[Energie] Atom Heart Mother vs Earth Wind & Fire

[cdang]

Parce qu'il faudra toujours un équipement de production pilotable pour lisser la production.

Ou alors avoir un mode de vie compatible avec l'intermittence.

[Deimoss]

Oui, ça se fait dans les pays n'ayant pas une production régulière d'électricité ou aux USA quand la demande explose par rapport à l'offre. Et ça se passe moyennement bien, ou alors c'est compensé par des systèmes pas super écologiques comme les groupes électrogènes.
De plus certains équipements ne sont pas vraiment faits pour s'accommoder d'une alimentation à temps partiel, au hasard tous les systèmes frigorifiques (hmmm la chaîne du froid 12h par jour, qu'est ce qui pourrait mal tourner?), les soins, les transports...

On peut s'accommoder de tout oui, après tout comme l'a dit la porte-parole de la Maison Blanche nous l'a rappelé tout récemment, Jésus Christ vivait très bien sans électricité... Plus sérieusement, un mode compatible avec l'intermittence n'est admissible qu'avec un approvisionnement qui se pète la gueule. La consommation électrique de nos sociétés va croissante, et H24.
L'intermittence comme la décroissance sont des modes de fonctionnement dégradé d'une société

[Harfang2]

L'intermittence comme la décroissance sont des modes de fonctionnement dégradé d'une société

Je te suis sur l'intermittence, pas sur la décroissance.
La consommation, devrais-je dire, la surconsommation associé a une société du loisir est une décadence pas une évolution. Avoir besoin de radar de recul, de GPS, d'IA générant des images, de 500 films en 4 K ne relèvent pas de besoins fondamentaux... D'une certaine manière, c'est le dogme de la croissance qui est un non-sens.
Et, pour bien poser les choses, la question n'est pas de revenir à l'âge de bronze mais d'utiliser la technologie quand elle est facteur de progrès pas de loisir; La médecine, l'énergie, l'exploration spatiale sont des domaines ou celà prend sens. Pour la cuisine as-ton vraiment, besoin de robot connecté? Non. Est-il nécessaire d'avoir les yeux rivés sur un écran sept heures par jour? Je ne crois pas non plus. Doit-on faire le choix de meuble en panneau a particule dont la réparabilité est plus faible que ceux en bois ou contreplaqué?
Bref, il y a des marges pour la décroissance sans que celà dégrade le confort et le bien-être.
 

[Kyorou]

La consommation, devrais-je dire, la surconsommation associé a une société du loisir est une décadence pas une évolution. Avoir besoin de radar de recul, de GPS, d'IA générant des images, de 500 films en 4 K ne relèvent pas de besoins fondamentaux... D'une certaine manière, c'est le dogme de la croissance qui est un non-sens.
Et, pour bien poser les choses, la question n'est pas de revenir à l'âge de bronze mais d'utiliser la technologie quand elle est facteur de progrès pas de loisir; La médecine, l'énergie, l'exploration spatiale sont des domaines ou celà prend sens. Pour la cuisine as-ton vraiment, besoin de robot connecté? Non. Est-il nécessaire d'avoir les yeux rivés sur un écran sept heures par jour? Je ne crois pas non plus. Doit-on faire le choix de meuble en panneau a particule dont la réparabilité est plus faible que ceux en bois ou contreplaqué?

Qui décide de ce qui est un réel besoin et de ce qui est superflu ? Un dictateur ? Un comité d'experts ? Elon Musk ? Je pense qu'il y a des opinions assez différentes sur la question. Par exemple, l'utilité de l'exploration spatiale ne fait certainement pas l'unanimité.

Ce n'est pas le sujet mais je tique quand-même sur l'utilisation non-ironique du terme "décadence" qui te met en assez mauvaise compagnie, de mon humble point de vue. De façon plus générale, je constate que tes positions prennent des accents de plus en plus fascisants et nationalistes avec le passage du temps et je pense que cela doit être dit.

[cdang]

On peut s'accommoder de tout oui

Bizn sûr qu'on peut, surtout quand on n'a pas le choix.

Et le choix, on l'aura pas longtemps.

la décroissance sont des modes de fonctionnement dégradé d'une société

Ah.

Qui décide de ce qui est un réel besoin et de ce qui est superflu ? Un dictateur ? Un comité d'experts ?

Les entreprises qui te proposent les-dits services ?

