Secouru par un bateau de pêche, nos compagnons font passer Julia pour une transfuge Allemande. Après avoir passé la douane et quelques interrogatoires ils parviennent à rejoindre Darline à l'hôtel de luxe ou elle séjourne depuis 2 semaines maintenant.
Elle leur indique que sa recherche du Rabin n'a pas été chose aisée, cependant d'après ses informations le Rabin
Leikowski est parti en Afrique occidental et semble avoir été vu pour la dernière fois à
l'hôtel "Borgnis-Desborde" de Bamako.
Par une belle nuit, Duncan se prélasse avec sa douce Julia, William sirote un somptueux scotch whisky confortablement installé dans un canapé en cuir moelleux lorsqu'il sent un courant d'air provenant de la chambre de Darline, ce qui l'intrigue par cette nuit fraîche. Par acquis de conscience, et après toutes les péripéties vécues dernièrement, il décide d'aller jeter un oeil.
Il laisse échapper un cri alors qu'il surprend un individu glissant le crâne de cristal dans une sacoche et remarque qu'une rose a été déposée, où il était censé se trouver, dans le coffre fort dont la porte est grande ouverte.
Sans perdre une seconde, l'individu vêtu d'une cape et d'un haut de forme, saute sans réfléchir par la fenêtre ouverte alors qu'ils se trouvent au 3e étage. Surpris mais boosté par l'adrénaline, William se rue vers la fenêtre et saute également en agrippant le filin utilisé par le voleur pour prendre la fuite ; voyant William en peine, ce dernier prend le temps de s'incliner et effectuer une révérence.
Duncan, réveillé de sa torpeur par le cri d'alerte de William, se précipite dans le couloir et découvre 2 hommes sur le point de défoncer la porte menant à la chambre de Darline (porte par laquelle William était rentrée quelques instants auparavant). Il saisit alors un vase à proximité et l'explose sur le crâne d'un des deux assaillants qui tombe à terre inerte, les éclats de verres blessent le second, Duncan les intimes de se rendre sans heurts en menaçant ses opposants.
Après un court moment d'échange, les tensions s'apaisent mais Duncan, parvient à subtiliser les cartes de police des deux assaillants, puis parvient à aider William à remonter tant bien que mal dans la chambre de Darline après l'avoir découvert suspendu au filin blanc comme un linge.
Ils retrouvent dans le coffre une magnifique rose agrafée à un papier où un message d'une calligraphie impeccable et aussi belle que la rose est laissée à destination de nos compagnons pour les remercier de ce cadeau dont il prendra bien soin.
Les nouveaux venus se présentent comme étant de la Police, et plus précisément d'Interpol. Au nombre de trois, ils indiquent être sur la piste d'un cambrioleur et interrogent nos compagnons sans demi-mesure.
William prend le temps d'analyser le mécanisme et s'aperçoit qu'il s'agit d'un système artisanal extrêmement ingénieux, fait "maison", il en profite pour faire connaissance de
Charles PERLOT, l'un 3 enquêteurs.
Ces derniers indiquent à nos compagnons qu'ils auront besoin de leur aide pour éclaircir et boucler cette affaire et qu'ils repasseront demain pour voir si d'autres éléments peuvent leur être rapportés pour les aider dans leur enquête.
Après avoir terminé les interrogatoires, nos compagnons parviennent à la même conclusion : leur méthode laisse à penser qu'ils ne sont pas réellement des policiers.
Duncan va se renseigner auprès de
Robert Lenoir, une de ses connaissances des bas-fonds qui est en pleine partie de poker et de perdre tous ses gains.
Il y découvre que le gentleman cambrioleur "
Arsène Lupin" est un mythe/une légende bien connu mais qu'il n'y a jamais eu réellement de preuve de son existence, que ce dernier a sévit il y a des dizaines d'années de cela et qu'il s'agit surement d'une personne souhaitant vouloir faire revivre le mythe ou s'amuse à le faire vivre.
En questionnant sur le tatouage aperçu sur l'avant bras de
Jean Malfroit, le policier ayant prit le coup de vase, il apparait que ces derniers soient en réalité des anciens condamnés à de lourdes peines pouvant servir de mercenaire ou tueurs à gage à un riche homme d'affaires.
Une filature peut en cacher une autre
A son retour à l'hôtel, Duncan propose à William qu'ils tendent un piège aux faux policiers.
L'objectif est de découvrir leur cachette en les filant à leur sortie de l'hôtel. Pour se faire Duncan "emprunte" une moto et se positionne dans un angle permettant d'observer la sortie de l'hôtel en toute discrétion.
Après un court instant, il remarque la présente de Malfroy, positionné à l'angle opposé, qui semble également être en planque. Il se dirige alors vers lui en lui indiquant qu'ils les attendaient. Malfroy, pris au dépourvu, essaie tant bien que mal de feindre une raison sans queue ni tête pour justifier sa présence sans ses compagnons mais précise qu'ils viendront bien comme convenu en fin de matinée, ils se quittent sur ces termes et Duncan retourne à l'hôtel pour avertir William et Darline de la situation.
