Uzz a écrit : ↑lun. mars 03, 2025 7:25 am La théorie vintage, c'était parfois dénoncer les "mauvaises pratiques".
Et si depuis tout ce temps on n'avait pas vu l'éléphant dans la pièce ?
Si on avait pas vu derrière le terme de "grosbill" le mépris de classe, l'âgisme et le gatekeeping ?
Et si la pratique honnie cachait une lutte sourde pour voir émerger de nouvelles cultures de jeu ?
Quelques pistes dans cet article, qui se propose de remonter en 1980 et 1985.
https://uzzgame.wordpress.com/2025/03/02/gros-bill/
kridenow a écrit : ↑lun. mars 03, 2025 8:08 am Je maîtrisais déjà à cette époque. Le "grosbill" au sens défini par la revue Casus Belli, je n'en ai jamais rencontré.
Ce qui était éventuellement problématique, ce furent les personnages passant d'une table à l'autre et débarquaient dans votre partie ou campagne avec parfois une ou deux capacités qui ne correspondait pas au ton de votre jeu. Peut-être que le joueur s'était rajouté tout seul un objet magique par exemple, oui. Ou un niveau de plus. Mais c'était plus vraisemblablement la différence de pratique d'une table à une autre ("tel MJ accorde plus de XP/récompenses tangibles que moi").
Cela se réglait par un coup d’œil à la fiche et parfois un "oui tu peux venir jouer dans le groupe mais pas avec tel objet magique" ou bien "C'est quoi cette classe? Trouvée dans quoi? Quel magazine, tu dis?".
Au final, je me souviens lire un article de Casus Belli qui suggérait comment purger une campagne "ayant tourné au Monty Haul" et c'était tellement éloigné de ce que je pratiquais (et voyait autour de moi, des tables de jeu entre potes au club-de-la-grande-ville-à-côté) que je n'ai jamais complètement saisi de quoi l'article parlait.
Le Gros Bill, déviant rolistique, reflet de nos plaisirs coupables ou incarnation d'un mépris ?