Une manière d'aborder la chose, c'est de s'intéresser au bonheur. Est-ce qu'on est plus heureux en binge-watchant sur son téléphone plutôt qu'en participant à la fanfare locale et à son apéro à la fin ?

[lepropre]

Pour une personne qui n’aime pas les fausses notes et les gens bourrés clairement le téléphone.

[Qui Revient de Loin]

Pour une personne qui n’aime pas les fausses notes et les gens bourrés clairement le téléphone.

+1
Sauf que j'aime pas le téléphone.
Casus No c'est mieux , ou tout simplement un bon romain d'occasion en carbone fixé.
 

[Deimoss]

Je te suis sur l'intermittence, pas sur la décroissance.
La consommation, devrais-je dire, la surconsommation associé a une société du loisir est une décadence pas une évolution. Avoir besoin de radar de recul, de GPS, d'IA générant des images, de 500 films en 4 K ne relèvent pas de besoins fondamentaux... D'une certaine manière, c'est le dogme de la croissance qui est un non-sens.
Et, pour bien poser les choses, la question n'est pas de revenir à l'âge de bronze mais d'utiliser la technologie quand elle est facteur de progrès pas de loisir; La médecine, l'énergie, l'exploration spatiale sont des domaines ou celà prend sens. Pour la cuisine as-ton vraiment, besoin de robot connecté? Non. Est-il nécessaire d'avoir les yeux rivés sur un écran sept heures par jour? Je ne crois pas non plus. Doit-on faire le choix de meuble en panneau a particule dont la réparabilité est plus faible que ceux en bois ou contreplaqué?
Bref, il y a des marges pour la décroissance sans que celà dégrade le confort et le bien-être.

Il y a une différence entre un certain niveau de sobriété, comme on peut le faire avec son régime alimentaire en consommant moins de viande, mais mieux, et la décroissance. De plus comme le dit Kyorou, qui place le curseur. Pour l'alimentation encore une fois, on sait que c'est aussi pour notre santé, ce n'est pas une question de valeur (uniquement, antispécisme toussa).
Les consos d'écran et robots sont à la marge de la véritable augmentation des consommations par exemple. Et pour ça on a l'optimisation des équipements niveau consommation électrique.

[Kyorou]

Qui décide de ce qui est un réel besoin et de ce qui est superflu ? Un dictateur ? Un comité d'experts ?

Les entreprises qui te proposent les-dits services ?

Une manière d'aborder la chose, c'est de s'intéresser au bonheur. Est-ce qu'on est plus heureux en binge-watchant sur son téléphone plutôt qu'en participant à la fanfare locale et à son apéro à la fin ?

Option 1, pour ma part, sans hésiter.

Si je devais énoncer une règle du haut de mon tabouret de bar, ce serait un truc du genre "l'inutile ce sont tous les produits apparus depuis que je suis arrivé à l'âge adulte et que je n'utilise pas personellement".

L'espèce humaine a vécu sans services de streaming mais aussi sans antibiotiques, sans électricité, sans eau courante, etc. Du coup, je ne pense pas que la catégorisation du nécessaire et du superflu puisse jamais être objective (et si elle peut nous apparaître simple et manifeste, c'est parce que nous ne sommes pas conscients de nos biais).

[vivien]

Qui pace le curseur ? Hum, en théorie c'est pas les citoyens, par l'intermédiaire de leurs représentants démocratiquement élus ?

[Qui Revient de Loin]

On a déjà des outils, comme la pyramide de Maslow (et il y en a d'autres).
antibiotiques, eau courante > besoins vitaux
électricité > besoins vitaux en partie (chaine du froid, chauffage), mais aussi besoins d'appartenance (réseaux sociaux), besoin d'accomplissement (créativité assistée par ordi), etc.

[Harfang2]

La consommation, devrais-je dire, la surconsommation associé a une société du loisir est une décadence pas une évolution. Avoir besoin de radar de recul, de GPS, d'IA générant des images, de 500 films en 4 K ne relèvent pas de besoins fondamentaux... D'une certaine manière, c'est le dogme de la croissance qui est un non-sens.
Et, pour bien poser les choses, la question n'est pas de revenir à l'âge de bronze mais d'utiliser la technologie quand elle est facteur de progrès pas de loisir; La médecine, l'énergie, l'exploration spatiale sont des domaines ou celà prend sens. Pour la cuisine as-ton vraiment, besoin de robot connecté? Non. Est-il nécessaire d'avoir les yeux rivés sur un écran sept heures par jour? Je ne crois pas non plus. Doit-on faire le choix de meuble en panneau a particule dont la réparabilité est plus faible que ceux en bois ou contreplaqué?

