Une pure bassesse du MJ, longuement préméditée puisque, si tu te souviens, c'était la femme-médecine qui l'avait traîné dans son lit, et non pas Martin qui l'avait 'séduite'.XO de Vorcen a écrit :arf arf arf...![]()
Par curiosité, le bébé est l'un des 3 pnj demandé par joueur ? Ou une pure "bassesse" du mj ?
[CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde
- Sammael99
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Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
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Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde
Pour info, ceci concluait la 13è séance de jeu.
J'ai tout compilé en un document word de 105 pages. Si ça vous intéresse de tout lire d'une traite, envoyez moi un MP.
J'ai tout compilé en un document word de 105 pages. Si ça vous intéresse de tout lire d'une traite, envoyez moi un MP.
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
- Wenlock
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Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde
La suite ! La suite ! La suite ! 

Sébastien Delfino, partisan des vrais blases sur Internet.
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Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde
Laisse moi souffler deux secondes !Wenlock a écrit :La suite ! La suite ! La suite !
Et pis d'abord, y en a qu'un qui m'a dit que j'étais un vrai enc*lé comme MJ, alors je suis frustré...
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
- Wenlock
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Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde
"Tu es un vrai enculé comme MJ."
Et de deux.
Et de deux.
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Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde
est ce que Martin pourra désormais utiliser le fluide ?
je vote oui.
aussi le duel avec le colosse semble avoir été assez facile à remporter : chance aux dés ou avantage conséquent de Martin ?
je vote oui.
aussi le duel avec le colosse semble avoir été assez facile à remporter : chance aux dés ou avantage conséquent de Martin ?
- Jiohn Guilliann
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Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde
Le duel n'a pas été aussi simple que ça le laisse supposer à la lecture. Quant aux dés, il faut bien voir que le système favorise le grobillisme dans certains cas. Avec un MD dans une compétence, on devient une bête. Jehan, par exemple, est imbattable en Oeil de Lynx. Une trace à suivre ? Un détail à trouver ? Pas de problème : 7d + MD et c'est une réussite systématique. En combat, c'est un véritable avantage en duel. Moins en combat en mêlée, parce que le fait de devoir diviser ses actions supprime le MD. Mais en duel...kharpeth a écrit :est ce que Martin pourra désormais utiliser le fluide ?
je vote oui.
aussi le duel avec le colosse semble avoir été assez facile à remporter : chance aux dés ou avantage conséquent de Martin ?
Celà dit, ça n'a pas été une partie de plaisir pour autant.
Jiohn Guilliann
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Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde
Ce qui est paradoxal avec ce système, c'est que les combats vont généralement très vite, à la fois en temps de jeu et en temps dans le jeu.kharpeth a écrit :est ce que Martin pourra désormais utiliser le fluide ?
je vote oui.
aussi le duel avec le colosse semble avoir été assez facile à remporter : chance aux dés ou avantage conséquent de Martin ?
Ici en trois round c'était plié. N'empêche que Martin s'est mangé un sérieux ramponneau qui, s'il avait été à la tête aurait mis fin à ses jours...
Lors de la dernière partie, Martin a encore mangé sévère, mais dans son malheur il a eu de la chance, ses blessures étaient toutes à des membres différents...
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Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde
Et puis Martin a l'avantage "Tête dure" et un très bon score de Vigor (récupération)... ça aide.
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- Paiji
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Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde
C'est amusant que le bébé soit considéré comme une bassesse du MJ, en tant que joueur, le coup des tatouages m'aurait beaucoup plus dérangé. Il faudra bien que ces messieurs retournent à Concorde un jour ou l'autre, un bébé, ça se gère, un visage couvert de tatouages, ça sera plus difficile.
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- Sammael99
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Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde
Tu n'as pas tort dans l'absolu, même si la charge émotionnelle d'un bébé est souvent considérée par les joueurs comme un 'boulet' (mais Akhad est plus fin que cela...)Paiji a écrit :C'est amusant que le bébé soit considéré comme une bassesse du MJ, en tant que joueur, le coup des tatouages m'aurait beaucoup plus dérangé. Il faudra bien que ces messieurs retournent à Concorde un jour ou l'autre, un bébé, ça se gère, un visage couvert de tatouages, ça sera plus difficile.