Nos compagnons mettent au point un autre plan pour tenter d'identifier le repaire des malfrats qui en ont après le crane (et eux probablement). C'est ainsi que William sort dans l'intention de se faire filocher par la bande à Malfroy, et se dirige vers la Bibliothèque Nationale suivit discrètement par ces derniers, qui sont eux même suivi discrètement par Duncan.
Arrivé à la bibliothèque, William trouve un prétexte pour que l'une des bibliothécaires accablent de questions passionnées tout en lui présentant des vieux ouvrages son poursuivant, en le faisant passer pour un féru amateur de livres de cuisine alsacienne.
Malgré tous leurs efforts, Duncan ne parvient pas à remonter la piste jusqu'à leur repère sans avoir à se révéler, ce qu'il décide de ne pas faire au profit de la discrétion et la sécurité.
Illusions, faux semblants et autres groupuscules
A son retour à l'hôtel un groom interpelle Duncan, lui présentant un gamin des rues qui souhaite lui parler. Ce dernier est envoyé par Lenoir afin qu'ils le rejoignent.
Lenoir informe Duncan que pas mal de lascars et de gros bras ont été embauchés par
le musée des traditions Normandes afin de sécuriser la réouverture qui aura lieu ce soir, mais n'a pas pu glaner beaucoup d'autres informations.
William a lu un journal au sujet de cette réouverture, et trouve plusieurs entrées en récupérant d'autres journaux. Il note qu'un dress-code est de mise : queue de pie et haut de forme.
Les hommes de main de Malfroy reviennent pour tenter d'obtenir des informations supplémentaires, Duncan détourne l'attention des 2 brutes pendant que William échange plus longuement avec le plus intelligent du groupe, Charles Perlot, avec qui il a déjà pu tisser un lien. Il lui révèle qu'ils font partis des
Arcanes Révélées, qu'ils sont présents pour ramener les artefacts et autres objets ésotériques et que les Saloméens décident après une étude approfondie si l'objet est dangereux ou non.
Charles et les hommes de main, dont le chef Jean Malfroy, sont des "arcanes noirs", et ont la possibilité d'évoluer en "Arcanes Blanches". Lorsque William lui demande ce qu'il fabrique avec des hommes comme Malfroy qui sous-exploite son intelligence, il précise qu'il a été repéré par les arcanes rouges (qui semble être les recruteurs et plus haut dans la hiérarchie de cette pseudo-secte) il y a quelques temps et qu'on lui a d'abord proposé des missions. Les arcanes rouges sont les têtes pensantes, aussi appelés les Aéropages.
Après le départ des faux policiers, Duncan décide de jouer la carte de l'évasion en se grimant pour se faire passer pour un riche client et de sortir par la grande porte en emportant les nombreuses valises de Darline, et en récupérant nos compagnons par l'arrière-cour.
Malheureusement cela ne suffit pas à duper nos experts en filature, et une course poursuite s'ensuit dans les rues de Paris. Face à un accident, oà la circulation est géré par les forces de l'ordre, nos compagnons ne trouvent rien de mieux que de faire passer Darline pour une femme enceinte et arguent l'urgence auprès des forces de l'ordre. Malheureusement, ces derniers semblent avoir de l'expérience car ont déjà vécu pareille situation et se mettent en position pour aider Darline à accoucher de son faux bébé.
Ni une ni deux, Duncan appuie sur le champignon et sème le trouble parmi les forces de l'ordre. Alors qu'une voiture de patrouille s'apprêtait à les prendre en chasse, une voiture heurta son parechoc de plein fouet. C'était Malfroy et ses hommes. S'ensuivit une course poursuite effrénée dans les rues de Paris, entre trottoir et route, virage serré et carrosserie contre carrosserie, la cavalcade prenant l'air d'un vrai film hollywoodien.
C'est devant les galeries Lafayette que cette poursuite se termine, William sort sa canne et réussi d'un coup de maître à couper les tentures de ces belles boutiques qui se glissent et s'accrochent au parebrise de leur poursuivant qui finissent leur course dans la devanture d'un chapelier.
Des invités surprises
Après s'être remis de leurs émotions et avoir fait des emplettes pour être élégamment vêtu de hauts de formes, queue de pie et autre monocle, conformément au dress code imposé pour la cérémonie de réouverture, nos amis se dirigent vers le musée des Traditions Normandes avec une heure d'avance.
Il n'y a pour l'instant pas foule. Ils questionnent les ouvreurs en demandant qui est à l'origine de cette réouverture, c'est là qu'ils apprennent qu'un certain
René Pnilaus, bourgeois ayant racheté le musée il y a quelques mois et vivant dans un manoir non loin de celui-ci.
Ils décident alors de rencontrer le riche investisseur dans sa demeure en se présentant sous les identités des Arcanes (Jean Malfroy, et Charles Perlot), sans succès car le majordome les éconduis en leur expliquant que son maître s'affaire pour la réouverture et qu'ils auront toute l'occasion d'échanger avec lui durant la cérémonie de réouverture du musée après son discours.
