UPAS, SOUS LE CIEL DE PARIS
Entre la chaleur oppressante de La Ruche et des expéditions périlleuses, mêlant intrigues technologiques, spirituelles et sociales. Une partie entre Paris et Little Hô, par Claude Féry
Francis Danby - The Upas, or Poison-Tree, in the Island of Java, domaine public
(Temps d'écoute : 1h55 ; temps de lecture : 10 mn)
Joué le : 13/08/2020
Le jeu :
Veil 2020, un jeu de rôle cyberpunk
pbta minimaliste par Fraser Simons
Univers : la forêt de
Millevaux
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L'histoire :
Deux heures de fiction alternant entre Paris 2028 et
La Ruche.
Gaétan pousse
Samon avachi dans son fauteuil roulant vers les profondeurs de l'Institut.
Si la
ruche est imprégnée toute entière d'une moite chaleur, le vieil immeuble est chauffé par sa machinerie débridée.
Dans l'ancienne salle de classe, où trône une
machine de Turing, les recycleurs sont rejoints par leur assistant
Masao Kido.
Sumit Gupta surgit pour déposer leur pâtée à ses prolétaires avant leur départ. Il rappelle à
Masao qu'il est au bord de la
farde.
Machine de Turing révisée par un
tuyauteur étranger.
Sitôt le chef d'équipe parti,
Masao les enjoint, avec déférence, à se laver aux
bains publics des
sanies de la cuve, tandis qu'il finira la préparation de
Blue, l'artifice.
Les
bains publics sont aménagés dans une arrière-cour typique de
La Ruche. Les façades lépreuses des bâtiments voisins sont gangrenées d’une exubérante masse de liserons et de lierres qui dispensent une fraîcheur bienvenue aux baigneurs. Ici, des serviteurs s’agitent entre les cloisons de bois et de papier de riz. Avec diligence, ils disposent des linges propres et secs, renouvellent les pierres de la cellule de sudation, lavent les linges souillés des visiteurs. Ici, ils servent l’ensemble de la communauté,
La Ruche. Ce privilège est offert gracieusement par les
Commissaires du Peuple. C’est un moment hors des bousculades incessantes, des mouvements et des cris, du grondement des machines. Ici, et maintenant, est un temps immobile et apaisé, loin du tumulte.
La Ruche est tenue à distance par l’agréable grésillement de l’eau fraîche répandue sur les pierres chaudes, le bruissement du feuillage dense au dehors, qui offre un refuge aux baigneurs.
Alors qu'ils se délassent,
Samon est abordé par un vieux bonze.
Son physique lui remémore les statuaires de
Bouddhas, en bien plus gras, et plus volubile.
Blue, l'artifice, après sa révision par
Masao Kido.
Le bonze converse avec le jeune recycleur, sans retenue. Les lobes de ses oreilles, longs et hors de proportion, s’agitent et ponctuent ses paroles. Dans un désordre qui ne rompt pas avec l’éveil inachevé des vendeurs de rêves, le vieux prêtre s’enquiert du voyage auquel se prépare
Samon. Sans attendre de véritable réponse, en contradiction avec l’esprit de sa charge, il évoque le fluide qui lui a manqué pour guérir ses semblables et l’a conduit à renoncer à son emploi de guérisseur. Il évoque son espoir de glaner ici, la souillure des âmes qui lui manque pour renouer avec sa vocation. Mais le jeune
Samon l’entend à peine. C’est sa sœur qui est en son esprit. Comment échapper à ses cauchemars ? Le prêtre s’est saisi de son poignet et alors qu’il dit le mantra « tout est lié », il marche en songe vers la statue.
Une statue de
bouddha, dans une cour intérieure, qu’il rejoint quittant la fraîcheur d’un temple millénaire, dans le soleil gras de la mi-journée. Mais ici, la statue n’est pas celle d’un
bouddha, mais celle d’une femme débordée par les pleurs. Une femme entourée de cadavres et d’ombres qui pleure, de la matière noire coule à la commissure de ses lèvres. Le ciel s’est obscurci, est devenu une ténèbre presque palpable.
