Major John a écrit : ↑mer. janv. 01, 2025 10:54 am
Euh Loup-garou n'est absolument pas un jeu DE role mais un jeu A role ( caché).
Comme bang, shadow hunters, battlestar Galactica, time bomb, love letter, saboteur ou Nosferatu.
Plus basé sur le verbale que certains mais l' objectif reste le même.
Il n'y pas vraiment d'exclusion entre jeu de rôle et jeu à rôle, caché ou non. Le principe même d'un jeu à rôle caché, c'est de jouer comme si tu avais un autre rôle, jusqu'à un certain point. Dans la majorité des jeux que tu cites, cela revient à utiliser les mécaniques du jeu comme si tu avais un autre rôle (par exemple, choisir de tirer certaines cartes ou visiter certains lieux pour se faire passer pour un Neutre/Hunter plutôt que Shadow dans Shadow Hunters). Est-ce que ça en fait des jeux de rôle selon l'acception commune du terme ? Non. Mais ça reste intéressant d'explorer la frontière parce que je trouve que LGT se situe pile à l'intermédiaire entre ces jeux et le GN.
Dans LGT, il n'y a pas de mécanique figée qui permet de « jouer un rôle ». Tout passe par la discussion et la construction d'une fiction commune. Alors certes, souvent cette fiction est très faible et il y a une porosité entre la fiction et la méta-fiction: tu joues plutôt « quelqu'un qui joue un villageois » que « Jean-Marc, 57 ans, villageois, tourneur sur bois ». Néanmoins, le niveau de fiction adopté par le groupe varie selon ses membres et même selon les parties. Je ne dirais pas que LGT est un jeu de rôle parce que mécaniquement il n'offre rien pour le faire et n'encourage pas la création partagée. La couche narrative plaquée sur les règles est superficielle et est un vernis plaqué par la meneuse pour cadrer le déroulé de la partie. Mais il suffit de pas grand chose pour que les joueurs s'approprient la fiction. De Loup-Garous aux murder parties, il n'y a que peu de différences mécaniques, ce qui change c'est le contrat social établi en début de partie sur le niveau de fiction que l'on adopte.