[CR] Delta Green: Secret House Against The World (Terminée)
- Udo Femi
- Dieu des langues de poulpes
- Messages : 24696
- Inscription : mer. juil. 12, 2006 4:41 pm
- Localisation : (tout près de) Genève
- Contact :
Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World
punaise, tu fais un petit compliment, Emöjk dit "oh bah merci" et vlan! il ten recolle une tartine de plus belle.
Je garderai donc pour moi le florilège enthousiaste que je m'apprêtais à lancer de peur de surcharger le topic et faire sauter le fofo...
mais que c'est chouette à lire, 'sti !
Je garderai donc pour moi le florilège enthousiaste que je m'apprêtais à lancer de peur de surcharger le topic et faire sauter le fofo...
mais que c'est chouette à lire, 'sti !
Mon blog: http://www.udo-prod.com avec La Superclique gratuite et les Aventures Spears & Sandals d'Agôn !
-
- Envoyé de la Source
- Messages : 4543
- Inscription : dim. sept. 11, 2005 9:46 pm
- Localisation : Paris 20e
Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World
Puisque c'est comme ça j'en remets une couche
(j'ai aucun mérite, j'avais tout tapé pendant mes vacances...)
Go out on a bang
Le lendemain, RICHARD passe la journée à fabriquer des explosifs dans la baignoire de leur appartement. Lassé qu’il ne se passe rien, dépassé par la nouvelle de son infection, il a décidé d’aller faire sauter le temple. Ses camarades tendent à être d’accord ; Shugoran, ou (selon le FBI et la DEA) de vulgaires imitateurs déguisés ont encore frappé cette nuit, et la population est au bord du soulèvement. La seule bonne nouvelle, c’est que parmi les victimes se trouvait Cho Chu-Tsao ; comme les autres, son corps est retrouvé près du temple, les poumons à l’air. Sang El-Poh Berg devient de facto l’ennemi numéro un.
Dans l’après-midi, le matériel de test promis par ROOK arrive à l’appartement. Il est marqué dessus « ne pas ouvrir seul » ; aussi RICHARD attend-il ses camarades, à la fin de la journée. Jouant cartes sur tables, il leur annonce être infecté par une matière vraisemblablement extra-terrestre ; et il est possible qu’eux deux soient infectés aussi.
Le matériel de test consiste en un liquide bleu, en trois doses, et un vaporisateur. Les Agents sont sommés, à tour de rôle, de se déshabiller afin qu’un des deux autres leur répande le liquide sur le corps. Là où la protomatière à trouvé refuge, la peau brillera d’un beau bleu après vaporisation… RICHARD décide de passer en premier, aidé de RANDOM. Il se déshabille, se fait vaporiser… Et constate avec horreur que son corps tout entier devient bleuté. Lorsqu’il sort de la salle de bains, il est tremblant, et avale aussitôt une poignée de médicaments pour se calmer. Puis il s’effondre sur le canapé, sans un mot. Pendant ce temps, RANDOM se fait tester par une RHONDA hésitante, puis c’est l’inverse ; RHONDA répugne quelque peu à se déshabiller devant son collègue, mais elle n’a pas le choix. Au final, les deux sont complètement sains : seul RICHARD est atteint.
Après cette difficile épreuve, les Agents passent à l’action. RICHARD a fabriqué quatre détonateurs, et il compte aller les placer dans le temple pendant que ses amis font le guet dans une voiture, non loin. Ils attendent que la nuit tombe, puis se rendent sur les lieux. D’après les renseignements de RANDOM, la ronde des policiers (une bonne dizaine sur les lieux, plus une dizaine en patrouille) est relevée vers 2 heures ; RICHARD profite de l’occasion pour se faufiler dans le temple sans être vu, et poser ses charges. Puis il attend patiemment qu’on lui signale que la voie est libre.
Pendant ce temps, dans la voiture, RHONDA et RANDOM montent la garde, en évitant de repenser au fait qu’ils se sont vus nus il y a de cela quelques heures. L’ambiance est plutôt malaisée… Jusqu’à ce que RANDOM aperçoive, au bout de la rue, une forme humanoïde de plus de deux mètres, dotée d’une trompe, qui passe lentement. Il se tasse dans la voiture, mais heureusement la créature passe son chemin… Jusqu’à ce qu’une deuxième, en tous points identiques, se mette à remonter la rue pour se diriger vers eux. Les deux Agents se cachent du mieux qu’ils peuvent, terrorisés, et échappent à la vigilance du Shugoran, qui passe juste à côté d’eux sans les remarquer. Une fois le danger passé, RANDOM sort de la boîte à gants une flasque d’alcool qu’il gardait pour les coups durs, et en prend une bonne rasade ; tant pis pour sa sobriété. RHONDA n’ose pas l’en empêcher, étant elle-même rongée par un certain nombre de vieux démons…
Il est trois heures du matin, et RICHARD est toujours en planque. Il entend soudain les policiers s’agiter : une des patrouilles est apparemment en train de se faire attaquer. Il entend des bruits de bottes au pas de course, une fusillade de plusieurs minutes, et puis plus rien. Décidant de profiter de l’occasion, il revêt ses lunettes de vision nocturne et s’engouffre dans le tunnel menant à la cave. Juste avant d’arriver à celle-ci, il lance une grenade aveuglante, puis profite de l’explosion pour s’enfuir dans la nuit. Aussitôt hors de danger et la voiture de RHONDA rejointe, il appuie sur les détonateurs, et esquisse un mince sourire au bruit de la lourde explosion qui s’ensuit.

Go out on a bang
Le lendemain, RICHARD passe la journée à fabriquer des explosifs dans la baignoire de leur appartement. Lassé qu’il ne se passe rien, dépassé par la nouvelle de son infection, il a décidé d’aller faire sauter le temple. Ses camarades tendent à être d’accord ; Shugoran, ou (selon le FBI et la DEA) de vulgaires imitateurs déguisés ont encore frappé cette nuit, et la population est au bord du soulèvement. La seule bonne nouvelle, c’est que parmi les victimes se trouvait Cho Chu-Tsao ; comme les autres, son corps est retrouvé près du temple, les poumons à l’air. Sang El-Poh Berg devient de facto l’ennemi numéro un.
Dans l’après-midi, le matériel de test promis par ROOK arrive à l’appartement. Il est marqué dessus « ne pas ouvrir seul » ; aussi RICHARD attend-il ses camarades, à la fin de la journée. Jouant cartes sur tables, il leur annonce être infecté par une matière vraisemblablement extra-terrestre ; et il est possible qu’eux deux soient infectés aussi.
Le matériel de test consiste en un liquide bleu, en trois doses, et un vaporisateur. Les Agents sont sommés, à tour de rôle, de se déshabiller afin qu’un des deux autres leur répande le liquide sur le corps. Là où la protomatière à trouvé refuge, la peau brillera d’un beau bleu après vaporisation… RICHARD décide de passer en premier, aidé de RANDOM. Il se déshabille, se fait vaporiser… Et constate avec horreur que son corps tout entier devient bleuté. Lorsqu’il sort de la salle de bains, il est tremblant, et avale aussitôt une poignée de médicaments pour se calmer. Puis il s’effondre sur le canapé, sans un mot. Pendant ce temps, RANDOM se fait tester par une RHONDA hésitante, puis c’est l’inverse ; RHONDA répugne quelque peu à se déshabiller devant son collègue, mais elle n’a pas le choix. Au final, les deux sont complètement sains : seul RICHARD est atteint.
Après cette difficile épreuve, les Agents passent à l’action. RICHARD a fabriqué quatre détonateurs, et il compte aller les placer dans le temple pendant que ses amis font le guet dans une voiture, non loin. Ils attendent que la nuit tombe, puis se rendent sur les lieux. D’après les renseignements de RANDOM, la ronde des policiers (une bonne dizaine sur les lieux, plus une dizaine en patrouille) est relevée vers 2 heures ; RICHARD profite de l’occasion pour se faufiler dans le temple sans être vu, et poser ses charges. Puis il attend patiemment qu’on lui signale que la voie est libre.
Pendant ce temps, dans la voiture, RHONDA et RANDOM montent la garde, en évitant de repenser au fait qu’ils se sont vus nus il y a de cela quelques heures. L’ambiance est plutôt malaisée… Jusqu’à ce que RANDOM aperçoive, au bout de la rue, une forme humanoïde de plus de deux mètres, dotée d’une trompe, qui passe lentement. Il se tasse dans la voiture, mais heureusement la créature passe son chemin… Jusqu’à ce qu’une deuxième, en tous points identiques, se mette à remonter la rue pour se diriger vers eux. Les deux Agents se cachent du mieux qu’ils peuvent, terrorisés, et échappent à la vigilance du Shugoran, qui passe juste à côté d’eux sans les remarquer. Une fois le danger passé, RANDOM sort de la boîte à gants une flasque d’alcool qu’il gardait pour les coups durs, et en prend une bonne rasade ; tant pis pour sa sobriété. RHONDA n’ose pas l’en empêcher, étant elle-même rongée par un certain nombre de vieux démons…
Il est trois heures du matin, et RICHARD est toujours en planque. Il entend soudain les policiers s’agiter : une des patrouilles est apparemment en train de se faire attaquer. Il entend des bruits de bottes au pas de course, une fusillade de plusieurs minutes, et puis plus rien. Décidant de profiter de l’occasion, il revêt ses lunettes de vision nocturne et s’engouffre dans le tunnel menant à la cave. Juste avant d’arriver à celle-ci, il lance une grenade aveuglante, puis profite de l’explosion pour s’enfuir dans la nuit. Aussitôt hors de danger et la voiture de RHONDA rejointe, il appuie sur les détonateurs, et esquisse un mince sourire au bruit de la lourde explosion qui s’ensuit.
J'écris des mini-JdR par dizaines !
-
- Envoyé de la Source
- Messages : 4543
- Inscription : dim. sept. 11, 2005 9:46 pm
- Localisation : Paris 20e
Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World
Week-end de repos
Le lendemain, la plupart des journaux locaux font leurs gros titres sur l’explosion qui a secoué le quartier asiatique. Un terroriste avait planté 50 kilos d’explosifs, mais heureusement seulement un quart a fonctionné ; le temple récemment découvert a été enseveli sous les décombres, et six policiers sont morts dans l’écroulement. De plus (et ce n’est pas dans les journaux), une curieuse créature, au corps recouvert d’écailles et munie d’une immense trompe, a été abattue après que les policiers l’ont criblée d’une trentaine de balles. Elle a cependant eu le temps d’en tuer une demi-douzaine avant de s’effondrer. Inutile de dire que toutes les agences concernées par l’affaire sont surexcitées, et attendent de pied ferme l’autopsie pour déterminer la nature exacte de cette créature, qui, à n’en pas douter, est responsable des meurtres de coréens. La deuxième créature, d’ailleurs, aperçue par RANDOM et RHONDA, court toujours et a commis de nouveaux meurtres cette nuit.
Cette attente sera en vain : dans la matinée, une poignée d’officiels débarquent à Los Angeles. Ils appartiennent à l'armée de terre et déclarent l’enquête sous leur juridiction, pour cause de secret militaire.. Ils prennent la suite des opérations, et opèrent sous le secret total. Le FBI et la DEA sont noirs de colère, mais ils ne peuvent rien faire… A présent que tout leur travail sert à un autre, ils ne peuvent que se rabattre sur la préparation du raid sur l’île de GAPI, qui devrait avoir lieu dans deux ou trois jours.
ROOK informe les Agents que la division de l'armée envoyée sur place appartient sans nul doute à MAJESTIC-12 ; aussi sont-ils sommés de faire profil bas tant que leurs ennemis sont sur place. Il va faire tout son possible pour que les Agents soient impliqués dans le raid, si possible avec le concours d’une ou deux cellules DELTA GREEN supplémentaires. En attendant, ils ont le week-end libre.
RHONDA, qui a passé la dernière nuit sous médicaments, pour ne pas rêver à nouveau de son oiseau, décide d’en profiter pour prendre un vol vers le Dakota du Nord, et se confronter à Michael Grunning. Elle laisse à Los Angeles RICHARD et RANDOM, qui comptent bien passer le gros du week-end à s’abrutir d’anxiolytiques et d’alcool, respectivement.