On va d'ailleurs voir l'effet tatouillage dans la prochaine partie à Concorde.
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- Sammael99
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Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde
Les semaines qui suivent l’arrivée mouvementée des colons sont relativement calmes, ce qui permet aux nouveaux arrivants de s’acclimater quelque peu. C’est la moyenne saison, si bien que les pluies sont fréquentes mais essentiellement nocturnes. Les colons s’organisent rapidement pour assurer leur subsistance, et la nourriture des premières semaines est une combinaison de poissons capturés par des filets posés dans la baie où sont amarrés l’Archibald et le Terra-Nova, de volatils chassés à l’arbalète par Martin et ses hommes et de légumes et fruits variés cueillis au sol ou aux arbres.
Un des colons, Renan, est un ancien agriculteur, et il entreprend de tester diverses plantes pour voir s’il peut en faire des cultures. Géraldine, son épouse, a accouché d’un petite garçon pendant la traversée et est - depuis peu - également la nourrice de Nora-Kuni, la fille de Martin. Géraldine est également une cuisinière plus que correcte qui parvient à créer des repas à la fois goûtus et nourrissants pour toute la colonie avec l’aide fréquente de Annek.
Basile, l’apothicaire s’est affairé dès les premières semaines à ce que Martin et Gonzague ont présenté comme la priorité absolue de son travail : fabriquer un alcool correct à partir de fruits du cru. Plusieurs bières sont en gestation, mais aucune n’a pour le moment passé le test de la demi-choppe, c'est-à-dire qu’aucun colon n’est parvenu à en boire cette quantité sans vomir immédiatement. Côté alcools distillés - et malgré un matériel de fortune bricolé par Jehan à partir de plaques de tôle métallique - Basile est parvenu à produire un tord boyaux digne de ce nom en faisant bouillir non pas la chair, mais les pépins des pastèques explosives trouvées dans la jungle. Il en est maintenant à tenter d’introduire des arômes pour donner du goût à cette boisson.
- « Tu sais, Basile, ça m’intéresserait que tu me gardes un peu de cet alcool sans goût de côté. » lui dit Pierre un jour. J’ai toujours été intéressé par les recherches de Leopold Dariboise, le fameux chirurgien de l’Académie de Concorde. Dans son « Des Plaies et de leur Déterioration » il argue qu’imbiber une plaie d’alcool en préserve la propreté. Je ne suis pas convaincu, mais tant qu’à faire des essais, autant éviter les odeurs de gentiane ou de genièvre… »
- « Ben d’accord, m’sieur Pierre », lui répond Basile. « D’toute façon, c’est pas comme si j’avais d’la gentiane ou du genièvre… J’ai bien trouvé cette sorte d’herbe bleue qui a une odeur mentholée, mais ça pique fort au goût, j’suis pas bien sûr que tout le monde aime… »
Henri continue obstinément à vouloir reprendre les explorations :
- « Maintenant que je maîtrise la langue, nous nous devons d’établir des relations cordiales avec nos voisins ! »
- « Il sont pas très cordiaux, nos voisins ! » répond Martin, assez sèchement. « Si tu vas te faire découper les yeux par les Trois Collines, faudra pas venir te plaindre que tu vois que dalle après… »
- « Mais justement, on ne peut pas rester sur ce malentendu. Ils nous prennent pour des démons sanguinaires, montrons leur que nous ne sommes finalement pas si différents d’eux… »
Au bout de quelques semaines d’insistance, Henri et Pierre finissent par obtenir de quitter le campement pendant quelques jours pour aller à la rencontre des clans avoisinants. Mis à part les Trois Collines au Nord, Henri a également entendu parler des Pieds Blancs, un clan dont le territoire est au cœur de la jungle à l’Est de celui du Lac aux Mille-Dents.