Un peu frustrés, nos compagnons se rendent au musée et font le tour du propriétaire, en laissant trainer leurs oreilles et posant des questions pour essayer d'en apprendre plus sur ce qui pourrait intéresser notre gentleman cambrioleur dans cette bâtisse.
William découvre un passage secret assez bien camouflé dans une partie qui a été rénové, selon lui cela peut probablement communiquer avec le manoir, il en fait part à Duncan avant de se séparer.
Duncan repère Malfroy et se positionne pour rester discret tout en gardant un oeil sur lui.
William essaie de lui échapper en s'intégrant dans un groupe de visiteurs mais qui finit par s'étioler au fil du temps ; c'est alors qu'il repère une fenêtre ouverte donnant sur l'arrière-cour, il y jette un oeil par curiosité en repensant à la spectaculaire évasion de l'homme en queue de pie depuis la chambre de Darline ; mais ce flashback est de courte durée car il tombe nez à nez avec des brutes aux crânes rasés qui se ruent sur lui et commencent à l'encercler. William utilise la fenêtre pour se protéger et parvient à déstabiliser l'un des assaillants qui brandissait un couteau, voyant cela William tente de s'enfuir mais pas assez rapidement et se fait rattraper, il heurte violemment le sol, se retourne de rage et assène un coup de cane-épée dans les valseuses de son adversaire qui ne demande pas son reste.
Il profite du moment de confusion pour se précipiter vers la porte secrète afin de prendre la poudre d'escampette.
De son côté, Duncan apercevant Malfroy sortir son arme et la diriger contre les crânes rasés, il ordonne à tout le monde de se mettre à terre et part à la poursuite de son ami qu'il a entendu crier quelques instants plus tôt.
Dans le chaos le plus total, les hommes de couleurs en charge du service sont pris à parti et malmenés pour ne pas dire trucidés, Duncan tombe sur le maître de cérémonie se présentant sous le nom de
Paul Sernine, et demande de l'aide à Duncan pour retrouver la
servante Joséphine. L'air inquiet et apeuré de ce dernier pousse Duncan a accepter de lui venir en aide.
Paul se fabrique une arme en brisant une vitrine et réutilisant de la mousse ainsi qu'un bras en bois puis le verre cassé pour s'en faire une lance.
L'un des assaillants saute sur eux, et embroche Paul de sa lame, un second lui tire dessus, quand un troisième tente de le finir. Ducan essaie de lancer un chariot sur les assaillants de Paul afin de lui venir en aide, sans succès, ce dernier reçoit une balle dans la tête de l'un des skinhead.
Duncan prend la fuite et recherche désespérément Joséphine jusqu'à la retrouver, il l'assiste en la prenant par l'épaule et se dirige vers la porte secrète. Derrière des prothèses et maquillages impressionnant, cette dernière se révèle être un vieillard encore vif d'esprit : Arsène Lupin! C'est derrière la porte qu'ils retrouvent William en train de reprendre son souffle et ses esprits, malheureusement le répit est de courte durée car leurs opposants les ont vu emprunter le passage et continuent leur chasse à l'homme.
Guider par Lupin dans les méandres des couloirs, ils récupèrent le crane de cristal mais finissent par tomber nez à nez avec Ilsa qui les met en joue avec une dizaine de nazillons français qui encerclent nos compagnons depuis une position surélevée.
Elle leur indique de lui remettre le crane pour avoir une mort rapide, ou de tenter quoi que ce soit et leur promet une mort lente dans d'atroces souffrances.
William fait mine de jeter le crâne, Duncan tire dans la lumière au même moment et tous se projettent dans l'armoire suivant les indications de Lupin. Malheureusement dans la précipitation Duncan fait trébucher William qui lâche le crane avant d'emprunter le passage dérobé.
Une fois de l'autre côté, Arsène bloque le mécanisme de l'armoire empêchant leur poursuivant de les rattraper. Ils se retranchent dans l'une des planques d'Arsène, lui apprennent la mort de Paul Sernine qui s'avère être son fils, évoquent les Arcanes Révélées et apprennent qu'il s'agit d'un groupuscule mené par "L'homme qui a vu le futur", à la recherche d'ésotérique et de surnaturel pour tirer profit des reliques ou les détruire s'ils ne peuvent pas mettre la main dessus. Il semblerait qu'ils chassent des créatures obscures ou leurs proposent de rejoindre leur rang, ayant des bonnes relations avec les services français. lupin leur indique qu'il a mené de nombreuses recherches sur le crâne sans succès, mais que si les Allemands le recherchent, ils disposent peut-être d'experts et de moyens que lui n'avait malheureusement pas et que cela peut s'avérer dangereux. Son objectif est de se venger de son fils mais il n'a plus les forces pour y parvenir, ils demandent à nos compagnons de s'en charger ce qu'ils acceptent sans se faire prier.
C'est ainsi que nos compagnons se séparent du plus célèbre des cambrioleurs Français, avec une pointe de tristesse et de frustration.
Direction Bamako
C'est alors que nos compagnons se dirigent en Afrique pour retrouver le rabbin.