Elle n’a aucun mal à retrouver Grunning une fois sur place ; après tout, elle a longuement assemblé les pièces de son dossier, et connaît presque tout de sa vie actuelle. Elle attend qu’il sorte de l’université, enfourchant son vélo pour rentrer chez lui, pour lui barrer la route. Le cœur battant, elle attend qu’il la reconnaisse, mais rien ne se passe… Elle lui demande alors si son visage lui dit quelque chose, mais il est vite plus apeuré par elle qu’autre chose. Se résignant, elle lui laisse sa carte « au cas où la mémoire lui revient », puis le laisse partir, dépitée. Elle reprend l’avion, mécaniquement… Et au moment où le sommeil vient, décide de ne pas prendre de médicaments. Au moins essaiera-t-elle de toucher deux mots à ce fichu oiseau, lui demander pourquoi voir Grunning était si important, puisque ça n’a rien donné…
Elle se réveille brusquement lorsque l’hôtesse lui demande quel plat elle souhaite manger. Elle commande le poulet, ouvre sa barquette d’aluminium, et se retrouve nez à nez avec un oiseau orange. Celui-ci réitère son couplet sur ses collègues auxquels il ne faut pas faire confiance (après tout, ne l’ont-ils pas vue nue exprès pour l’humilier ?), et insiste sur le fait que Grunning est un élément clef. Bien sûr qu’il se rappelle de tout, il a simplement menti ! Il faut aller le voir avant qu’il ne soit trop tard…
Lorsque RHONDA se réveille bel et bien, elle se trouve dans une salle d’interrogatoire de police. L’officier en face d’elle semble passablement énervé. En recollant les morceaux d’après ce qu’il dit, elle comprend qu’elle s’est brusquement levée de son siège après son rêve, et qu’elle a essayé d’ouvrir une des portes de l’avion « pour aller retrouver Michael Grunning ». Elle a immédiatement été arrêtée, et cela faisait dix minutes qu’on l’interrogeait, sans succès. Grunning a été contacté par téléphone, et confirme qu’une certaine Sandra O’Brien est venue le voir cet après-midi, mais il n’a pas bien compris ce qu’elle voulait, il ne l’a jamais vue auparavant. En outre, le FBI a été prévenu et est en route pour venir la récupérer. Nul doute qu’ils seront très intéressés par toute cette histoire…
À suivre
Le lendemain, la plupart des journaux locaux font leurs gros titres sur l’explosion qui a secoué le quartier asiatique. Un terroriste avait planté 50 kilos d’explosifs, mais heureusement seulement un quart a fonctionné ; le temple récemment découvert a été enseveli sous les décombres, et six policiers sont morts dans l’écroulement. De plus (et ce n’est pas dans les journaux), une curieuse créature, au corps recouvert d’écailles et munie d’une immense trompe, a été abattue après que les policiers l’ont criblée d’une trentaine de balles. Elle a cependant eu le temps d’en tuer une demi-douzaine avant de s’effondrer. Inutile de dire que toutes les agences concernées par l’affaire sont surexcitées, et attendent de pied ferme l’autopsie pour déterminer la nature exacte de cette créature, qui, à n’en pas douter, est responsable des meurtres de coréens. La deuxième créature, d’ailleurs, aperçue par RANDOM et RHONDA, court toujours et a commis de nouveaux meurtres cette nuit.
Cette attente sera en vain : dans la matinée, une poignée d’officiels débarquent à Los Angeles. Ils appartiennent à l'armée de terre et déclarent l’enquête sous leur juridiction, pour cause de secret militaire.. Ils prennent la suite des opérations, et opèrent sous le secret total. Le FBI et la DEA sont noirs de colère, mais ils ne peuvent rien faire… A présent que tout leur travail sert à un autre, ils ne peuvent que se rabattre sur la préparation du raid sur l’île de GAPI, qui devrait avoir lieu dans deux ou trois jours.
ROOK informe les Agents que la division de l'armée envoyée sur place appartient sans nul doute à MAJESTIC-12 ; aussi sont-ils sommés de faire profil bas tant que leurs ennemis sont sur place. Il va faire tout son possible pour que les Agents soient impliqués dans le raid, si possible avec le concours d’une ou deux cellules DELTA GREEN supplémentaires. En attendant, ils ont le week-end libre.
RHONDA, qui a passé la dernière nuit sous médicaments, pour ne pas rêver à nouveau de son oiseau, décide d’en profiter pour prendre un vol vers le Dakota du Nord, et se confronter à Michael Grunning. Elle laisse à Los Angeles RICHARD et RANDOM, qui comptent bien passer le gros du week-end à s’abrutir d’anxiolytiques et d’alcool, respectivement.
Elle n’a aucun mal à retrouver Grunning une fois sur place ; après tout, elle a longuement assemblé les pièces de son dossier, et connaît presque tout de sa vie actuelle. Elle attend qu’il sorte de l’université, enfourchant son vélo pour rentrer chez lui, pour lui barrer la route. Le cœur battant, elle attend qu’il la reconnaisse, mais rien ne se passe… Elle lui demande alors si son visage lui dit quelque chose, mais il est vite plus apeuré par elle qu’autre chose. Se résignant, elle lui laisse sa carte « au cas où la mémoire lui revient », puis le laisse partir, dépitée. Elle reprend l’avion, mécaniquement… Et au moment où le sommeil vient, décide de ne pas prendre de médicaments. Au moins essaiera-t-elle de toucher deux mots à ce fichu oiseau, lui demander pourquoi voir Grunning était si important, puisque ça n’a rien donné…
Elle se réveille brusquement lorsque l’hôtesse lui demande quel plat elle souhaite manger. Elle commande le poulet, ouvre sa barquette d’aluminium, et se retrouve nez à nez avec un oiseau orange. Celui-ci réitère son couplet sur ses collègues auxquels il ne faut pas faire confiance (après tout, ne l’ont-ils pas vue nue exprès pour l’humilier ?), et insiste sur le fait que Grunning est un élément clef. Bien sûr qu’il se rappelle de tout, il a simplement menti ! Il faut aller le voir avant qu’il ne soit trop tard…
Lorsque RHONDA se réveille bel et bien, elle se trouve dans une salle d’interrogatoire de police. L’officier en face d’elle semble passablement énervé. En recollant les morceaux d’après ce qu’il dit, elle comprend qu’elle s’est brusquement levée de son siège après son rêve, et qu’elle a essayé d’ouvrir une des portes de l’avion « pour aller retrouver Michael Grunning ». Elle a immédiatement été arrêtée, et cela faisait dix minutes qu’on l’interrogeait, sans succès. Grunning a été contacté par téléphone, et confirme qu’une certaine Sandra O’Brien est venue le voir cet après-midi, mais il n’a pas bien compris ce qu’elle voulait, il ne l’a jamais vue auparavant. En outre, le FBI a été prévenu et est en route pour venir la récupérer. Nul doute qu’ils seront très intéressés par toute cette histoire…
À suivre
J'écris des mini-JdR par dizaines !
-
- Envoyé de la Source
- Messages : 4543
- Inscription : dim. sept. 11, 2005 9:46 pm
- Localisation : Paris 20e
Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World
TIGER TRANSIT #4 // 15 Minutes To Live
Later, dogs howl
Un des collègues de RHONDA finit par venir la chercher à l'aéroport. Il la raccompagne chez elle, dans un silence de plomb... Devant sa porte, il lui annonce qu'elle est assignée à deux semaines de vacances forcées (elle ne participera donc pas au raid), et qu'au terme de ces deux semaines, une évaluation psychologique déterminera son retour ou non au FBI. Déboussolée, RHONDA se met immédiatement au lit, non sans avoir pris des cachets pour éviter des rêves bizarres. A des kilomètres de là, RANDOM et RICHARD vont également se coucher, le premier avec une bonne dose de whisky, le second avec quelques anxiolytiques.
Le lendemain, lundi, c'est le branle-bas de combat, dans un mal de tête général. Les supérieurs de RANDOM l'informent que l'armée a exprimé un très grand intérêt pour leur raid imminent ; comme ni la DEA ni le FBI n'ont envie de se faire marcher sur les pieds, ils ont décidé de déclencher le raid ce soir, à 1830 heures. RANDOM est donc sommé de passer la journée au bureau pour peaufiner les derniers détails, puis de se rendre à l'heure du rendez-vous sur une plage non loin de Los Angeles. Le raid se fera à la fois par hélicoptère et par bateau, et il prendra place sur ces derniers. De même, RICHARD reçoit un message de ROOK : celui-ci a tiré des ficelles pour que l'Agent participe au raid en tant que "consultant stratégique". Ce seront des agents de la CIA qui effectueront l'assaut à proprement parler (puisque le FBI n'a pas juridiction), il passera donc l'après-midi avec quelques pontes pour discuter stratégie. Pendant le raid, il sera sur la plage, mais ne devrait pas en bouger. De plus, ROOK a mobilisé la Cellule Y, d'habitude travaillant en Arizona. Vu les problèmes récents de RHONDA, elle restera également à terre, et aura pour tache difficile de coordonner les actions de ses collègues avec celles des Agents YANN, YOKO et YVES. ROOK laisse le soin à sa Cellule d'organiser meetings et détails techniques, le tout avant 18h30... Il est 10h.
RHONDA prend immédiatement la route pour Los Angeles (souvenez-vous, elle habite à Bakersfield). RANDOM part au boulot, laissant RICHARD tout seul. Celui-ci tourne un peu en rond dans l'appartement, jusqu'à ce qu'il entende un grattement à la porte... Il va ouvrir, mais il n'y a personne dans le couloir. En refermant la porte et se retournant, il se retrouve pourtant face à face avec un Chasseur de Tindass ! Il a à peine le temps de faire un saut de côté que le Chasseur se jette sur lui, le manque, et traverse le mur. RICHARD se relève en sueur, et n'a pas le temps de réfléchir qu'un nouveau grattement se fait entendre du côté du balcon. Il attrape le premier objet lourd qui lui tombe sous la main, va voir du côté du balcon, et aperçoit le Chasseur à l'extérieur. Méfiant, il commence à reculer, mais le Chasseur ne l'attend pas, et saute à travers la vitre (sans que celle-ci ne se brise) pour se mettre à sa poursuite. Abandonnant tout sang-froid, RICHARD se précipite alors hors de l'appartement. Il fait une centaine de mètres en courant dans la rue, avant de s'assurer qu'il n'est pas suivi par la créature ; puis il déambule dans les rues, n'ayant aucune envie de revenir seul à l'appartement, quand bien même celui-ci était censé être protégé par le plâtrage systématique des angles.
RHONDA finit par arriver à Los Angeles, et accompagne RICHARD à l'appartement, où ils s'assurent que le Chasseur n'est plus là. Puis RICHARD se rend à son rendez-vous avec les officiels de la CIA, pendant que RHONDA se pose à un café pour réfléchir à l'organisation du raid, versant DELTA GREEN. Elle n'y est pas installée depuis dix minutes qu'une femme d'environ quarante ans, le visage dur, les gestes précis, se pose à sa table sans invitation. "Vous devriez prendre plus de précautions", dit-elle, "je vous ai suivie pendant une demi-heure sans aucun problème". Puis elle tend sa main à RHONDA : "Agent YOKO, enchantée".
Later, dogs howl
Un des collègues de RHONDA finit par venir la chercher à l'aéroport. Il la raccompagne chez elle, dans un silence de plomb... Devant sa porte, il lui annonce qu'elle est assignée à deux semaines de vacances forcées (elle ne participera donc pas au raid), et qu'au terme de ces deux semaines, une évaluation psychologique déterminera son retour ou non au FBI. Déboussolée, RHONDA se met immédiatement au lit, non sans avoir pris des cachets pour éviter des rêves bizarres. A des kilomètres de là, RANDOM et RICHARD vont également se coucher, le premier avec une bonne dose de whisky, le second avec quelques anxiolytiques.
Le lendemain, lundi, c'est le branle-bas de combat, dans un mal de tête général. Les supérieurs de RANDOM l'informent que l'armée a exprimé un très grand intérêt pour leur raid imminent ; comme ni la DEA ni le FBI n'ont envie de se faire marcher sur les pieds, ils ont décidé de déclencher le raid ce soir, à 1830 heures. RANDOM est donc sommé de passer la journée au bureau pour peaufiner les derniers détails, puis de se rendre à l'heure du rendez-vous sur une plage non loin de Los Angeles. Le raid se fera à la fois par hélicoptère et par bateau, et il prendra place sur ces derniers. De même, RICHARD reçoit un message de ROOK : celui-ci a tiré des ficelles pour que l'Agent participe au raid en tant que "consultant stratégique". Ce seront des agents de la CIA qui effectueront l'assaut à proprement parler (puisque le FBI n'a pas juridiction), il passera donc l'après-midi avec quelques pontes pour discuter stratégie. Pendant le raid, il sera sur la plage, mais ne devrait pas en bouger. De plus, ROOK a mobilisé la Cellule Y, d'habitude travaillant en Arizona. Vu les problèmes récents de RHONDA, elle restera également à terre, et aura pour tache difficile de coordonner les actions de ses collègues avec celles des Agents YANN, YOKO et YVES. ROOK laisse le soin à sa Cellule d'organiser meetings et détails techniques, le tout avant 18h30... Il est 10h.