Henri et Pierre (à qui Martin a tout de même consenti l’escorte de deux hommes-d’armes) se mettent donc en marche vers le territoire des Trois Collines. Avant leur départ, ils ont fourré un sac de divers colifichets en verre coloré et autres outils de métal qu’ils sont disposés à offrir à leurs anciens ennemis pour apaiser les relations.
Après deux jours de marche, ils parviennent enfin en vue du village des Trois Collines. Henri sait qu’ils ne risquent rien, tout du moins tant que les guerriers du clan adverse respectent les lois des Eteotaraoji. Et en effet, pendant toute leur traversée du territoire adverse, ils n’aperçoivent pas âme qui vive. Henri prend grand soin de signifier aux hommes d’armes et à Pierre qu’il n’est pas question de cueillir la moindre plante ou de chasser le moindre animal, on ne mange que ses provisions.
Arrivés au village, un ensemble de huttes similaires à celle du Lac aux Mille-Dents, Henri s’approche, suivi à quelques mètres de ses compagnons. Une partie du village, guerrier, femmes et enfants, s’amasse devant les premières huttes et regarde le Concordien s’approcher. Les guerriers ont leurs armes à portée de main mais ne sont pas ouvertement hostiles. Henri, les mains vides et bien en évidence devant lui, s’approche et commence à parler en langue indigène.
- « Ils venir… calme ! » commence-t’il.
Les villageois des Trois Collines ne réagissent pas.
- « Ils… ne pas envier… baffes ! »
L’incompréhension et l’hostilité se lisent sur les visages des indigènes.
- « Tu recevoir… roche de couleur ! » fit Henri en sortant de sa bourse quelques uns des bijoux de verroterie qu’il a emmenés.
Personne ne bouge.
- « Henri, je pense qu’on devrait se retirer là. Je sais pas ce que tu leur a dit, mais ils n’ont pas l’air très contents… »
Hneri et Pierre se retirent. Henri est particulièrement énervé et frustré, sentant bien que c’est son absence de maîtrise de la langue qui a causé ce fiasco. L’après-midi venu, Pierre et lui se rapprochent subrepticement du village alors qu’un groupe d’enfants jouent non loin d’une mare. De nouveau, Henri tente de leur signifier qu’il vient en ami. Non seulement les enfants ne semblent pas le comprendre, mais ils courent bien rapidement vers le village, si bien que Pierre convainc Henri de faire de même dans la direction opposée.
Ne voulant pas baisser les bras, Henri et Pierre se mettent en marche vers le territoire des Pieds Blancs. Après plusieurs jours de marche et une halte dans le village du Lac aux Mille-Dents, ils arrivent enfin dans une région de collines crayeuses partiellement recouvertes d’une végétation luxuriante mais moins étouffante que la jungle environnante.
Les deux explorateurs et leurs hommes d’armes mettent quelques jours encore à identifier le village des Pieds Blancs. Leurs tatouages les identifient clairement comme des membres du Clan du Lac aux Mille-Dents, si bien qu’ils sont accueillis dans le village avec de la nourriture et une certaine chaleur teintée de surprise. Henri et Pierre remarquent immédiatement que les Pieds Blancs ont, comme leur nom le suggère, les pieds peints d’une boue blanche.
Henri essaie de nouveau d’entamer une conversation, mais décidément sa maîtrise de la langue est insuffisante et il ne parvient pas à se faire comprendre. La situation est très frustrante pour lui, et il finit par laisser aux Pieds Blancs en cadeau quelques outils (dont il démontre l’utilisation) et quelques babioles.
Sur le chemin du retour, Henri reste silencieux pendant de longues heures, avant de finalement donner sa version des faits à Pierre :
- « Il est certain que ma maîtrise de la langue est limitée. Je pense d’ailleurs que mes conversations avec Oujeda sont, sur ce point, à la fois une bénédiction et une malédiction : il a du s’habituer à mes erreurs grammaticales et mes approximations de vocabulaire si bien qu’il ne corrige pas mes erreurs et me comprend malgré elles… »
- « Sans doute… » répond Pierre, l’air légèrement dubitatif.