C’est là sa sœur
Lesly, et il est
Simon. Elle lui a été arrachée par d’atroces coups de hache, dans les profondeurs d’un laboratoire où le retenait leur créateur
Joey.
Le petit
hériss’homme quitte les bains hagard sous la surveillance de son équipier
Vassily.
Ce dernier prend soin d’essuyer la matière noire qui lui coule aux lèvres et craint de n’avoir attiré l’attention d’un
yakuza exécuteur, chargé d’éliminer les fardeaux et autres contaminés.
Paris est toujours surprenante. Depuis l’aube, de sombres nuages s’amoncellent en son ciel et menacent d’un terrible orage, mais rien n’éclate. Seule la moiteur s’insinue partout. Le temps est caniculaire, celui de l’été et pourtant c’est l’automne, bien après la rentrée universitaire. Le «
gamin » est seul maître des caprices du ciel et tient à sa merci les métropoles des hommes.
Le métro, malgré les mesures de sécurité liées à la pandémie, et aux masses de réfugiés climatiques qui se pressent aux frontières de la forteresse
Europe, est bondé. Un gros homme d’une soixantaine d’années occupe le compartiment, et de ses genoux interdit aux deux frères de s’asseoir sur leurs sièges. Le bonhomme s’agite et répand sa mauvaise sueur, en discutant vivement avec une jeune fille qui pourrait être sa fille. Il a une voix bien timbrée qui porte et la jeune japonaise une voix suraiguë qui érigent le trajet de métro, déjà éprouvant de par les cahots de la voiture et les changements de pression, en une torture pour les deux jeunes gens.
Camille a obtenu un rendez-vous le jour même, jouant du « prestige », dérisoire en ces heures sombres, dont jouissent les membres du bureau des étudiants de
Panthéon Sorbonne.
Son état comme celui de son jeune frère a empiré. Leurs joues sont raidies par une infection qui irradie depuis leurs conduits auditifs. Les sons du dehors s’invitent toujours plus fort au-dedans, perçant obscurément le bouchon qui obstrue leurs oreilles.
Le rendez-vous est dans une rue autour de la place d’
Italie, dans le quartier asiatique.
Ils s’extraient de la bouche du métro pour tourner en rond au milieu des immeubles modernes et déjà prématurément vieillis.
Camille, en bon parisien, se fie à sa connaissance du territoire et tourne inutilement en rond, son
MAT n’étant à ses yeux qu’un piètre recours.
Finalement les deux frères parviennent au lieu de leur rendez-vous. Une impasse en bordure de la place, où subsistent quelques rares immeubles de la période
haussmannienne. Un immeuble cossu, dont les hauts murs extérieurs s’ornent de lierres et de liserons. À l’intérieur, une jolie cour où une pelouse encore verte malgré les désordres climatiques entoure un petit sanctuaire
shinto et une plaisante fontaine s’offre à eux.
À l’intérieur, malgré l’aspect extérieur, l’immeuble est nanti de tous les oripeaux de la modernité et un ascenseur à déclenchement
MAT les mène directement au niveau où se situe le cabinet médical. Les couloirs et halls ont conservé leurs dimensions initiales et hors du temps, mais les murs sont blancs immaculés, les sols revêtus de stratifiés clinquants, et des rampes aux plafonds condamnent à l’exil la moindre obscurité. Un
Néo surgit de sa ruche et les invite à patienter. Iel recueille avec déférence et force de « san » leurs antécédents médicaux en se connectant à leur
MAT, puis regagne sa niche et revient à la première sollicitation du jeune
Simon. Celui-ci lui demande si le docteur
Jiro Kido qui les recevra est versé en matière noire. Le robot restitue avec un enthousiasme détaché, que seules ces machines savent dispenser avec constance, les récentes découvertes scientifiques en la matière et les attentes autour du retour de la mission des taïkonautes chinois sur la planète rouge. Il perçoit la déception de son auditoire et bogue en ne pouvant satisfaire cet humain aux questions hors contexte pour un robot d’accueil médical.