RHONDA prend immédiatement la route pour Los Angeles (souvenez-vous, elle habite à Bakersfield). RANDOM part au boulot, laissant RICHARD tout seul. Celui-ci tourne un peu en rond dans l'appartement, jusqu'à ce qu'il entende un grattement à la porte... Il va ouvrir, mais il n'y a personne dans le couloir. En refermant la porte et se retournant, il se retrouve pourtant face à face avec un Chasseur de Tindass ! Il a à peine le temps de faire un saut de côté que le Chasseur se jette sur lui, le manque, et traverse le mur. RICHARD se relève en sueur, et n'a pas le temps de réfléchir qu'un nouveau grattement se fait entendre du côté du balcon. Il attrape le premier objet lourd qui lui tombe sous la main, va voir du côté du balcon, et aperçoit le Chasseur à l'extérieur. Méfiant, il commence à reculer, mais le Chasseur ne l'attend pas, et saute à travers la vitre (sans que celle-ci ne se brise) pour se mettre à sa poursuite. Abandonnant tout sang-froid, RICHARD se précipite alors hors de l'appartement. Il fait une centaine de mètres en courant dans la rue, avant de s'assurer qu'il n'est pas suivi par la créature ; puis il déambule dans les rues, n'ayant aucune envie de revenir seul à l'appartement, quand bien même celui-ci était censé être protégé par le plâtrage systématique des angles.
RHONDA finit par arriver à Los Angeles, et accompagne RICHARD à l'appartement, où ils s'assurent que le Chasseur n'est plus là. Puis RICHARD se rend à son rendez-vous avec les officiels de la CIA, pendant que RHONDA se pose à un café pour réfléchir à l'organisation du raid, versant DELTA GREEN. Elle n'y est pas installée depuis dix minutes qu'une femme d'environ quarante ans, le visage dur, les gestes précis, se pose à sa table sans invitation. "Vous devriez prendre plus de précautions", dit-elle, "je vous ai suivie pendant une demi-heure sans aucun problème". Puis elle tend sa main à RHONDA : "Agent YOKO, enchantée".
J'écris des mini-JdR par dizaines !
- Ackinty
- Ascendant
- Messages : 1646
- Inscription : dim. sept. 13, 2009 3:27 pm
- Contact :
Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World
Les pauvres, j'ose même pas imaginer la pression sur les joueurs... C'est un vrai régal à lire en tout cas ! 

"Genre, c'est pas nécessairement des trucs de narrativistes végans pro-justice sociale ni rien." (Pogorzelski)
"Minecraft, c'est le Dogs in The Vineyard du jeux video" (FibreTigre)
"Minecraft, c'est le Dogs in The Vineyard du jeux video" (FibreTigre)
-
- Envoyé de la Source
- Messages : 4543
- Inscription : dim. sept. 11, 2005 9:46 pm
- Localisation : Paris 20e
Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World
Meet Cell Y
YOKO fait rapidement les présentations de son équipe : elle travaille au FBI, et sera donc présente sur la plage pendant le raid. L'Agent YVES est un baroudeur de la CIA, il fera partie de l'équipe de terrain ; dans le meilleur des cas, il pourra porter assistance à RANDOM si besoin est. Quant à YANN, il travaille à l'IRS et n'a donc que très peu de rapport avec le raid de ce soir : il aidera donc RHONDA pour coordonner les équipes. Cette dernière résume à YOKO les tenants et aboutissants de l'affaire, en omettant bien entendu les problèmes personnels de l'équipe. Elle ne lui dit pas non plus pourquoi elle ne participera pas au raid... YOKO prend tout en note sur un petit carnet, et finit son café entre deux remarques désobligeantes. Puis les Agents échangent les numéros de téléphones des deux Cellules, ce qui pourrait être considéré comme une rupture de protocole, mais s'impose vu les circonstances.
RHONDA reste un moment seule au café, ruminant sur sa conversation avec YOKO, et se demandant comment elle va coordonner des Agents qui seront déjà pris en charge côté officiel. Elle est tirée de ses réflexions par un appel de l'Agent YANN, souhaitant la rencontrer dès que possible, le temps jouant contre eux. Dix minutes plus tard, le voilà qui débarque à son tour au café, à bord d'une moto rutilante. Tout sourire, la trentaine, pas très beau mais très affable, YANN propose à RHONDA de l'emmener à l'hôtel... Pas pour ce qu'elle pense, mais pour pouvoir tranquillement superviser les équipes. Il propose de laisser les Agents garder leur propre téléphone portable, ce qui sera plus simple que de pirater une fréquence gouvernementale en quelques heures. Pendant que les autres se mouilleront les fesses, RHONDA et YANN pourront tranquillement manger des pizzas et rester à l'écoute... Cela semble un bon plan. YANN enfourche de nouveau sa moto, RHONDA monte dans sa voiture, et tous deux se rendent à l'hôtel pour mettre sur pied leur QG.
We Are Go
Le soir arrive, et les Agents se rendent tous au point de rendez-vous, au large de Los Angeles. FBI, CIA et DEA sont au rendez-vous, beaucoup de gros pontes assemblés sous la même grande tente en plastique blanc, le long de la côte. Ce seront les compagnons de jeux de RICHARD pendant toute la soirée : pas vraiment sa tasse de thé, mais il n'a pas le choix. Au moins pourra-t-il s'assurer que les officiels ne mettent pas leur nez dans des choses pleines de tentacules...
RANDOM, de son côté, monte à bord d'un des trois bateaux présents sur la plage, croisant en passant le regard d'une véritable montagne de muscles, un regard froid et sans passion, un regard qui le salue d'un léger haussement de sourcil : sans doute l'Agent YVES. Il monte dans le même bateau que le sien, sans lui adresser un mot, et tous deux regardent les hélicoptères s'élancer vers l'océan, 10 minutes avant le départ de leur bateau, comme prévu.
Une heure monotone sur les flots plus tard, les Agents arrivent en vue de l'île détenue par GAPI. C'est alors que sous la tente, l'un des agents assigné aux radars signale à ses chefs l'arrivée d'un large bateau par le sud ; d'après les photos satellites, il s'agit d'un bateau de marchandises, avec au moins 7 hommes armés sur le pont. RICHARD décide de ne pas modifier le cours du raid : les agents prendront le contrôle de l'île le plus rapidement possible, puis se cacheront pour réserver un accueil digne de ce nom à ces visiteurs imprévus...
Les hélicoptères arrivent au-dessus de l'île, et larguent leurs troupes, qui ne rencontrent aucune résistance notable. Puis RANDOM et YVES débarquent par bateau avec le reste des agents, et rejoignent les employés de GAPI qui se sont tous constitués prisonniers. Aucun d'entre eux n'est armé, et ils semblent prêts à coopérer.
Les agents prennent ensuite position à différents endroits de l'île, pour avoir le maximum d'angles de tirs possibles sur le bateau qui arrive. RANDOM et YVES ne restent cependant pas sur place ; avec une poignée d'autres agents, ils se dirigent vers le bâtiment principal de l'île, un large laboratoire. Quelques autres équipes commencent à fouiller les quartiers d'habitation du personnel. Alors qu'ils arrivent aux portes du laboratoire, les Agents entendent des coups de feu éclater du côté du bateau de marchandises, qui vient de débarquer. D'après les transmissions que reçoit RICHARD, les 7 hommes armés sur le pont tenaient en joue une demi-douzaines de personnes, qu'ils ont abattues avant de faire feu sur les agents. Ils ont rapidement été maîtrisés, et tous éliminés. En fouillant le bateau, les agents trouvent d'autres corps, exécutés bien avant l'arrivée du bateau... Des corps qui ont tout l'air d'être ceux des marins pilotant le bateau.
YOKO fait rapidement les présentations de son équipe : elle travaille au FBI, et sera donc présente sur la plage pendant le raid. L'Agent YVES est un baroudeur de la CIA, il fera partie de l'équipe de terrain ; dans le meilleur des cas, il pourra porter assistance à RANDOM si besoin est. Quant à YANN, il travaille à l'IRS et n'a donc que très peu de rapport avec le raid de ce soir : il aidera donc RHONDA pour coordonner les équipes. Cette dernière résume à YOKO les tenants et aboutissants de l'affaire, en omettant bien entendu les problèmes personnels de l'équipe. Elle ne lui dit pas non plus pourquoi elle ne participera pas au raid... YOKO prend tout en note sur un petit carnet, et finit son café entre deux remarques désobligeantes. Puis les Agents échangent les numéros de téléphones des deux Cellules, ce qui pourrait être considéré comme une rupture de protocole, mais s'impose vu les circonstances.
RHONDA reste un moment seule au café, ruminant sur sa conversation avec YOKO, et se demandant comment elle va coordonner des Agents qui seront déjà pris en charge côté officiel. Elle est tirée de ses réflexions par un appel de l'Agent YANN, souhaitant la rencontrer dès que possible, le temps jouant contre eux. Dix minutes plus tard, le voilà qui débarque à son tour au café, à bord d'une moto rutilante. Tout sourire, la trentaine, pas très beau mais très affable, YANN propose à RHONDA de l'emmener à l'hôtel... Pas pour ce qu'elle pense, mais pour pouvoir tranquillement superviser les équipes. Il propose de laisser les Agents garder leur propre téléphone portable, ce qui sera plus simple que de pirater une fréquence gouvernementale en quelques heures. Pendant que les autres se mouilleront les fesses, RHONDA et YANN pourront tranquillement manger des pizzas et rester à l'écoute... Cela semble un bon plan. YANN enfourche de nouveau sa moto, RHONDA monte dans sa voiture, et tous deux se rendent à l'hôtel pour mettre sur pied leur QG.
We Are Go
Le soir arrive, et les Agents se rendent tous au point de rendez-vous, au large de Los Angeles. FBI, CIA et DEA sont au rendez-vous, beaucoup de gros pontes assemblés sous la même grande tente en plastique blanc, le long de la côte. Ce seront les compagnons de jeux de RICHARD pendant toute la soirée : pas vraiment sa tasse de thé, mais il n'a pas le choix. Au moins pourra-t-il s'assurer que les officiels ne mettent pas leur nez dans des choses pleines de tentacules...
RANDOM, de son côté, monte à bord d'un des trois bateaux présents sur la plage, croisant en passant le regard d'une véritable montagne de muscles, un regard froid et sans passion, un regard qui le salue d'un léger haussement de sourcil : sans doute l'Agent YVES. Il monte dans le même bateau que le sien, sans lui adresser un mot, et tous deux regardent les hélicoptères s'élancer vers l'océan, 10 minutes avant le départ de leur bateau, comme prévu.
Une heure monotone sur les flots plus tard, les Agents arrivent en vue de l'île détenue par GAPI. C'est alors que sous la tente, l'un des agents assigné aux radars signale à ses chefs l'arrivée d'un large bateau par le sud ; d'après les photos satellites, il s'agit d'un bateau de marchandises, avec au moins 7 hommes armés sur le pont. RICHARD décide de ne pas modifier le cours du raid : les agents prendront le contrôle de l'île le plus rapidement possible, puis se cacheront pour réserver un accueil digne de ce nom à ces visiteurs imprévus...
Les hélicoptères arrivent au-dessus de l'île, et larguent leurs troupes, qui ne rencontrent aucune résistance notable. Puis RANDOM et YVES débarquent par bateau avec le reste des agents, et rejoignent les employés de GAPI qui se sont tous constitués prisonniers. Aucun d'entre eux n'est armé, et ils semblent prêts à coopérer.
Les agents prennent ensuite position à différents endroits de l'île, pour avoir le maximum d'angles de tirs possibles sur le bateau qui arrive. RANDOM et YVES ne restent cependant pas sur place ; avec une poignée d'autres agents, ils se dirigent vers le bâtiment principal de l'île, un large laboratoire. Quelques autres équipes commencent à fouiller les quartiers d'habitation du personnel. Alors qu'ils arrivent aux portes du laboratoire, les Agents entendent des coups de feu éclater du côté du bateau de marchandises, qui vient de débarquer. D'après les transmissions que reçoit RICHARD, les 7 hommes armés sur le pont tenaient en joue une demi-douzaines de personnes, qu'ils ont abattues avant de faire feu sur les agents. Ils ont rapidement été maîtrisés, et tous éliminés. En fouillant le bateau, les agents trouvent d'autres corps, exécutés bien avant l'arrivée du bateau... Des corps qui ont tout l'air d'être ceux des marins pilotant le bateau.