Henri ne remarque rien :
- « Qui plus est, j’ai remarqué que les différents clans ont des expressions et même des accents différents. Cela rend les choses plus compliquées pour moi qui ai du mal encore à saisir ces nuances… »
- « Pourtant, les Trois Collines ne nous ont pas parlé… » répond Pierre avant de se rendre compte de sa gaffe…
Un des colons, Renan, est un ancien agriculteur, et il entreprend de tester diverses plantes pour voir s’il peut en faire des cultures. Géraldine, son épouse, a accouché d’un petite garçon pendant la traversée et est - depuis peu - également la nourrice de Nora-Kuni, la fille de Martin. Géraldine est également une cuisinière plus que correcte qui parvient à créer des repas à la fois goûtus et nourrissants pour toute la colonie avec l’aide fréquente de Annek.
Basile, l’apothicaire s’est affairé dès les premières semaines à ce que Martin et Gonzague ont présenté comme la priorité absolue de son travail : fabriquer un alcool correct à partir de fruits du cru. Plusieurs bières sont en gestation, mais aucune n’a pour le moment passé le test de la demi-choppe, c'est-à-dire qu’aucun colon n’est parvenu à en boire cette quantité sans vomir immédiatement. Côté alcools distillés - et malgré un matériel de fortune bricolé par Jehan à partir de plaques de tôle métallique - Basile est parvenu à produire un tord boyaux digne de ce nom en faisant bouillir non pas la chair, mais les pépins des pastèques explosives trouvées dans la jungle. Il en est maintenant à tenter d’introduire des arômes pour donner du goût à cette boisson.
- « Tu sais, Basile, ça m’intéresserait que tu me gardes un peu de cet alcool sans goût de côté. » lui dit Pierre un jour. J’ai toujours été intéressé par les recherches de Leopold Dariboise, le fameux chirurgien de l’Académie de Concorde. Dans son « Des Plaies et de leur Déterioration » il argue qu’imbiber une plaie d’alcool en préserve la propreté. Je ne suis pas convaincu, mais tant qu’à faire des essais, autant éviter les odeurs de gentiane ou de genièvre… »
- « Ben d’accord, m’sieur Pierre », lui répond Basile. « D’toute façon, c’est pas comme si j’avais d’la gentiane ou du genièvre… J’ai bien trouvé cette sorte d’herbe bleue qui a une odeur mentholée, mais ça pique fort au goût, j’suis pas bien sûr que tout le monde aime… »
Henri continue obstinément à vouloir reprendre les explorations :
- « Maintenant que je maîtrise la langue, nous nous devons d’établir des relations cordiales avec nos voisins ! »
- « Il sont pas très cordiaux, nos voisins ! » répond Martin, assez sèchement. « Si tu vas te faire découper les yeux par les Trois Collines, faudra pas venir te plaindre que tu vois que dalle après… »
- « Mais justement, on ne peut pas rester sur ce malentendu. Ils nous prennent pour des démons sanguinaires, montrons leur que nous ne sommes finalement pas si différents d’eux… »
Au bout de quelques semaines d’insistance, Henri et Pierre finissent par obtenir de quitter le campement pendant quelques jours pour aller à la rencontre des clans avoisinants. Mis à part les Trois Collines au Nord, Henri a également entendu parler des Pieds Blancs, un clan dont le territoire est au cœur de la jungle à l’Est de celui du Lac aux Mille-Dents.
Henri et Pierre (à qui Martin a tout de même consenti l’escorte de deux hommes-d’armes) se mettent donc en marche vers le territoire des Trois Collines. Avant leur départ, ils ont fourré un sac de divers colifichets en verre coloré et autres outils de métal qu’ils sont disposés à offrir à leurs anciens ennemis pour apaiser les relations.
