Edmund. Nous sommes une poignée à essayer de regrouper nos forces sous la bannière de l'Ealderman Eardwulf. On nous a dit qu'il se terrait ici.
- Laissez moi vous accompagner! Je sais manier ma hache et massacrerais ces danois avec plaisir!
- Tu seras rassasié, ce ne sont pas les ennemis qui manquent ici. Mon nom est Wulfere.
Jet de sagesse pour retrouver la route. 15 échec => annonce des trouble à venir.
Ayant retrouvé une terre plus ferme, les hommes de Wulfere finissent pas arriver au bord d'un champ où gisent d'autres cadavres. Cette fois des hommes en armes... Des saxons. Une poignée.
- Ce sont certains des hommes d'Eardwulf, je les reconnais. dit Wulfere
- Hum... ils sont différents des villageois que j'ai trouvé tout à l'heure. Ceux-ci semblent s'être battus, visiblement en infériorité numérique.
- Nous ferions mieux de les enterrer afin que les loups ne dévorent leur carcasse.
Dans le froid et avec la fatigue d'avoir creuser, les hommes semblent harassés. Sauf Aedwin qui est un solide gaillard, il a vécu pire. (jet de constitution réussi 7 < 13)
Plus tard ils tombent sur des pêcheurs qui confirment ce que pensait Aedwin, des cavaliers danois sillonnent les environs. Mais pas de nouvelles d'Eardwulf. L'humeur des soldats vire au sombre.
Le lendemain ils croisent un jeune moine bien pressé qui descend vers le sud. Il apporte une nouvelle intéressante: le demi-frère d'Eardwulf, Osberth, est l'abbé d'Eastwich. L'abbaye sert de refuge aux chrétiens fuyant les persécutions des païens. Si l'Ealderman était dans les parages c'est bien là-bas! Mieux, l'endroit n'était qu'à quelques lieux. Wulfere et ses hommes rejoignirent donc l'abbaye le cœur léger. Mais en arrivant sur place ils entendirent le bruit du métal qui s'entrechoque, les cavaliers danois étaient déjà sur place! Aedwin, pressé d'en découdre se jeta dans la mêlée. Un jeune guerrier du nom d'Olaf hurlait comme un damné en tournant autour des hommes d'Eardwulf résolus à défendre l'abbaye.
Le jeune saxon fit face à un vieux guerrier (Ragnar le sorcier, HD 4 - 12PV) muni d'une épée qui le toisa avec moquerie.
Frappe d'Aedwin à 5 < 14 et 1d6=> 3 points de dégâts. La hache du saxon entame le bras du danois qui grogne.
Celui-ci s'écarte pour scander des paroles venimeuses en levant son épée. Aedwin comprend un peu tard à qui il à faire. Son adversaire vient de le maudire. La main d'Aedwin se met à trembler (confusion, jet de sagesse raté 13 > 7, désavantage pour tout le reste du combat).
Aedwin cherche à éliminer son ennemi mais il est maladroit et l'autre se gausse (16> 14, attaque ratée).
Le vieux danois en profite pour entamer la couenne du guerrier. 17 > 14 - 3 points de dégâts.
Son ventre saigne mais cela enrage Aedwin plus qu'autre chose, il pousse un cri de guerre qui le revigore (activation de pour ma patrie qui lui ramène à 6). Sa hache frappe mais est aisément parée par le sorcier (encore un 15 > 14).
Ragnar pousse un cri féroce et entame une nouvelle fois la défense du saxon mais son armure encaisse le coup. 4 de dégâts annulé par un DV d'armure.
Aedwin comprend qu'il ne peut gagner ce combat, il se résous à échapper à son ennemi. Il fuit la queue entre les jambes sous les cris moqueurs du vieux danois ( jet de dextérité avec avantage dû à son trait 5 < 16).
Mais les hommes de Wulfere ont sur faire la différence, les danois fuient devant les renforts et très vite l'abbaye est sauve. Aedwin revient auprès des autres honteux mais conscient qu'il aurait pu mourir ici. Il observe Eardwulf s'arrêter devant les corps des soldats tombés au combat. Il se présente à lui, si l'homme âgé mais solide, il n'aime pas verser le sang inutilement. Il se lamente des saxons tombés au combat et prie pour leurs âmes. Mais déjà les discussions avec Wulfere mènent à des problèmes plus urgent: Bøsi, un skalde fou, sème la terreur dans la région, torturant les chrétiens non pour l'or ou la soif de sang mais par simple perversion. Il doit mourir. Aedwin, encore honteux de sa couardise, se promet une chose: il mourra pour la cause d'Eardwulf mais pas avant d'avoir tué nombre de danois.