J'écris des mini-JdR par dizaines !
-
- Envoyé de la Source
- Messages : 4543
- Inscription : dim. sept. 11, 2005 9:46 pm
- Localisation : Paris 20e
Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World
Hitting the fan
RANDOM et YVES, accompagnés d'agents de la CIA et de la DEA, font une rapide visite du bâtiment principal. Celui-ci consiste principalement en une série de petits laboratoires, où l'on semble fabriquer du Reverb en masse, à base de fleurs noires séchées et réduites en poudre. Il y a également plusieurs entrepôts où les fleurs et la drogue sont mises en caisses et expédiées. Plusieurs employés sont sur les lieux, mais aucun n'oppose de résistance, comme leurs collègues à l'extérieur. Ils se rendent calmement et sans opposition ; mais aucun signe de Lewis, le CEO de GAPI et Tiger Transit. YVES et RANDOM décident d'aller faire un tour dans sa villa, pendant que les agents officiels sont occupés ailleurs...
A peu près au même instant, RHONDA reçoit un appel de ROOK. C'est la première fois qu'il la contacte directement, c'est que l'heure est grave. Il vient d'apprendre qu'une délégation militaire est en route vers l'île ; selon ses informations, il s'agirait en réalité d'envoyés de MAJESTIC-12. Les Agents doivent quitter les lieux avant leur arrivée, sous peine d'emmerdements sans nom. RHONDA transmet immédiatement à ses collègues.
Dans la villa, YVES et RANDOM ne trouvent pas grand chose ; rien de louche, en tout cas... Jusqu'à ce que RANDOM manque trébucher sur le tapis du salon, et découvre une trappe menant vers la cave. Celle-ci ne présente aucun signe particulier, mais sous une porte adjacente on peut voir de la lumière, et RANDOM entend quelque chose comme un chant de l'autre côté... Il fait immédiatement signe à YVES qui, sans attendre, défonce la porte, surprend un invocateur en plein rituel, et lui colle deux balles en plein dans le crâne. Le cultiste tombe raide mort, lâchant son poignard sacrificiel ; ce n'est pas Lewis. RANDOM récupère rapidement quelques livres occultes garnissant les étagères de cette salle rituelle, pendant qu'YVES va chercher de l'essence dans un véhicule dehors, pour mettre le feu à la maison. C'est en remontant les escaliers de la cave que RANDOM l'entend : un grondement sourd, quelques craquements, et aussitôt des cris humains et des coups de feu. Lorsque YVEs revient à l'intérieur, il est pâle et balbutie quelque chose à propos d'arbres qui marchent et qui mangent les agents. C'est décidé, il faut partir d'ici au plus vite...
Pendant ce temps, RICHARD est en plein dans ses opérations stratégiques lorsqu'un pan de la tente se relève, laissant entrer deux généraux à la mine patibulaire. Ils n'y vont pas par quatre chemins : "messieurs, vous vous êtes bien amusés ; vous avez vingt minutes pour retirer vos agents avant que nos avions ne passent pour bombarder la zone." Ils n'ont pas l'air de rigoler du tout, et les dirigeants battent le rappel des troupes, un peu à contre-coeur... D'un autre côté, ils commencent à recevoir des appels désespérés des chefs d'équipe : les agents sont en train de se faire massacrer par une force inconnue. Tout le monde se rue aux bateaux, et ceux qui y parviennent vivants s'enfuient sans demander leur reste. Ceux qui n'ont pas pu monter à bord sont abandonnés par leurs coéquipiers, et d'après les bruits qu'entend RICHARD, meurent d'abominable façon.
C'est alors qu'il entend au dehors de sa tente les agents restés sur la plage pousser des cris d'effrois ; et dans le ciel, des hululements comme il n'en a jamais entendus...
RANDOM et YVES, accompagnés d'agents de la CIA et de la DEA, font une rapide visite du bâtiment principal. Celui-ci consiste principalement en une série de petits laboratoires, où l'on semble fabriquer du Reverb en masse, à base de fleurs noires séchées et réduites en poudre. Il y a également plusieurs entrepôts où les fleurs et la drogue sont mises en caisses et expédiées. Plusieurs employés sont sur les lieux, mais aucun n'oppose de résistance, comme leurs collègues à l'extérieur. Ils se rendent calmement et sans opposition ; mais aucun signe de Lewis, le CEO de GAPI et Tiger Transit. YVES et RANDOM décident d'aller faire un tour dans sa villa, pendant que les agents officiels sont occupés ailleurs...
A peu près au même instant, RHONDA reçoit un appel de ROOK. C'est la première fois qu'il la contacte directement, c'est que l'heure est grave. Il vient d'apprendre qu'une délégation militaire est en route vers l'île ; selon ses informations, il s'agirait en réalité d'envoyés de MAJESTIC-12. Les Agents doivent quitter les lieux avant leur arrivée, sous peine d'emmerdements sans nom. RHONDA transmet immédiatement à ses collègues.
Dans la villa, YVES et RANDOM ne trouvent pas grand chose ; rien de louche, en tout cas... Jusqu'à ce que RANDOM manque trébucher sur le tapis du salon, et découvre une trappe menant vers la cave. Celle-ci ne présente aucun signe particulier, mais sous une porte adjacente on peut voir de la lumière, et RANDOM entend quelque chose comme un chant de l'autre côté... Il fait immédiatement signe à YVES qui, sans attendre, défonce la porte, surprend un invocateur en plein rituel, et lui colle deux balles en plein dans le crâne. Le cultiste tombe raide mort, lâchant son poignard sacrificiel ; ce n'est pas Lewis. RANDOM récupère rapidement quelques livres occultes garnissant les étagères de cette salle rituelle, pendant qu'YVES va chercher de l'essence dans un véhicule dehors, pour mettre le feu à la maison. C'est en remontant les escaliers de la cave que RANDOM l'entend : un grondement sourd, quelques craquements, et aussitôt des cris humains et des coups de feu. Lorsque YVEs revient à l'intérieur, il est pâle et balbutie quelque chose à propos d'arbres qui marchent et qui mangent les agents. C'est décidé, il faut partir d'ici au plus vite...
Pendant ce temps, RICHARD est en plein dans ses opérations stratégiques lorsqu'un pan de la tente se relève, laissant entrer deux généraux à la mine patibulaire. Ils n'y vont pas par quatre chemins : "messieurs, vous vous êtes bien amusés ; vous avez vingt minutes pour retirer vos agents avant que nos avions ne passent pour bombarder la zone." Ils n'ont pas l'air de rigoler du tout, et les dirigeants battent le rappel des troupes, un peu à contre-coeur... D'un autre côté, ils commencent à recevoir des appels désespérés des chefs d'équipe : les agents sont en train de se faire massacrer par une force inconnue. Tout le monde se rue aux bateaux, et ceux qui y parviennent vivants s'enfuient sans demander leur reste. Ceux qui n'ont pas pu monter à bord sont abandonnés par leurs coéquipiers, et d'après les bruits qu'entend RICHARD, meurent d'abominable façon.
C'est alors qu'il entend au dehors de sa tente les agents restés sur la plage pousser des cris d'effrois ; et dans le ciel, des hululements comme il n'en a jamais entendus...
J'écris des mini-JdR par dizaines !
-
- Envoyé de la Source
- Messages : 4543
- Inscription : dim. sept. 11, 2005 9:46 pm
- Localisation : Paris 20e
Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World
Loyautés
RICHARD garde son sang-froid et décide de ne pas passer la tête à l'extérieur. Au bout de quelques minutes, les bruits s'estompent, et les occupants de la tente se risquent au-dehors : tout est normal, à part le fait que les trois quarts des agents présents sont complètement traumatisés. La plupart sont incapables de raconter ce qu'ils ont vu, mais plusieurs parlent d'insectes volants terrifiants. Quelques minutes plus tard, plusieurs camions peints de noir débarquent sur la plage : l'armée les a fait venir pour "le suivi psychologique des agents présents". Tous montent dedans, l'air un peu déboussolé, y compris l'Agent YOKO qui n'y peut pas grand chose.
Alors qu'il vient d'expliquer au général présent qu'il ne monterait pas dans les camions, puisqu'il n'avait aucune obligation envers l'armée (et que, en plus, il n'avait rien vu), RICHARD reçoit un appel de ROOK. Celui-ci l'exhorte de ne pas aller chercher RANDOM ; c'est trop dangereux, et mieux vaut perdre un Agent que plusieurs. RICHARD acquiesce, cela lui semble logique. Lorsque les bateaux débarquent un quart d'heure plus tard, venant grossir le rangs des agents au bord de la crise de nerfs, il n'y a aucun signe de RANDOM, ni de YVES... RICHARD rentre à l'appartement, un peu dépité, mais ce sont les risques du métier.
Sur le chemin, il est de nouveau appelé sur son téléphone, cette fois-ci par RHONDA, qui aimerait bien savoir où est leur collègue, qui ne donne plus de nouvelles. RICHARD lui fait part de la décision du chef, et lui indique qu'il l'approuve entièrement. YANN, qui espionne la conversation, n'est pas de cet avis. Il dit à RHONDA qu'il sait où trouver un bateau, qu'on peut y aller tout de suite pour sauver la peau de leurs collègues avant que MAJESTIC-12 ne les liquide. Pour RICHARD, l'île a été bombardée, il n'y a plus rien à faire... Et il indique à RHONDA qu'il tuera YANN si celui-ci tente une opération sauvetage.
RHONDA raccroche, et avant qu'elle n'ait eu le temps de réfléchir, YANN lui annonce qu'il part pour l'île, avec ou sans elle. Il lui indique un point de rendez-vous, mais ne l'attendra pas plus de dix minutes. A peine a-t-il quitté la chambre d'hôtel que RICHARD rappelle sa collègue, pour savoir quelle est sa décision : veut-elle sauver RANDOM, auquel cas il fera tout pour l'en empêcher, où obéir aux ordres ? RHONDA hésite, se mord les lèvres... Et finit par donner rendez-vous à RICHARD sur le ponton où l'attend YANN.
Vingt minutes plus tard, RICHARD arrive au ponton. Il a son arme à la main, et est prêt à tirer à la moindre incartade. Mais lorsqu'il arrive, seule RHONDA est là... Elle lui dit qu'elle lui a donné un faux point de rendez-vous, pour donner de l'avance à YANN. RICHARD, hors de lui, la gifle, puis remonte dans sa voiture et conduit à toute vitesse jusqu'à l'appartement. Lorsque RHONDA arrive finalement, il ne lui adresse pas un mot, préférant contempler sa bouteille de médicaments. L'ambiance est glaciale, et les deux Agents s'apprêtent à se mettre au lit dans un silence de plomb.
RICHARD garde son sang-froid et décide de ne pas passer la tête à l'extérieur. Au bout de quelques minutes, les bruits s'estompent, et les occupants de la tente se risquent au-dehors : tout est normal, à part le fait que les trois quarts des agents présents sont complètement traumatisés. La plupart sont incapables de raconter ce qu'ils ont vu, mais plusieurs parlent d'insectes volants terrifiants. Quelques minutes plus tard, plusieurs camions peints de noir débarquent sur la plage : l'armée les a fait venir pour "le suivi psychologique des agents présents". Tous montent dedans, l'air un peu déboussolé, y compris l'Agent YOKO qui n'y peut pas grand chose.
Alors qu'il vient d'expliquer au général présent qu'il ne monterait pas dans les camions, puisqu'il n'avait aucune obligation envers l'armée (et que, en plus, il n'avait rien vu), RICHARD reçoit un appel de ROOK. Celui-ci l'exhorte de ne pas aller chercher RANDOM ; c'est trop dangereux, et mieux vaut perdre un Agent que plusieurs. RICHARD acquiesce, cela lui semble logique. Lorsque les bateaux débarquent un quart d'heure plus tard, venant grossir le rangs des agents au bord de la crise de nerfs, il n'y a aucun signe de RANDOM, ni de YVES... RICHARD rentre à l'appartement, un peu dépité, mais ce sont les risques du métier.
