Algik a écrit : ↑ven. sept. 12, 2025 2:12 am
Que vas-tu répondre à ça ? (à part que mon père est un gros con ... ^^ )
Oh wow.
Bon, pour aller dans ton sens, je ne crois pas que cette expérience soit vraiment liée à un problème de partage de la narration... Y a vraiment un problème de joueurs là ;-)
Donc déjà, si l'opportunité se présente, je suggérerais de tenter l'expérience avec d'autres joueurs. Ou alors tu viens à une de mes tables à Lyon (Octogones) ou Nantes (Utopiales) dans les semaines qui viennent ;-)
(En étant taquin, je dirais d'ailleurs qu'ils ne t'ont pas "pourri le scénar", juste "la partie".
Cela dit, tu touches à quelque chose d'important, et qui mérite peut-être d'être clarifié avec les joueurs avant de jouer à un jeu qui comporte des mécaniques de narration partagée (même s'ils sont vraiment minimaux dans D&C par rapport à d'autres jeux). Certains ont appelé ça "le contrat social" et sans aller jusqu'à Farador, "ne pas saboter la partie" est, me semble-t'il, le socle minimal du contrat social.
Après, et encore une fois sans être donneur de leçons, la manière dont les faveurs fonctionnent à Donjon & Cie n'est pas tout à fait un flashback narratif: au moment de faire une action, on raconte en mode flashback comment on bénéficie d'un avantage sur cette action. Ça permet de cadrer les choses et d'éviter (la plupart du temps) qu'elles ne dérapent. Du coup, en l'absence du LDB caninodévoré, tu as peut-être donné trop de liberté narrative.
(Ceci dit, dans mon expérience, un joueur qui a décidé de foutre la grouille foutra toujours la grouille, même en l'absence d'outils mécaniques qui lui permettent de le faire...)
Suite à notre échange sur l'autre fil, je réfléchissais aux circonstances qui pourraient me faire penser (sur mes propres parties de D&C) que les joueurs ont "pourri" le scénar. En plus de 200 parties (je compte plus) je pense que c'est arrivé deux fois, et une seule des deux fois était liée au mécanisme de faveurs.
- lors d'une itération du Chantre du Donjon, un joueur a utilisé un service (la faveur vraiment narrative) pour créer un passage secret qui évitait tous les trucs dangereux de la carte. Là, j'ai un choix. Soit je l'interdis, et c'est frustrant pour le joueur, soit je l'autorise et je me débrouille pour improviser des éléments qui vont garder l'intérêt de la partie. J'ai choisi la deuxième option, et même si je ne me souviens plus en détail de la suite, les joueurs (et moi-même) étions content de la partie à la fin.
- une seule fois j'ai eu un authentique min-maxeur à la table, qui avait un sortilège hyper balaise pris dès le premier niveau, qu'il balançait à toutes les sauces, et il ne faisait rien d'autre (il lançait son sort en bouffant plein de points de vie, il avait 17 dans la carac. associée, et puis il se planquait) Ça rendait les combats chiants et répétitifs, jusqu'à une fois où il a buté des clients qu'il fallait garder en vie ET un de ses collègues, les autres joueurs lui sont tombés sur le rable, et la campagne s'est vite terminée à partir de là. Là encore, c'est un peu un problème d'attitude (tant que j'ai mon fun, je m'en fous si les autres ont le leur), mais j'avoue que je n'ai pas de solution mécanique à ce problème là, à part de la jouer "karma" et de lui pourrir la vie de perso à côté, ce que je n'aime pas trop faire...