Qui décide de ce qui est un réel besoin et de ce qui est superflu ? Un dictateur ? Un comité d'experts ? Elon Musk ? Je pense qu'il y a des opinions assez différentes sur la question. Par exemple, l'utilité de l'exploration spatiale ne fait certainement pas l'unanimité.

Ce n'est pas le sujet mais je tique quand-même sur l'utilisation non-ironique du terme "décadence" qui te met en assez mauvaise compagnie, de mon humble point de vue. De façon plus générale, je constate que tes positions prennent des accents de plus en plus fascisants et nationalistes avec le passage du temps et je pense que cela doit être dit.

Tu peux avoir tes ressentis.

Cependant, à toute fins utiles, je ne suis ni fan de Musk, ni de Trump, ni de Poutine, ni d'Erdogan ou, si on doit remonter plus loin, ni d'Hitler, ni de Mussolini. Au vrai, je ne suis pas partisan d'une dictature quelle qu'elle soit, étant même un peu intégriste niveau démocratie.

Après le terme décadence est parfaitement assumé. C'est une évidence, pour moi, que la surconsommation est un problème sociétale, écologique, économique et éthique lourd. On peut, collectivement, (voir à la dictature de la majorité, puisque tel est le jeu démocratique) décider des priorités, mais le constat, lui me semble sans appel concernant la surconsommation. Mes curseurs ne seront pas les tiens et réciproquement, et alors? Du moment que ça avance dans le bon sens, celui amha de la déconsommation, ça me va.

Je te remercie de ton honnêtété, en tous cas, j'aime les propos directs.
 

[cdang]

Après, il faut aussi comparer ça avec les impacts négatifs. Genre tout ce qui consomme de l'énergie nous met un peu plus en état de dépendance envers des dictatures (le pétrole et le gaz ne viennent pas que des USA, l'uranium ne vient pas que du Canada). Genre tout ce qui consomme de l'énergie obère un peu plus l'avenir de l'humanité. Genre tout ce qui nécessite des métaux rares s'obtient par le travail d'enfants.

[Killing Joke]

[HS] "Linux : Une révolution énergétique pour les centres de données"

• News US : https://cs.uwaterloo.ca/news/cheriton-s ... date-linux
  
• Retranscription FR : https://www.generation-nt.com/actualite ... ie-2054663
  
• Linux Kernel contribution : https://cs.uwaterloo.ca/~mkarsten/linux.html
  
• Le patch en lui même : https://git.kernel.org/pub/scm/linux/ke ... b6f094756f (diff + explications + proofs)
  

Des chercheurs canadiens ont découvert une astuce pour réduire jusqu'à 30% la consommation d'énergie des centres de données en modifiant le noyau Linux.

Le patch tient en 30 lignes de code.
Il est probable qu'il y ait d'autres optimisations du même acabit dans d'autres parties des stacks techniques actuelles et qui soit délivrables (si des gens finissent par s'y pencher).

[cdang]

TRIBUNE : « Minerais de sang » rwandais : l’Union européenne doit cesser la politique de l’autruche, Libération, 1er février 2025

La capitale du Nord-Kivu est tombée aux mains des milices du M23 (Mouvement du 23 mars), avec le soutien désormais explicite du régime rwandais et de ses forces armées. 3 000 à 4 000 soldats rwandais, selon l’ONU, combattent en effet l’armée congolaise en RDC. Nul ne peut ignorer les violations massives des droits humains, les massacres et les déplacements forcés en cours.

Depuis la première guerre en 1996, les minerais sont au cœur du conflit entre la RDC et le Rwanda. Connus sous le nom de « minerais de sang » ou « minerais de conflit », le coltan, le nickel, l’étain et l’or sont à l’origine de multiples attaques et exactions. Certains de ces minerais sont considérés comme des matières premières critiques par l’Union européenne (UE). Elles sont, par exemple, indispensables dans le domaine numérique, pour les condensateurs de smartphone.

L’UE veut s’assurer un approvisionnement sécurisé à ces minerais pour garantir son autonomie stratégique. [...]

Pourtant, l’Union européenne a récemment alimenté les tensions entre les deux États en signant un protocole d’accord sur les matières premières critiques en février 2024 avec le Rwanda.

https://www.liberation.fr/idees-et-deba ... X6J4KWDJY/