Sur le chemin, il est de nouveau appelé sur son téléphone, cette fois-ci par RHONDA, qui aimerait bien savoir où est leur collègue, qui ne donne plus de nouvelles. RICHARD lui fait part de la décision du chef, et lui indique qu'il l'approuve entièrement. YANN, qui espionne la conversation, n'est pas de cet avis. Il dit à RHONDA qu'il sait où trouver un bateau, qu'on peut y aller tout de suite pour sauver la peau de leurs collègues avant que MAJESTIC-12 ne les liquide. Pour RICHARD, l'île a été bombardée, il n'y a plus rien à faire... Et il indique à RHONDA qu'il tuera YANN si celui-ci tente une opération sauvetage.
RHONDA raccroche, et avant qu'elle n'ait eu le temps de réfléchir, YANN lui annonce qu'il part pour l'île, avec ou sans elle. Il lui indique un point de rendez-vous, mais ne l'attendra pas plus de dix minutes. A peine a-t-il quitté la chambre d'hôtel que RICHARD rappelle sa collègue, pour savoir quelle est sa décision : veut-elle sauver RANDOM, auquel cas il fera tout pour l'en empêcher, où obéir aux ordres ? RHONDA hésite, se mord les lèvres... Et finit par donner rendez-vous à RICHARD sur le ponton où l'attend YANN.
Vingt minutes plus tard, RICHARD arrive au ponton. Il a son arme à la main, et est prêt à tirer à la moindre incartade. Mais lorsqu'il arrive, seule RHONDA est là... Elle lui dit qu'elle lui a donné un faux point de rendez-vous, pour donner de l'avance à YANN. RICHARD, hors de lui, la gifle, puis remonte dans sa voiture et conduit à toute vitesse jusqu'à l'appartement. Lorsque RHONDA arrive finalement, il ne lui adresse pas un mot, préférant contempler sa bouteille de médicaments. L'ambiance est glaciale, et les deux Agents s'apprêtent à se mettre au lit dans un silence de plomb.
J'écris des mini-JdR par dizaines !
-
- Envoyé de la Source
- Messages : 4543
- Inscription : dim. sept. 11, 2005 9:46 pm
- Localisation : Paris 20e
Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World
Remember me?
Si RICHARD traîne un peu avant d'aller se coucher, c'est parce qu'il se rappelle ce qu'il a vu lorsqu'il se dirigeait vers le lieu de rendez-vous, qu'il n'a pas osé révéler à RHONDA. En garant sa voiture un peu à distance, et alors qu'il s'apprêtait à voir YANN au loin, une silhouette l'a surpris sous un lampadaire... La silhouette d'un homme en très mauvais état, qui aurait dû être mort de ses blessures. Un homme qui n'aurait pas dû être là : Brent Jackson (voir FUTURE/PERFECT #2 // Chester, Ohio). RICHARD partit immédiatement en courant, horrifié de ce qu'il avait vu ; puis s'était repris et était revenu, pour retomber nez à nez avec Brent. Il lui avait alors vidé son chargeur méticuleusement dans le visage, et l'homme s'était effondré... Et lorsque RICHARD s'était approché du cadavre, celui-ci avait disparu. Les impacts de balles sur les murs et le sol laissaient à penser qu'il n'avait jamais été là.
Et maintenant, RICHARD ne peut pas dormir, parce qu'il vient d'appeler la compagnie de taxi de Chester, et que celle-ci lui a confirmé ce qu'il craignait déjà : Brent Jackson est bien vivant. Cela ne peut vouloir dire qu'une chose : RICHARD est en train de devenir fou.
I'm A Survivor
RANDOM se réveille au bruit d'un moteur qui approche. Pendant un instant, il se demande où il est, pourquoi il a si froid, et puis il se souvient... Quelques heures plus tôt, lui et YVES avaient tenté de sortir de la maison de Lewis, pour tomber presque nez à nez avec une créature horrible, sorte de croisement entre un éléphant et un arbre fait de tentacules. RANDOM avait tenté de rallier la voiturette non loin, pour se diriger sur le quai le plus vite possible, mais YVES avait perdu son sang froid et déversé son chargeur sur la créature. Ne pouvant pas conduire à cause de sa prothèse, RANDOM avait poussé YVES à l'intérieur de la maison, et après un peu d'agitation, ils s'étaient enfui par la fenêtre. Puis en se faisant discrets, ils avaient essayé d'aller jusqu'aux bateaux pendant que les créatures massacraient le reste de l'équipe. Hélas, en arrivant au ponton, ils avaient pu constater que le seul bateau restant était le cargo de marchandises ; un peu gros pour naviguer. Ils avaient alors décidé de s'enfoncer dans l'eau, pas tant pour rallier la côte à la nage (une bonne heure de bateau), mais pour tenir éloignées les créatures, qui ne pouvaient pas nager. L'eau, en cette fin d'hiver, était glaciale, mais c'était toujours mieux que de mourir dévoré.
Et puis, alors qu'ils réfléchissaient à leur prochaine manoeuvre, ils avaient entendu le vrombissement de deux avions de chasse, qui avaient foncé sur l'île et lancé des bombes comme si l'on était en plein Vietnam... YVES et RANDOM avaient plongé le plus profond possible pour échapper au souffle des explosions, et lorsqu'ils avaient émergé à nouveau, l'île n'était plus qu'un champ de ruines en flamme. Les créatures avaient été réduites en bouillie, aussi dès que les avions furent partis, les deux Agents avaient pu revenir se sécher sur la terre ferme, près d'un pan de plafond qui brûlait vivement. Puis la fatigue s'était faite sentir, et RANDOM avait fini par s'endormir (non sans avoir essayé de rallumer son portable, ruiné par le bain forcé), pendant qu'YVES montait la garde.
Ce dernier avait réveillé RANDOM à peine une heure plus tard : un hélicoptère approchait. Les deux Agents étaient repartis se cacher dans l'eau, sous le ponton aux trois-quarts détruits, et l'hélicoptère entièrement noir avait fait descendre deux hommes en tenue commando, qui avaient commencé à fouiller ce qui restait de l'île. Ils étaient lourdement armés, et l'hélicoptère les aidait en dirigeant son projecteur ça et là, manquant plusieurs fois de mettre à jour la cachette des Agents. Le petit jeu du chat et de la souris avait duré un temps fou - une heure ? deux heures ? - et puis ils avaient fini par repartir. Cette fois-ci les Agents étaient bien trempé, et les derniers feux avaient fini de brûler... Juste avant que la fatigue ne les terrasse, ils avaient soudain entendu un grand bruissement de... d'ailes ? et vu le ciel se couvrir de centaines de créatures ailées, quelque part entre l'insecte géant, la chauve-souris et autre chose. L'hélicoptère avait été pris dans le vol des créatures et s'était écrasé avec un bruit mou dans la mer ; personne n'en était sorti... Les Agents avaient attendu, toujours dans leur cachette, que les créatures s'en aillent, après avoir fait le tour de l'île pendant un bon moment. Et puis le silence... Ils s'étaient couchés à même le sol, tant pis pour leur sécurité. Dans leur situation, que pouvait-il arriver de pire ?
RANDOM observe le canot qui approche, toutes lumières éteintes. Leurs armes sont gâchées par l'eau, ils n'ont donc aucun moyen de se défendre si c'est MAJESTIC-12 qui revient pour un deuxième tour d'inspection... Mais lorsqu'une lampe de poche s'allume enfin, c'est le visage de l'Agent YANN qui apparaît.
Si RICHARD traîne un peu avant d'aller se coucher, c'est parce qu'il se rappelle ce qu'il a vu lorsqu'il se dirigeait vers le lieu de rendez-vous, qu'il n'a pas osé révéler à RHONDA. En garant sa voiture un peu à distance, et alors qu'il s'apprêtait à voir YANN au loin, une silhouette l'a surpris sous un lampadaire... La silhouette d'un homme en très mauvais état, qui aurait dû être mort de ses blessures. Un homme qui n'aurait pas dû être là : Brent Jackson (voir FUTURE/PERFECT #2 // Chester, Ohio). RICHARD partit immédiatement en courant, horrifié de ce qu'il avait vu ; puis s'était repris et était revenu, pour retomber nez à nez avec Brent. Il lui avait alors vidé son chargeur méticuleusement dans le visage, et l'homme s'était effondré... Et lorsque RICHARD s'était approché du cadavre, celui-ci avait disparu. Les impacts de balles sur les murs et le sol laissaient à penser qu'il n'avait jamais été là.
Et maintenant, RICHARD ne peut pas dormir, parce qu'il vient d'appeler la compagnie de taxi de Chester, et que celle-ci lui a confirmé ce qu'il craignait déjà : Brent Jackson est bien vivant. Cela ne peut vouloir dire qu'une chose : RICHARD est en train de devenir fou.
I'm A Survivor
RANDOM se réveille au bruit d'un moteur qui approche. Pendant un instant, il se demande où il est, pourquoi il a si froid, et puis il se souvient... Quelques heures plus tôt, lui et YVES avaient tenté de sortir de la maison de Lewis, pour tomber presque nez à nez avec une créature horrible, sorte de croisement entre un éléphant et un arbre fait de tentacules. RANDOM avait tenté de rallier la voiturette non loin, pour se diriger sur le quai le plus vite possible, mais YVES avait perdu son sang froid et déversé son chargeur sur la créature. Ne pouvant pas conduire à cause de sa prothèse, RANDOM avait poussé YVES à l'intérieur de la maison, et après un peu d'agitation, ils s'étaient enfui par la fenêtre. Puis en se faisant discrets, ils avaient essayé d'aller jusqu'aux bateaux pendant que les créatures massacraient le reste de l'équipe. Hélas, en arrivant au ponton, ils avaient pu constater que le seul bateau restant était le cargo de marchandises ; un peu gros pour naviguer. Ils avaient alors décidé de s'enfoncer dans l'eau, pas tant pour rallier la côte à la nage (une bonne heure de bateau), mais pour tenir éloignées les créatures, qui ne pouvaient pas nager. L'eau, en cette fin d'hiver, était glaciale, mais c'était toujours mieux que de mourir dévoré.
Et puis, alors qu'ils réfléchissaient à leur prochaine manoeuvre, ils avaient entendu le vrombissement de deux avions de chasse, qui avaient foncé sur l'île et lancé des bombes comme si l'on était en plein Vietnam... YVES et RANDOM avaient plongé le plus profond possible pour échapper au souffle des explosions, et lorsqu'ils avaient émergé à nouveau, l'île n'était plus qu'un champ de ruines en flamme. Les créatures avaient été réduites en bouillie, aussi dès que les avions furent partis, les deux Agents avaient pu revenir se sécher sur la terre ferme, près d'un pan de plafond qui brûlait vivement. Puis la fatigue s'était faite sentir, et RANDOM avait fini par s'endormir (non sans avoir essayé de rallumer son portable, ruiné par le bain forcé), pendant qu'YVES montait la garde.
Ce dernier avait réveillé RANDOM à peine une heure plus tard : un hélicoptère approchait. Les deux Agents étaient repartis se cacher dans l'eau, sous le ponton aux trois-quarts détruits, et l'hélicoptère entièrement noir avait fait descendre deux hommes en tenue commando, qui avaient commencé à fouiller ce qui restait de l'île. Ils étaient lourdement armés, et l'hélicoptère les aidait en dirigeant son projecteur ça et là, manquant plusieurs fois de mettre à jour la cachette des Agents. Le petit jeu du chat et de la souris avait duré un temps fou - une heure ? deux heures ? - et puis ils avaient fini par repartir. Cette fois-ci les Agents étaient bien trempé, et les derniers feux avaient fini de brûler... Juste avant que la fatigue ne les terrasse, ils avaient soudain entendu un grand bruissement de... d'ailes ? et vu le ciel se couvrir de centaines de créatures ailées, quelque part entre l'insecte géant, la chauve-souris et autre chose. L'hélicoptère avait été pris dans le vol des créatures et s'était écrasé avec un bruit mou dans la mer ; personne n'en était sorti... Les Agents avaient attendu, toujours dans leur cachette, que les créatures s'en aillent, après avoir fait le tour de l'île pendant un bon moment. Et puis le silence... Ils s'étaient couchés à même le sol, tant pis pour leur sécurité. Dans leur situation, que pouvait-il arriver de pire ?
RANDOM observe le canot qui approche, toutes lumières éteintes. Leurs armes sont gâchées par l'eau, ils n'ont donc aucun moyen de se défendre si c'est MAJESTIC-12 qui revient pour un deuxième tour d'inspection... Mais lorsqu'une lampe de poche s'allume enfin, c'est le visage de l'Agent YANN qui apparaît.
J'écris des mini-JdR par dizaines !