Face à
Camille, sur le mur nu figure un cliché noir et blanc vieillot d’une femme et son enfant sur fond de ruines. Au-dessous est précisé «
Jiro Kido_1945 », tant en idéogrammes japonais qu’en transcription européenne.
Le robot regagne son alcôve puis reçoit peu après un appel et les invite à le suivre pour se raviser à un second appel ayant retenti à l’accueil pour les inviter à se rendre par eux-mêmes dans le cabinet du docteur au fond du couloir, la seconde porte à gauche.
Enfin, un japonais svelte, la soixantaine, portant beau, les accueille dans son cabinet austère. Ici les murs sont tendus de noir, d’épais rideaux noirs aussi occultent les fenêtres et en dehors de la console dernier modèle du médecin et de sa table d’examen, seule une étrange sculpture de pieuvre occupe cette grande pièce.
Le médecin les questionne et entreprend de les examiner attentivement, sans grand ménagement pour leur confort par ailleurs.
Simon l’interrogeant sur la matière noire,
Jiro Kondo lève les sourcils circonspects, et interrompt momentanément son examen. Il se propose de l’évoquer en marge de la consultation, heureux de rencontrer un jeune homme que préoccupent ces questions de sciences, fondamentales pour l’avenir de l’humanité.
Alors soudainement, les rideaux noirs se tendent et escamotent la tête du patricien dans un silence assourdissant. C’est un souffle puissant qui semble surgir et du dehors et des tréfonds de l’immeuble qui agite les deux frères. Une onde de choc puissante qui souffle leurs graisses et assèche leurs oreilles avant que la sirène d’alarme incendie ne tinte faiblement à leurs oreilles éprouvées.
Lorsque resurgit le visage du médecin, il est constellé de morceaux de verre arrachés aux grandes fenêtres que recouvraient les rideaux. Du sang couvre son visage et ruisselle sur son complet sur mesure. Il les invite à quitter la pièce et doit même hausser le ton tant
Simon est impressionné par son aspect ensanglanté. Tous se ruent dans le hall d’accueil, mais la cage d’escalier de secours est inaccessible, la porte refusant de s’ouvrir sur les tentatives répétées du praticien.
Ils repartent en bel ensemble, en sens inverse vers le cabinet, où sous les tentures,
Jiro ouvre une porte à l’ancienne. Au dehors, c’est un charivari indescriptible, un concert de sirènes d’alarme ébranlées par la secousse, une explosion qui a soufflé les fenêtres de l’immeuble.
Des coups de feu étouffés par la distance retentissent maintenant. Lorsque
Jiro referme la porte derrière eux, une lueur vive orangée se dessine dans les interstices ménagées entre la porte et l’huisserie. De la fumée roule sous la porte. Ils empruntent alors un escalier classique haussmannien.
Jiro s’arrête après avoir franchi un deuxième palier, essoufflé.
— « Continuez, ce n’est plus de mon âge tout cela… En bas le code pour la porte blindée du labo c’est 1945 ! »
Ils reprennent leur descente effrénée. Une porte s’est ouverte plus haut à la volée. Des bruits de pas précipités plus haut dans l’escalier et bientôt une rafale d’
uzi vient faucher le médecin dans sa course.
Simon est devant la porte du laboratoire
Kido Bio Medical. Il frappe précipitamment le code et les portes s’ouvrent en chuintant lentement…
Alors qu’ils franchissent le seuil terrorisés, une nouvelle rafale retentit.
Un japonais, que
Camille, dans un instant de terreur pure qui l’a figé sur le seuil, reconnaît pour être le chef du poste de sécurité de l’Institut pour une psycho-histoire, vient de lui tirer dessus. Sur son bras, un brassard «
police ».