Après deux jours de marche, ils parviennent enfin en vue du village des Trois Collines. Henri sait qu’ils ne risquent rien, tout du moins tant que les guerriers du clan adverse respectent les lois des Eteotaraoji. Et en effet, pendant toute leur traversée du territoire adverse, ils n’aperçoivent pas âme qui vive. Henri prend grand soin de signifier aux hommes d’armes et à Pierre qu’il n’est pas question de cueillir la moindre plante ou de chasser le moindre animal, on ne mange que ses provisions.
Arrivés au village, un ensemble de huttes similaires à celle du Lac aux Mille-Dents, Henri s’approche, suivi à quelques mètres de ses compagnons. Une partie du village, guerrier, femmes et enfants, s’amasse devant les premières huttes et regarde le Concordien s’approcher. Les guerriers ont leurs armes à portée de main mais ne sont pas ouvertement hostiles. Henri, les mains vides et bien en évidence devant lui, s’approche et commence à parler en langue indigène.
- « Ils venir… calme ! » commence-t’il.
Les villageois des Trois Collines ne réagissent pas.
- « Ils… ne pas envier… baffes ! »
L’incompréhension et l’hostilité se lisent sur les visages des indigènes.
- « Tu recevoir… roche de couleur ! » fit Henri en sortant de sa bourse quelques uns des bijoux de verroterie qu’il a emmenés.
Personne ne bouge.
- « Henri, je pense qu’on devrait se retirer là. Je sais pas ce que tu leur a dit, mais ils n’ont pas l’air très contents… »
Hneri et Pierre se retirent. Henri est particulièrement énervé et frustré, sentant bien que c’est son absence de maîtrise de la langue qui a causé ce fiasco. L’après-midi venu, Pierre et lui se rapprochent subrepticement du village alors qu’un groupe d’enfants jouent non loin d’une mare. De nouveau, Henri tente de leur signifier qu’il vient en ami. Non seulement les enfants ne semblent pas le comprendre, mais ils courent bien rapidement vers le village, si bien que Pierre convainc Henri de faire de même dans la direction opposée.
Ne voulant pas baisser les bras, Henri et Pierre se mettent en marche vers le territoire des Pieds Blancs. Après plusieurs jours de marche et une halte dans le village du Lac aux Mille-Dents, ils arrivent enfin dans une région de collines crayeuses partiellement recouvertes d’une végétation luxuriante mais moins étouffante que la jungle environnante.
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Henri essaie de nouveau d’entamer une conversation, mais décidément sa maîtrise de la langue est insuffisante et il ne parvient pas à se faire comprendre. La situation est très frustrante pour lui, et il finit par laisser aux Pieds Blancs en cadeau quelques outils (dont il démontre l’utilisation) et quelques babioles.
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- « Sans doute… » répond Pierre, l’air légèrement dubitatif.
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- « Pourtant, les Trois Collines ne nous ont pas parlé… » répond Pierre avant de se rendre compte de sa gaffe…
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Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde

Je trouve assez marrant que cette histoire de production de bibine soit aussi instinctive : dans notre propre campagne également, les PJ ont établi ça comme une sérieuse priorité, même une fois découvert un antiseptique plus efficace. Il paraît que c'est pour "tenir les hommes" (il est vrai que l'alcoolisme est assez répandu dans notre expédition et le tafia une récompense fréquemment utilisée par les officiers pour motiver les troupes), mais je soupçonne des motifs plus personnels (ou la croyance largement répandue parmi les joueurs que la dive bouteille est une des conditions nécessaires à la vie sur terre).
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Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde
Des personnages, pas des joueurs.Wenlock a écrit :![]()
(ou la croyance largement répandue parmi les joueurs que la dive bouteille est une des conditions nécessaires à la vie sur terre).
Jiohn Guilliann
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Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde
Merci pour ce rapport de partie.
Ça fait plaisir à lire, et c'est une source à plein de bonnes idées.
Ça m'a grandement inspiré pour la campagne Rogue Trader que je veux faire.
J'attends la suite
Ça fait plaisir à lire, et c'est une source à plein de bonnes idées.
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J'attends la suite