-
- Envoyé de la Source
- Messages : 4543
- Inscription : dim. sept. 11, 2005 9:46 pm
- Localisation : Paris 20e
Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World
Open-ended Epilogue
YANN, YVES et RANDOM se séparent sur la plage, après une traversée morose où personne ne dit grand chose. Sur la côte, YANN indique à RANDOM que ses partenaires avaient décidé de le laisser mourir sur l'île ; attention donc au retour à la civilisation. Par ailleurs, la Cellule Y va se mettre en sommeil quelque temps, pour raisons de sécurité - YOKO est détenue par MAJESTIC-12, et YVES a décidé de se faire passer pour mort - mais reste en contact avec la Cellule R si besoin est. Les deux Agents de la Cellule Y montent sur leur moto, et disparaissent dans la nuit. RANDOM finit par trouver un taxi après vingt minutes de marche, et rentre à l'appartement, mort de froid et de fatigue.
Ses collègues ne sont pas couchés quand il arrive ; malgré tout, ils ont l'air très contents de le voir. RANDOM indique à RICHARD qu'il est au courant de ce qu'il voulait faire, mais il ne lui en veut pas, il aurait fait la même chose à sa place. Les trois Agents vont se coucher après cette très longue nuit.
Le lendemain, ROOK, qui a été mis au courant du retour de RANDOM, fait le point avec les Agents. Concernant Tiger Transit, l'affaire est considérée comme classée. Il y a encore beaucoup de trous : où est passé Matthew Lewis ? Quels sont ses liens avec la secte "Brotherhood of New Potential", et que cache cette secte exactement ? Qui sont les agents du Cercle Rouge, que veulent-ils, et que vont-ils faire dans le futur ? Pourquoi y avait-il des cadavres dans le cargo de marchandises ? Quels étaient les liens de GAPI avec l'Amérique du Sud, et les ennemis éventuels que peut avoir DELTA GREEN ici ? Quelles étaient les créatures qui ont attaqué l'île, et vont-elles revenir ? Quel est le rôle de MAJESTIC-12 dans tout cela ?
Pour cette dernière question, ROOK pose d'ailleurs le choix à RANDOM. Soit, comme l'Agent YVES, il se fait passer pour mort et change d'identité : dans ce cas, il passe d'Agent à Friendly, ne représentant plus le même intérêt pour DELTA GREEN au niveau des opérations de terrain (et devenant plus difficile à couvrir). Soit il revient à la DEA, après avoir inventé une excuse ("j'étais resté sur l'île, et un navire de pêcheurs qui passait par là..."), mais il court le risque d'être repéré par MAJESTIC-12 et que son "problème" soit "traité". Cela donnerait cependant une chance à DELTA GREEN d'en apprendre un peu plus sur leurs vieux ennemis. RANDOM a le choix, mais plus le temps passe, et plus le choix s'imposera à lui...
En attendant, les Agents sont officiellement démis de l'affaire. L'opération est considérée comme un succès. Quelques semaines de repos seront les bienvenues pour RHONDA, qui devrait se préparer à son examen psychologique pour réintégrer le FBI ; à RICHARD, pour étouffer les premiers signes de folie dans l'oeuf, et décider ce qu'il va faire à propos de la protomatière avec qui il cohabite ; et à RANDOM, pour calmer son alcoolisme et décider de quelle direction va prendre sa vie...
Fin de l'Opération TIGER TRANSIT - à suivre...
YANN, YVES et RANDOM se séparent sur la plage, après une traversée morose où personne ne dit grand chose. Sur la côte, YANN indique à RANDOM que ses partenaires avaient décidé de le laisser mourir sur l'île ; attention donc au retour à la civilisation. Par ailleurs, la Cellule Y va se mettre en sommeil quelque temps, pour raisons de sécurité - YOKO est détenue par MAJESTIC-12, et YVES a décidé de se faire passer pour mort - mais reste en contact avec la Cellule R si besoin est. Les deux Agents de la Cellule Y montent sur leur moto, et disparaissent dans la nuit. RANDOM finit par trouver un taxi après vingt minutes de marche, et rentre à l'appartement, mort de froid et de fatigue.
Ses collègues ne sont pas couchés quand il arrive ; malgré tout, ils ont l'air très contents de le voir. RANDOM indique à RICHARD qu'il est au courant de ce qu'il voulait faire, mais il ne lui en veut pas, il aurait fait la même chose à sa place. Les trois Agents vont se coucher après cette très longue nuit.
Le lendemain, ROOK, qui a été mis au courant du retour de RANDOM, fait le point avec les Agents. Concernant Tiger Transit, l'affaire est considérée comme classée. Il y a encore beaucoup de trous : où est passé Matthew Lewis ? Quels sont ses liens avec la secte "Brotherhood of New Potential", et que cache cette secte exactement ? Qui sont les agents du Cercle Rouge, que veulent-ils, et que vont-ils faire dans le futur ? Pourquoi y avait-il des cadavres dans le cargo de marchandises ? Quels étaient les liens de GAPI avec l'Amérique du Sud, et les ennemis éventuels que peut avoir DELTA GREEN ici ? Quelles étaient les créatures qui ont attaqué l'île, et vont-elles revenir ? Quel est le rôle de MAJESTIC-12 dans tout cela ?
Pour cette dernière question, ROOK pose d'ailleurs le choix à RANDOM. Soit, comme l'Agent YVES, il se fait passer pour mort et change d'identité : dans ce cas, il passe d'Agent à Friendly, ne représentant plus le même intérêt pour DELTA GREEN au niveau des opérations de terrain (et devenant plus difficile à couvrir). Soit il revient à la DEA, après avoir inventé une excuse ("j'étais resté sur l'île, et un navire de pêcheurs qui passait par là..."), mais il court le risque d'être repéré par MAJESTIC-12 et que son "problème" soit "traité". Cela donnerait cependant une chance à DELTA GREEN d'en apprendre un peu plus sur leurs vieux ennemis. RANDOM a le choix, mais plus le temps passe, et plus le choix s'imposera à lui...
En attendant, les Agents sont officiellement démis de l'affaire. L'opération est considérée comme un succès. Quelques semaines de repos seront les bienvenues pour RHONDA, qui devrait se préparer à son examen psychologique pour réintégrer le FBI ; à RICHARD, pour étouffer les premiers signes de folie dans l'oeuf, et décider ce qu'il va faire à propos de la protomatière avec qui il cohabite ; et à RANDOM, pour calmer son alcoolisme et décider de quelle direction va prendre sa vie...
Fin de l'Opération TIGER TRANSIT - à suivre...
J'écris des mini-JdR par dizaines !
- Ackinty
- Ascendant
- Messages : 1646
- Inscription : dim. sept. 13, 2009 3:27 pm
- Contact :
Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World
Wouaou... c'est glauque à souhait !
Cet épisode finit avec plein de questions en attente, je trouve ça excellent...
Respect !
Comment tes joueurs appréhendent-ils leurs persos (qui sont quand bien dans la merde...) ? On n'est pas du tout dans l'héroisme là, mais dans la survie au milieu de trucs incompréhensibles et sur lesquels ils n'ont pas vraiment de contrôle (remarque, c'est bien là qu'on voit les vrais héros). C'est dur...
Cet épisode finit avec plein de questions en attente, je trouve ça excellent...
Respect !

Comment tes joueurs appréhendent-ils leurs persos (qui sont quand bien dans la merde...) ? On n'est pas du tout dans l'héroisme là, mais dans la survie au milieu de trucs incompréhensibles et sur lesquels ils n'ont pas vraiment de contrôle (remarque, c'est bien là qu'on voit les vrais héros). C'est dur...
"Genre, c'est pas nécessairement des trucs de narrativistes végans pro-justice sociale ni rien." (Pogorzelski)
"Minecraft, c'est le Dogs in The Vineyard du jeux video" (FibreTigre)
"Minecraft, c'est le Dogs in The Vineyard du jeux video" (FibreTigre)
-
- Envoyé de la Source
- Messages : 4543
- Inscription : dim. sept. 11, 2005 9:46 pm
- Localisation : Paris 20e
Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World
Ah bah Delta Green c'est pas un jeu où on joue des héros. C'est du Cthulhu, donc dès le départ tu sais que ton perso finira soit mort, soi fou (soit les deux). Ca a beaucoup été tourné en ridicule, mais c'est vrai : les PJs sont des gens ordinaires, donc face à des horreurs tentaculaires, sur le long terme, ils n'ont aucune chance.
Delta Green leur donne un poil plus d'avantages : ce sont des types du gouvernement, donc ils ont une formation, ils ont déjà été confrontés à des trucs pas cools, et ils peuvent avoir quelques moyens pour frapper fort quand besoin est - par exemple, le raid de ce dernier scénario. Mais ces avantages viennent avec leurs défauts : à force de combattre le Mal (avec un grand M), les PJs finissent par faire des sacrifices. Plus de famille (l'Agent RICHARD est divorcé), plus d'amis, plus même de collègues (voir les relations de RHONDA avec les siens, et pareil pour RANDOM même si ça n'a pas été beaucoup exploité). Sans compter les séquelles psychologiques et parfois physiques.
Au final, la question que pose Delta Green aux joueurs, c'est jusqu'où ils sont prêts à aller pour combattre le Mal, sachant qu'il ne sont que des pions remplaçables, et que s'ils arrivent à repousser les horreurs tentaculaires, personne ne le saura jamais, il n'y aura pas de félicitations. A vrai dire, il est même probable qu'il y ait des reproches.
Pour répondre à ta question de manière plus précise, c'est clair que mes joueurs ne sont pas sereins pour leurs persos ; mais la pause entre deux campagnes est aussi là pour ça. Entre Future/Perfect et Tiger Transit, RICHARD en a profité pour faire un séjour en hôpital psychiatrique, et RANDOM a pointé aux AA. En termes de jeu, ça leur a enlevé quelques cases sur leurs échelles de folie (version Nemesis). RHONDA n'a rien fait du tout, et je pense que sa joueuse le regrette amèrement maintenant... Bref, je ne suis pas un salaud, je leur laisse des portes de sortie. Mais c'est clair que sur le long terme, les PJs ne s'en sortiront pas.
Delta Green leur donne un poil plus d'avantages : ce sont des types du gouvernement, donc ils ont une formation, ils ont déjà été confrontés à des trucs pas cools, et ils peuvent avoir quelques moyens pour frapper fort quand besoin est - par exemple, le raid de ce dernier scénario. Mais ces avantages viennent avec leurs défauts : à force de combattre le Mal (avec un grand M), les PJs finissent par faire des sacrifices. Plus de famille (l'Agent RICHARD est divorcé), plus d'amis, plus même de collègues (voir les relations de RHONDA avec les siens, et pareil pour RANDOM même si ça n'a pas été beaucoup exploité). Sans compter les séquelles psychologiques et parfois physiques.
Au final, la question que pose Delta Green aux joueurs, c'est jusqu'où ils sont prêts à aller pour combattre le Mal, sachant qu'il ne sont que des pions remplaçables, et que s'ils arrivent à repousser les horreurs tentaculaires, personne ne le saura jamais, il n'y aura pas de félicitations. A vrai dire, il est même probable qu'il y ait des reproches.
Pour répondre à ta question de manière plus précise, c'est clair que mes joueurs ne sont pas sereins pour leurs persos ; mais la pause entre deux campagnes est aussi là pour ça. Entre Future/Perfect et Tiger Transit, RICHARD en a profité pour faire un séjour en hôpital psychiatrique, et RANDOM a pointé aux AA. En termes de jeu, ça leur a enlevé quelques cases sur leurs échelles de folie (version Nemesis). RHONDA n'a rien fait du tout, et je pense que sa joueuse le regrette amèrement maintenant... Bref, je ne suis pas un salaud, je leur laisse des portes de sortie. Mais c'est clair que sur le long terme, les PJs ne s'en sortiront pas.
J'écris des mini-JdR par dizaines !
-
- Envoyé de la Source
- Messages : 4543
- Inscription : dim. sept. 11, 2005 9:46 pm
- Localisation : Paris 20e
Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World
Interlude // Cools Kids Can't Die
RANDOM
Le lendemain, toutes les émissions d'information font leur une sur une déclaration du général McPowell, de l'armée américaine. Celui-ci déclare que grâce à une opération menée conjointement avec les services secrets, un réseau de terroristes opérant depuis les eaux internationales a pu être rapidement déjoué. Ceux-ci s'apprêtaient à répandre sur le sol américain une arme bactériologique à effets hallucinogènes. Leur plan a été déjoué, hélas au prix de nombreuses vies d'agents officiels, désormais considérés comme des héros. Les Agents éteignent vite la télévision, dégoûtés par tant de patriotisme opportuniste.