Camille s’effondre à l’intérieur du labo alors que les portes se referment.
Simon est abasourdi et désemparé. Une femme juchée sur des hauts talons surgit. Elle parle du docteur, que ce jeune homme doit recevoir les bons soins du Docteur.
Camille grogne qu’il est mort. Alors elle gémit puis s’enfonce dans les profondeurs du laboratoire tandis que
Camille s’évanouit.
Derniers préparatifs de l’expédition. Tout le monde s’assemble dans la cave.
La nuit s’immisce de sa fraîcheur.
Chacun revêt sa combinaison.
Kwolia veille à ce que chacun soit correctement harnaché.
Blue ouvre la marche et signale l’expédition aux gardiens de la révolution postés dans leurs miradors.
La nuit est déjà installée et un orage sec d’
égrégore couve.
Suivant la sente dans la nuit parcourue d’éclairs lumineux, sans que la pluie d’orage ne se déverse, la cohorte progresse lentement.
Enfin, alors que les souliers lestés et les combinaisons épaisses malgré la froidure de la nuit d’orage pèsent tant et trop, chacun en vient à regretter la chaude promiscuité rassurante de
La Ruche, la voie de berge s’offre à eux. Longtemps encore, éclairés par le pinceau étroit de leurs lampes frontales, ils peinent parmi les roncières qui envahissent le chemin, pour parvenir au cœur de nuit en vue du bastion, qui marque la frontière. Au-delà s’étendent les eaux lourdes du lac bleu.
Masao Kido a traîné derrière eux la pompe.
Maintenant à pied d’œuvre, il convient de plonger dans le lac.
Derrière le scaphandrier, le fanal qui guide l'égaré vers
La Ruche.
Gaétan,
Samon,
Vassily et
Kwolia entrent dans l’eau épaisse.
Masao pompe avec
Blue.
Le sol est traître. Il convient de suivre la marque du chemin d’autrefois, entre les arbres morts de la forêt submergée, ne pas s’en écarter. La forêt est immense et morte dans ces eaux à la couleur si intense, malgré la nuit. Leur progression est lente et très désagréable.
Aux premières lueurs de l’aube, ils parviennent dans la vallée de l’éternel retour. Ici la lumière a dissout les acides et autres matières qui alourdissent l’eau. La forêt nage sous ces eaux, avec d’étranges poissons.
L’air est devenu de plus en plus rance.
Il est temps de faire surface. Le groupe s’agglutine dans le sas et entreprend la remontée.
Les fleurs grises annoncent la flore du plateau.
Sur la hauteur à l’abri d’une petite forêt, le sas débouche dans les ruines d’un village d’autrefois. Ici tout semble apaisé, hors du temps. Nous abandonnons nos scaphandres et chaussons nos sabots et revêtons les chemises larges que portent les habitants du lieu.
La vie a repris ses droits, mais au-delà de cet étroit havre de paix, ce refuge inespéré, s’étend la cendre grise qui a mué en grisaille les fleurs qui nous ont accueillis dans le sas.
Au-delà de la ligne de crête, une étendue grise et maussade, dont l’uniformité est seulement rompue par la silhouette à l’horizon, encore indistincte du
Spomenik.
Le sol ici aussi est traître. Sous la cendre grise, des monceaux de débris rouillés du temps jadis guettent le marcheur imprudent. Désormais,
Gaétan ferme la marche et nous guide aux miaulements itératifs des impacts radioactifs sur son compteur
Geiger.
Nous avançons très lentement, tels des escargots à la peine dans une mer de sel.
Autour, tout est mort, gris, cassant, désespérant.
Après avoir dépassé la masse grise de béton égarée au milieu de cette immensité stérile, notre nouveau cap est un arbre isolé qui pointe à l’horizon.
Un arbre qui ne manque pas de débusquer un souvenir chez
Vassili, un tableau d’un certain
Francis qui ornait un cabinet cossu.
Un arbre pareil aux arbres qui poussent ailleurs, mais là isolé.
