madame ridulle a écrit : ↑mar. déc. 10, 2024 11:03 pm
Ca a un côté pas prise de tete qui est une fausse impression... on a pas l impression de se farcir une litterature "morale" juste un roman de space op... et en fait non... comme Pratchett donc... les deux ne sont pas si éloignés.
Au contraire de romans de sf qui ont un ton plus sérieux et qui au final sont bien plus vides comme genre Honor Harrington ( que j ai apprécié einh ... mais au final on en retire bien moins que dans Scalzi, Pratchett ou plus recent "nous sommes Bob" dans le meme genre...)
John Scalzi, je le classe volontiers dans le même groupe que David Weber, pour le coup : c'est amusant à lire (sauf Zoé, qui est juste chiant) et à la fin, il ne reste qu'une belle histoire et un univers amusant. Dire du vieil homme et la guerre que c'est de la littérature "morale" (ou celle de Pratchett, encore pire), c'est lui donner une importance qu'elle n'a pas. Aucun des deux ne critique quoi que ce soit. Ils racontent une aventure avec des tropes propres au genre choisi. Là où Pratchett utilise le Disque Monde pour réfléchir sur d'autres sujets (la façon de raconter des histoires, un thème donné, la question du pouvoir...), Scalzi et Weber font péter des adversaires par paquets de 1.000.
On est loin de la SF des Asimov, Dick, Heinlein (quoi que, pour Scalzi, le lien avec Etoiles, garde à vous détaché de son autoritarisme exacerbé), Van Vogt... avec ces auteurs. Ce qui ne m'empêche pas de les apprécier (contrairement à, par exemple, Robert Charles Wilson ou Peter F Hamilton).