La journée est maussade ; après les évènements de la vieille, difficile de revenir à un rythme plus calme. RANDOM passe la matinée à étudier les livres qu'il a sauvés de l'île (et qu'il a ramené avec lui, il ne se souvient plus comment). Ceux-ci sont au nombre de 4 : le premier est écrit dans une langue qui lui est inconnue et il le met donc de côté pour le moment. Le second est un faux livre : il contient une bobine de vieux film, type super 8, sans doute développée dans les années 80. Le troisième est un traité sur les créatures angéliques et démoniaques : comment les reconnaître, comment les invoquer, etc. Cela touche sa fibre religieuse, et il le met donc de côté, comptant bien le lire dans son temps libre. Enfin, le dernier ressemble à un livre de cuisine des années 80... Sauf que RANDOM se rend vite compte que la plupart des recettes contiennent des ingrédients d'origine inconnue, ou des organes humains. Les pages sont gondolées, parfois parsemées de taches brunes suspectes...
Sans prévenir ses collègues, RANDOM sort et se met en quête d'un appareil permettant de lire le mystérieux film. Après avoir fait le tour des magasins spécialisés et de quelques brocantes pendant des heures, il finit par dénicher la perle rare pour une somme pas trop exorbitante. Il décide donc de se rendre dans un hôtel miteux, de louer une chambre à l'heure, et de se projeter le film.
Celui-ci dure une dizaine de minutes. La pellicule, très abîmée, expose de manière abrupte ce qui ressemble à un rituel, dans une petite pièce indistincte. Cinq ou six personnes y ânonnent un chant lancinant, de manière lente, sans émotion. Au bout de quelques minutes, ils s'arrêtent et leur cercle s'élargit, révélant au centre de la pièce le corps d'un petit garçon d'une dizaine d'années, taillé en pièces et vraisemblablement mort. Les cultistes tirent ensuite chacun un couteau de leur ceinture, le plantent dans le corps du garçon, puis se l'enfoncent dans la bouche, se tailladant légèrement les lèvres au passage. Puis ils reprennent leur chant, de plus en plus rapidement, jusqu'à ce que, sans prévenir, le corps du garçon se lève soudain. Les cultistes arrêtent de chanter, mi-interdits, mi-réjouis. Rien ne se passe pendant quelques secondes, puis, soudain, le petit garçon se jette au cou de l'un des cultistes, et lui arrache la tête avec les dents. Aussitôt, c'est la panique : la caméra est renversée au sol, et RANDOM ne voit plus que des pieds en tout sens, des hurlements, des giclements de sang... Puis le film s'arrête aussi brutalement qu'il a commencé.
RANDOM décide d'amener le film à une Green Box, après avoir revendu l'appareil. Malheureusement, c'est RICHARD qui a la clef de la Green Box, il va donc falloir repasser à l'appartement avant cela. RANDOM sort de l'hôtel, se dirige vers la station de taxi... Et se rend compte qu'il est assis à un bar, un verre de whisky devant lui, prêt à appeler YVES. Ne s'étonnant qu'à peine, il vide le verre et compose le numéro. Après un bref salut, il apprend à l'Agent de la Cellule Y qu'il ne compte pas revenir à son travail, c'est trop dangereux. Au lieu de cela, il va sans doute aller se refaire une vie quelque part en Amérique du Sud, où son passif d'agent de la DEA lui vaut quelques contacts. YVES prend bonne note, et lui annonce que pour sa part, il a encore à faire aux Etats-Unis ; une affaire qui impliquera sans doute la Cellule R, mais ils en reparleront.
RANDOM raccroche, vide le verre qui est apparu devant lui, et se rend compte que quelqu'un s'est assis devant lui sans qu'il ne s'en rende compte. Quelqu'un avec un air béat, un grand sourire, qui le regarde fixement, avant de prendre la parole. "Bonjour, Patrick. Comment vas-tu ?" RANDOM se rend compte à ce moment que la personne qui lui parle n'est autre que Michael Grunning. Cette révélation le laisse sans réponse, et Grunning continue : "sais-tu qui je suis, Patrick ? Mais oui, tu le sais. Je suis ton ange gardien, Patrick. Le Seigneur m'a envoyé pour veiller sur toi. Tu prends la direction d'un chemin dangereux, Patrick. Il te faut rentrer à la maison. Le Seigneur a un plan pour toi, et tu dois le remplir. Rentre à la maison, Patrick, les signes apparaîtront bientôt". Puis, alors que RANDOM n'a pu prononcer que quelques mots, il quitte le bar.
RANDOM est déboussolé, et bien enivré. Lorsqu'il rentre à l'appartement, il n'entend qu'à peine ce que ses collègues lui racontent, à propos de la Cellule Y et de Matthew Lewis ; il va directement se coucher.
Le lendemain, se levant avec un mal de crâne infernal, il envoie un mail à la Cellule A pour les tenir au courant de sa décision de passer la frontière. En attendant leur réponse, il passe la matinée à faire quelques recherches sur les créatures qu'il a croisées sur l'île, après être allé déposer deux des quatre livres à la Green Box. Les créatures volantes, apparemment, sont surnommées "les gardiens volants" : on les invoque généralement en solitaire, et elles servent de monture aussi bien que de terribles machines à tuer. En tout cas, rares sont ceux qui peuvent en invoquer une centaine, comme sur l'île. Quant aux horreurs tentaculaires, il s'agirait d'avatars, ou bien de progéniture, d'une déesse de la fertilité. On retrouve des descriptions leur ressemblant dans à peu près l'ensemble des panthéons existants.
La réponse de la Cellule A parvient enfin, en fin de journée, alors que RANDOM aide RHONDA à faire ses valises. Sa décision est acceptée : à compter de maintenant, RANDOM devient un simple Friendly. Il peut garder son nom de code s'il le désire, et est prié de recontacter DELTA GREEN pour leur faire part de sa nouvelle adresse dès que possible.
Le lendemain, c'est au tour de RICHARD de rentrer chez lui, et RANDOM se retrouve seul à Los Angeles. Patrick Henton n'existe plus que pour quelques jours ; lorsque DELTA GREEN lui enverra les faux papiers qu'il a demandé, cette identité disparaîtra pour de bon.
RANDOM
Le lendemain, toutes les émissions d'information font leur une sur une déclaration du général McPowell, de l'armée américaine. Celui-ci déclare que grâce à une opération menée conjointement avec les services secrets, un réseau de terroristes opérant depuis les eaux internationales a pu être rapidement déjoué. Ceux-ci s'apprêtaient à répandre sur le sol américain une arme bactériologique à effets hallucinogènes. Leur plan a été déjoué, hélas au prix de nombreuses vies d'agents officiels, désormais considérés comme des héros. Les Agents éteignent vite la télévision, dégoûtés par tant de patriotisme opportuniste.
La journée est maussade ; après les évènements de la vieille, difficile de revenir à un rythme plus calme. RANDOM passe la matinée à étudier les livres qu'il a sauvés de l'île (et qu'il a ramené avec lui, il ne se souvient plus comment). Ceux-ci sont au nombre de 4 : le premier est écrit dans une langue qui lui est inconnue et il le met donc de côté pour le moment. Le second est un faux livre : il contient une bobine de vieux film, type super 8, sans doute développée dans les années 80. Le troisième est un traité sur les créatures angéliques et démoniaques : comment les reconnaître, comment les invoquer, etc. Cela touche sa fibre religieuse, et il le met donc de côté, comptant bien le lire dans son temps libre. Enfin, le dernier ressemble à un livre de cuisine des années 80... Sauf que RANDOM se rend vite compte que la plupart des recettes contiennent des ingrédients d'origine inconnue, ou des organes humains. Les pages sont gondolées, parfois parsemées de taches brunes suspectes...
Sans prévenir ses collègues, RANDOM sort et se met en quête d'un appareil permettant de lire le mystérieux film. Après avoir fait le tour des magasins spécialisés et de quelques brocantes pendant des heures, il finit par dénicher la perle rare pour une somme pas trop exorbitante. Il décide donc de se rendre dans un hôtel miteux, de louer une chambre à l'heure, et de se projeter le film.
Celui-ci dure une dizaine de minutes. La pellicule, très abîmée, expose de manière abrupte ce qui ressemble à un rituel, dans une petite pièce indistincte. Cinq ou six personnes y ânonnent un chant lancinant, de manière lente, sans émotion. Au bout de quelques minutes, ils s'arrêtent et leur cercle s'élargit, révélant au centre de la pièce le corps d'un petit garçon d'une dizaine d'années, taillé en pièces et vraisemblablement mort. Les cultistes tirent ensuite chacun un couteau de leur ceinture, le plantent dans le corps du garçon, puis se l'enfoncent dans la bouche, se tailladant légèrement les lèvres au passage. Puis ils reprennent leur chant, de plus en plus rapidement, jusqu'à ce que, sans prévenir, le corps du garçon se lève soudain. Les cultistes arrêtent de chanter, mi-interdits, mi-réjouis. Rien ne se passe pendant quelques secondes, puis, soudain, le petit garçon se jette au cou de l'un des cultistes, et lui arrache la tête avec les dents. Aussitôt, c'est la panique : la caméra est renversée au sol, et RANDOM ne voit plus que des pieds en tout sens, des hurlements, des giclements de sang... Puis le film s'arrête aussi brutalement qu'il a commencé.
RANDOM décide d'amener le film à une Green Box, après avoir revendu l'appareil. Malheureusement, c'est RICHARD qui a la clef de la Green Box, il va donc falloir repasser à l'appartement avant cela. RANDOM sort de l'hôtel, se dirige vers la station de taxi... Et se rend compte qu'il est assis à un bar, un verre de whisky devant lui, prêt à appeler YVES. Ne s'étonnant qu'à peine, il vide le verre et compose le numéro. Après un bref salut, il apprend à l'Agent de la Cellule Y qu'il ne compte pas revenir à son travail, c'est trop dangereux. Au lieu de cela, il va sans doute aller se refaire une vie quelque part en Amérique du Sud, où son passif d'agent de la DEA lui vaut quelques contacts. YVES prend bonne note, et lui annonce que pour sa part, il a encore à faire aux Etats-Unis ; une affaire qui impliquera sans doute la Cellule R, mais ils en reparleront.
RANDOM raccroche, vide le verre qui est apparu devant lui, et se rend compte que quelqu'un s'est assis devant lui sans qu'il ne s'en rende compte. Quelqu'un avec un air béat, un grand sourire, qui le regarde fixement, avant de prendre la parole. "Bonjour, Patrick. Comment vas-tu ?" RANDOM se rend compte à ce moment que la personne qui lui parle n'est autre que Michael Grunning. Cette révélation le laisse sans réponse, et Grunning continue : "sais-tu qui je suis, Patrick ? Mais oui, tu le sais. Je suis ton ange gardien, Patrick. Le Seigneur m'a envoyé pour veiller sur toi. Tu prends la direction d'un chemin dangereux, Patrick. Il te faut rentrer à la maison. Le Seigneur a un plan pour toi, et tu dois le remplir. Rentre à la maison, Patrick, les signes apparaîtront bientôt". Puis, alors que RANDOM n'a pu prononcer que quelques mots, il quitte le bar.
RANDOM est déboussolé, et bien enivré. Lorsqu'il rentre à l'appartement, il n'entend qu'à peine ce que ses collègues lui racontent, à propos de la Cellule Y et de Matthew Lewis ; il va directement se coucher.
Le lendemain, se levant avec un mal de crâne infernal, il envoie un mail à la Cellule A pour les tenir au courant de sa décision de passer la frontière. En attendant leur réponse, il passe la matinée à faire quelques recherches sur les créatures qu'il a croisées sur l'île, après être allé déposer deux des quatre livres à la Green Box. Les créatures volantes, apparemment, sont surnommées "les gardiens volants" : on les invoque généralement en solitaire, et elles servent de monture aussi bien que de terribles machines à tuer. En tout cas, rares sont ceux qui peuvent en invoquer une centaine, comme sur l'île. Quant aux horreurs tentaculaires, il s'agirait d'avatars, ou bien de progéniture, d'une déesse de la fertilité. On retrouve des descriptions leur ressemblant dans à peu près l'ensemble des panthéons existants.
La réponse de la Cellule A parvient enfin, en fin de journée, alors que RANDOM aide RHONDA à faire ses valises. Sa décision est acceptée : à compter de maintenant, RANDOM devient un simple Friendly. Il peut garder son nom de code s'il le désire, et est prié de recontacter DELTA GREEN pour leur faire part de sa nouvelle adresse dès que possible.