À son ombrage, nous contemplons une nature apaisée.
Nous sommes libérés des impacts incessants.
Gaétan remise son compteur et s’adosse à l’arbre.
Upas de
Francis Danby.
Kwolia cueille des feuilles. Ensemble, nous mangeons la feuille amère pour convoquer des souvenirs.
Kwolia affirme que nous étions amis au-delà de l’Institut.
Ensemble, nous renouons un pacte, mêlant nos coulures de matière noire que sont devenues nos mains, en entonnant le mantra « tout est lié ».
(partie du 13/08/20) Suite jouée ce soir
Deux heures de fiction alternant entre Paris 2028 et La Ruche.
Gaetan pousse Samon avachi dans son fauteuil roulant au sein de l'Institut.
Si la ruche est imprégnée toute entière d'une moite chaleur, le vieil est chauffé par sa machinerie débridée.
Dans l'ancienne salle de classe, ou trône une machine de Turing, les commandos sont rejoints par leur assistant Masao Kido.
Sumit Gupta surgit pour déposer leur paté à ses prolétaires avant leur départ. Il rappelle à Masao qu'il est au bord de la farde.
Sitôt le chef d'équipe parti, Masao les enjoints à se laver aux bains publics des sanies de la cuve tandis qu'il finira la préparation de Blue, l'artifice.
Alors qu'ils se délassent, Samon est abordé par un vieux bonze.
Son physique lui rappelle les statuaires de Bouddhas en plus gras et plus volubile.
Photo : Claude Féry (par courtoisie).
Thomas :
D. J'adore le concept de "hériss'homme"
E. J'aime beaucoup l'ambiance de ce Paris une seconde dans le futur, où Millevaux gagne du terrain.
F. C'est sympa de vous voir continuer l'alternance entre deux réalités, deux histoires, deux mondes.
G. J'adore la légende de l'Upas et de ses supposées vapeurs toxiques. Je l'intègre aussitôt dans le lore de Millevaux

Merci pour la découverte !
Claude :
F. Gabrielle apprécie, mais je ne sais pas encore si cette dynamique peut être pérenne et ne remettra pas en cause notre immersion à un certain stade.
A trois, sans Alex donc, nous avions envisagé de pousser plus encore le curseur en jouant une session avec Cobwebs.
E. Pour cet aspect nous intégrons des éléments de nos vies. Les prénoms sont les troisièmes prénoms des garçons et le cursus universitaire est celui auquel se destine effectivement Gabrielle. Le domaine d'activité de Gaétan est voisin du domaine d'études actuelles de Mathieu. Je pense que cela confère beaucoup de cohérence à ce protho Millevaux, qui en devient extrêmement inquiétant, notamment pour Xavier.
Thomas :
A. Super ambiance
Little Hô-Chi-Minh-Ville dans cet intro !
Quelques remarques après écoute :
A. Quand le PNJ attrappe avec sa pince du tout est lié, vous l’avez fait en
convergence ?
B. Super la description post réchauffement climatique de Paris
C. Le poussah dans le métro parisien est-il une réincarnation du bouddha vu en rêve ?
D. Intéressant d’accentuer le côté Chinatown du 13è, on se morphe avec Little Hô
E. Le PNJ Jiro Kando est-il une réincarnation du
Jiro Kando historique ?
F. Xavier a pas eu trop peur dans les scènes de fusillade ?
G. Trop sympa le concept de forêt sous les eaux
H. Trop chelou l’épisode du chewing gum
Claude :
A. Oui
C. Oui
E. Son fils, avec des traitements pour maintenir sa jouvence
F. Au début énormément, mais Il a pris graduellement de l'assurance. L'aspect vraisemblable de la scène l'a grandement impressionné. L'émergence du fantastique l'a rassuré, Alex aussi.
H. Ils n'ont pas mâché le chewing-gum improvisé fait d'anciennes feuilles utilisées avec
Sève, moi oui...