Le lendemain, c'est au tour de RICHARD de rentrer chez lui, et RANDOM se retrouve seul à Los Angeles. Patrick Henton n'existe plus que pour quelques jours ; lorsque DELTA GREEN lui enverra les faux papiers qu'il a demandé, cette identité disparaîtra pour de bon.
J'écris des mini-JdR par dizaines !
-
- Envoyé de la Source
- Messages : 4543
- Inscription : dim. sept. 11, 2005 9:46 pm
- Localisation : Paris 20e
Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World
RICHARD
Le lendemain du raid, RICHARD s'attelle immédiatement à son objectif : retrouver Matthew Lewis, tête pensante de GAPI, CEO de Tiger Transit et apprenti sorcier, et lui faire la peau. Malheureusement, les pistes sont plus que minces. Lewis a disparu dans la nature ; la Cellule R ne savait que peu de choses sur lui à la base, et la seule voie à peu près exploitable (éplucher ses comptes pour retrouver sa trace) est compromise, vu l'animosité entre YANN et RICHARD. Il reste une possibilité, cependant, et RICHARD, pas loin de baisser les bras, contacte en désespoir de cause Vladimir, l'occultiste que RANDOM avait engagé lorsque les Agents étaient confrontés au Chasseur de Tindass. RICHARD lui demande de localiser Lewis à l'aide de moyens magiques, ce qui, selon Vladimir, ne devrait pas être un problème mais coûtera 6000 dollars. RICHARD accepte, prêt à tout pour mettre un terme à son obsession. Les deux hommes décident de se retrouver le lendemain, après que RICHARD a pris rendez-vous avec sa banque pour le retrait de l'argent. Il ne faudra pas compter sur des vacances cette année... Ni l'année d'après, à ce rythme.
En attendant, RICHARD rentre à l'appartement. Sur le chemin, alors qu'il conduit tranquillement sa voiture, il manque soudain de percuter le Chasseur de Tindass, qui le regarde fixement au milieu de la route. Il fait un dérapage pour l'éviter de justesse, avant de s'apercevoir dans son rétroviseur que le Chasseur n'était qu'un mirage... Pas de doute, sa santé mentale ne s'améliore pas. En rentrant à l'appartement, il prend quelques médicaments, et... s'emmerde fermement. Il n'y a rien à faire d'ici demain, la mission est plus ou moins finie, bref, c'est le désoeuvrement complet. Ah, il y a bien un mail de la Cellule A sur l'ordinateur, adressé à toutes les Cellules de DELTA GREEN, pour les informer que la Cellule Y est désormais considérée comme compromise. Tout contact avec eux devra être évité, et, le cas échéant, rapporté à ALPHONSE...
Après quelques heures à se morfondre, RICHARD décide d'essayer de retrouver mention des créatures volantes qui avaient débarqué sur l'île la veille. Après tout, elles doivent bien venir de quelque part, non ? Malheureusement, aucun journal ne les mentionne (à part les tabloïds sensationnalistes, et même eux n'y consacrent qu'un entrefilet)... Par contre, en regardant les cartes météorologiques, RICHARD remarque une forte perturbation dans les courants d'air dans une petite zone au-dessus de Los Angeles, la veille, quelques minutes avant l'apparition des créatures. RHONDA arrive à le motiver pour qu'ils y aillent tous les deux, et RICHARD reprend un peu du poil de la bête, peut-être que cette fois... Mais ses illusions ne durent pas longtemps : la zone en question est un quartier résidentiel tout ce qu'il y a de plus banal. Les deux Agents en font le tour pendant plus d'une heure, mais ne remarquent rien d'anormal ; sans autres indices, ce n'est pas la peine de continuer. Ils rentrent à la maison, et RICHARD passe la soirée à broyer du noir. Lorsque RANDOM rentre, un peu éméché, il le met au courant des directives à propos de la Cellule Y, mais RANDOM n'écoute pas. Las, déprimé, RICHARD va se coucher.
Le lendemain, il va à son rendez-vous avec Vladimir. Dans son bureau, il lui remet la somme promise, et Vladimir va le faire attendre dans une sorte de salle d'attente, pendant qu'il effectue le rituel approprié. Le bureau est insonorisé, aussi RICHARD n'entend-il rien de ce qu'il se passe : tout au plus ressent-il quelques coups frappés sur les murs. Trois quarts d'heure plus tard, c'est un Vladimir très pâle qui le fait entrer à nouveau dans le bureau. Il se sert un grand verre de whisky et annonce les résultats à RICHARD : Matthew Lewis a bien été localisé. Seulement, il est mort. Quelqu'un - quelque chose ? - l'a tué ce matin, ou hier...
RICHARD sort de son rendez-vous plus déprimé que jamais. La seule motivation qui le retenait à L.A. vient de s'évaporer ; il n'a plus rien à faire ici. Le lendemain, il prend sa voiture, et rentre lentement à Monterey.
Les quelques jours suivants se succèdent dans un brouillard indistinct. RICHARD se lève à n'importe quelle heure, traîne chez lui comme une âme en peine, en attendant que ROOK le recontacte avec les détails de son opération chirurgicale pour le débarrasser de la protomatière. Et puis, un matin, il se rend compte par hasard que quelques objets de son bureau ont changé de place : pendant qu'il n'était pas là, quelqu'un a posé des micros dans son appartement...
Le lendemain du raid, RICHARD s'attelle immédiatement à son objectif : retrouver Matthew Lewis, tête pensante de GAPI, CEO de Tiger Transit et apprenti sorcier, et lui faire la peau. Malheureusement, les pistes sont plus que minces. Lewis a disparu dans la nature ; la Cellule R ne savait que peu de choses sur lui à la base, et la seule voie à peu près exploitable (éplucher ses comptes pour retrouver sa trace) est compromise, vu l'animosité entre YANN et RICHARD. Il reste une possibilité, cependant, et RICHARD, pas loin de baisser les bras, contacte en désespoir de cause Vladimir, l'occultiste que RANDOM avait engagé lorsque les Agents étaient confrontés au Chasseur de Tindass. RICHARD lui demande de localiser Lewis à l'aide de moyens magiques, ce qui, selon Vladimir, ne devrait pas être un problème mais coûtera 6000 dollars. RICHARD accepte, prêt à tout pour mettre un terme à son obsession. Les deux hommes décident de se retrouver le lendemain, après que RICHARD a pris rendez-vous avec sa banque pour le retrait de l'argent. Il ne faudra pas compter sur des vacances cette année... Ni l'année d'après, à ce rythme.
En attendant, RICHARD rentre à l'appartement. Sur le chemin, alors qu'il conduit tranquillement sa voiture, il manque soudain de percuter le Chasseur de Tindass, qui le regarde fixement au milieu de la route. Il fait un dérapage pour l'éviter de justesse, avant de s'apercevoir dans son rétroviseur que le Chasseur n'était qu'un mirage... Pas de doute, sa santé mentale ne s'améliore pas. En rentrant à l'appartement, il prend quelques médicaments, et... s'emmerde fermement. Il n'y a rien à faire d'ici demain, la mission est plus ou moins finie, bref, c'est le désoeuvrement complet. Ah, il y a bien un mail de la Cellule A sur l'ordinateur, adressé à toutes les Cellules de DELTA GREEN, pour les informer que la Cellule Y est désormais considérée comme compromise. Tout contact avec eux devra être évité, et, le cas échéant, rapporté à ALPHONSE...
Après quelques heures à se morfondre, RICHARD décide d'essayer de retrouver mention des créatures volantes qui avaient débarqué sur l'île la veille. Après tout, elles doivent bien venir de quelque part, non ? Malheureusement, aucun journal ne les mentionne (à part les tabloïds sensationnalistes, et même eux n'y consacrent qu'un entrefilet)... Par contre, en regardant les cartes météorologiques, RICHARD remarque une forte perturbation dans les courants d'air dans une petite zone au-dessus de Los Angeles, la veille, quelques minutes avant l'apparition des créatures. RHONDA arrive à le motiver pour qu'ils y aillent tous les deux, et RICHARD reprend un peu du poil de la bête, peut-être que cette fois... Mais ses illusions ne durent pas longtemps : la zone en question est un quartier résidentiel tout ce qu'il y a de plus banal. Les deux Agents en font le tour pendant plus d'une heure, mais ne remarquent rien d'anormal ; sans autres indices, ce n'est pas la peine de continuer. Ils rentrent à la maison, et RICHARD passe la soirée à broyer du noir. Lorsque RANDOM rentre, un peu éméché, il le met au courant des directives à propos de la Cellule Y, mais RANDOM n'écoute pas. Las, déprimé, RICHARD va se coucher.
Le lendemain, il va à son rendez-vous avec Vladimir. Dans son bureau, il lui remet la somme promise, et Vladimir va le faire attendre dans une sorte de salle d'attente, pendant qu'il effectue le rituel approprié. Le bureau est insonorisé, aussi RICHARD n'entend-il rien de ce qu'il se passe : tout au plus ressent-il quelques coups frappés sur les murs. Trois quarts d'heure plus tard, c'est un Vladimir très pâle qui le fait entrer à nouveau dans le bureau. Il se sert un grand verre de whisky et annonce les résultats à RICHARD : Matthew Lewis a bien été localisé. Seulement, il est mort. Quelqu'un - quelque chose ? - l'a tué ce matin, ou hier...
RICHARD sort de son rendez-vous plus déprimé que jamais. La seule motivation qui le retenait à L.A. vient de s'évaporer ; il n'a plus rien à faire ici. Le lendemain, il prend sa voiture, et rentre lentement à Monterey.
Les quelques jours suivants se succèdent dans un brouillard indistinct. RICHARD se lève à n'importe quelle heure, traîne chez lui comme une âme en peine, en attendant que ROOK le recontacte avec les détails de son opération chirurgicale pour le débarrasser de la protomatière. Et puis, un matin, il se rend compte par hasard que quelques objets de son bureau ont changé de place : pendant qu'il n'était pas là, quelqu'un a posé des micros dans son appartement...
J'écris des mini-JdR par dizaines !
-
- Envoyé de la Source
- Messages : 4543
- Inscription : dim. sept. 11, 2005 9:46 pm
- Localisation : Paris 20e
Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World
RHONDA
Les journées de RHONDA sont également un peu moroses. Pas grand chose à faire, pas d'infos sur Lewis, pas d'infos sur les créatures entrevues sur l'île, et puis il y a cette suspension temporaire du FBI qui lui pèse... Au bout de deux jours, RHONDA décide de plier bagage et de quitter Los Angeles pour rentrer dans sa petite ville de Bakersfield pour s'y reposer. Cela fait un moment qu'elle n'a plus eu de rêves à propos d'oiseaux ou de Michael Grunning, mais elle a de toute façon besoin de calme...
Elle rentre donc au bercail, et s'emploie immédiatement à remplir ses journées et son estomac de glace devant la télé. Et puis, un matin, alors qu'elle est encore en pyjama, un livreur d'UPS sonne à sa porte : il a un gros colis pour elle. Elle signe, prend le gros carton, l'amène dans son salon, l'ouvre : à l'intérieur, une glacière, et une enveloppe. L'enveloppe contient quelques mots, tapés à la machine : "Il faut qu'on parle. Y."
La glacière ?
La glacière contient la tête de Matthew Lewis.
A suivre
Les journées de RHONDA sont également un peu moroses. Pas grand chose à faire, pas d'infos sur Lewis, pas d'infos sur les créatures entrevues sur l'île, et puis il y a cette suspension temporaire du FBI qui lui pèse... Au bout de deux jours, RHONDA décide de plier bagage et de quitter Los Angeles pour rentrer dans sa petite ville de Bakersfield pour s'y reposer. Cela fait un moment qu'elle n'a plus eu de rêves à propos d'oiseaux ou de Michael Grunning, mais elle a de toute façon besoin de calme...
Elle rentre donc au bercail, et s'emploie immédiatement à remplir ses journées et son estomac de glace devant la télé. Et puis, un matin, alors qu'elle est encore en pyjama, un livreur d'UPS sonne à sa porte : il a un gros colis pour elle. Elle signe, prend le gros carton, l'amène dans son salon, l'ouvre : à l'intérieur, une glacière, et une enveloppe. L'enveloppe contient quelques mots, tapés à la machine : "Il faut qu'on parle. Y."
La glacière ?
La glacière contient la tête de Matthew Lewis.
A suivre
J'écris des mini-JdR par dizaines !