[CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde
- Bistiole
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Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde
Yep, on est quelques-uns à te maudire sur ce coup là Sargrak...
- Sammael99
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Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde
Henri (toujours sous l’identité de Diomède), Agathocle et une petite suite se mettent donc en route vers la ville de Pharos, grande ville côtière et haut-lieu de la religion mémmonite. Henri comprend qu'il va être présenté à un haut dignitaire du culte, probablement un hiérophante. En attendant, il profite du voyage pour se remettre dans les bonnes grâces d'Agathocle qui a été un peu ébranlé par la violente réaction d'Henri au grand honneur qui lui était fait lors du sacrifice. Du coup, il use libéralement des quelques cristaux d'obsidienne qu'il lui reste afin d'alimenter le rituel qui lui permet de mentir avec plus de conviction. Vers la fin du voyage, Agathocle est de nouveau convaincu qu'Henri est Diomède, ou alors prétend en être convaincu avec une grande habileté.
Après deux semaines de marche, fouéttés par la bise de l’hiver naissant sur les hauts plateaux, la route commence à descendre vers la mer. Le dernier jour, avant l’arrivée à Pharos, Henri aperçoit une baie dans laquelle mouillent ce qu’il estime être une centaine de navires de guerre. Il essaie de retarder la troupe pour observer plus longuement, mais n’y parvient pas.
Arrivé à Pharos, les deux hommes se rendent au grand temple et sont introduits auprès du Hiérophante Lambros. Celui-ci écoute patiemment l'histoire de Diomède mais semble fort sceptique. Il tente lors de plusieurs sessions d'interrogatoire de piéger le "rescapé", mais Henri parvient à déjouer ces traquenards.
Finalement, un soir, plusieurs jours après leur arrivée, le hiérophante annonce à Diomède qu'il peut se réjouir car il va recevoir la visite d'une de ses cousines, Clytemnestre. Henri est passablement tendu, sachant pertinemment que malgré son apparente défiguration tatouée, il a de fortes chances de se faire démasquer. Il envisage de fuir, mais il se sait surveillé et décide finalement de faire face. En préparation de l’évènement, il commence néanmoins par partager une vision avec Margot pour lui transmettre l’image de l’Armada, et utilise ses derniers cristaux d’obsidiane pour essayer d’anticiper des pépins qui pourraient lui arriver.
Quelques jours plus tard, la rencontre est organisée. Le hiérophante et sa suite sont là, ainsi qu’Agathocle. Ce dernier est visiblement content (sa découverte de Diomède va le faire bien voir de ses supérieurs), tandis que le Hiérophante semble manifestement une anticipation excitée. Lorsque la cousine Clytemnestre arrive, elle regarde Diomède quelques instants puis se jette dans ses bras, en larmes. « C’est bien toi ! Je n’osais pas y croire ! » Le hiérophante arbore une mine déconfite et finit par laisser les deux cousins seuls, non sans avoir redemandé à plusieurs reprises à la jeune femme si elle est bien sûre qu’il s’agisse de son cousin.
Henri est mal à l’aise et ne comprend pas bien ce qui se passe. Il est surpris de la tournure des évènements et n’ose pas trop croire à sa chance. Lui et sa « cousine » refont connaissance, partageants souvenirs d’enfance et nouvelle de la famille (discussion essentiellement unidirectionnelle s’il en est…) Au bout de quelque jours, le Hiérophante, visiblement agacé de la tournure qu’on pris les évènements demande aux deux cousins de quitter le temple et de se loger ailleurs tout en interdisant à Diomède de quitter Pharos. Agathocle, quant à lui, fait ses adieux et reprend la route de Phylos, visiblement content de son séjour à Pharos.
Clytemnestre amène Diomède dans une petite maison qui a appartenu au père de la jeune fille. Elle est aux petits soins avec son cousin, qui lui semble lui prêter peu d’attention. Lorsqu’elle ne bichonne pas son cousin, elle se consacre à un animal de compagnie, une sorte de rongeur pataud au poil clair et luisant répondant au nom d’Abas. Diomède passe son temps aux alentours du port à essayer d’en apprendre plus sur l’Armada. Il annonce à Clytemnestre son intention de s’engager, ce à quoi elle répond de manière horrifiée, mais elle accepte tout de même de l’amener à l’extérieur de la ville à un endroit d’où il pourra voir la flotte amassée. Là, ils sont surpris par des gardes, et Clytemnestre sous-entend auprès d’eux qu’ils n’étaient là que pour un innocent batifolage. Diomède est de plus en plus troublé.
A défaut de s’engager dans l’armée, il trouve un emploi de manutentionnaire pour aller charger des ballots de provisions et autres matériels pour les navires en partance. C’est rémunéré à la journée, et cela lui permet d’observer de près les navires. Il constate qu’il s’agit de navires de guerre certes pas de la dernière fraîcheur mais tout de même solides et menaçants. Il aperçoit somme toute peu de militaires (et suppose qu’ils ne sont pour l’essentiel pas encore à bord), mais estime qu’une centaine d’hommes équipage compris peuvent être logés sur chaque navire. Des balistes ornent certains des bateaux. Enfin, au vu de l’avancement de l’approvisionnement des navires, il estime que la flotte ne sera pas prête avant encore plusieurs semaines.
Lorsqu’il se promène dans Pharos, Diomède se sent observé, suivi. Il finit par payer un gamin de rue pour le suivre également et surveiller ceux qui le surveillent. Au bout de quelques jours, le gamin lui confirme qu’une ou plusieurs personnes le suivent à l’occasion. A intervalles réguliers, Diomède se rend au temple pour voir si le Hiérophante souhaite le rencontrer (il était prévu au départ que ce soit lui qui l’interroge sur le nouveau continent et ce qu’il y avait vu…) mais ce dernier n’est jamais libre pour le voir.
Clytemnestre quand à elle a un comportement de plus en plus embarrassant pour Diomède : elle fait de plus en plus souvent allusion à une relation spéciale qu’ils auraient eus auparavant, est fréquemment dans la limite d’un comportement de séduction, etc. Finalement, un soir qu’il y a de l’orage elle se glisse dans la couche de Diomède et tente de l’embrasser. Il se débat et la repousse en lui expliquant qu’il est encore perturbé de son expérience passée et pas prêt à une relation amoureuse. De plus, entre cousins, ce ne serait pas seyant. Clytemnestre proteste faiblement qu’ils ne sont que cousins éloignés, mais Diomède ne cède pas. Clytemnestre finit par lui demander simplement de rester dans le lit, et Diomède accepte.
Le lendemain matin, la jeune femme n’est plus là. Henri ne s’en inquiète pas outre mesure et part travailler sur le port. Le soir venu, il reste à la taverne avec des piliers de bar jusqu’à fort tard. Lorsqu’il rentre finalement dans la maisonnette, celle-ci est vide. Il y a sur la table de la pièce principale un mot griffonné de Clytemnestre expliquant qu’elle passe la nuit chez des amis mais lui a préparé un repas. En effet, sur la table se trouve une tartine et un morceau de fromage. Ce dernier a été grignoté par Abas, qui ne s’en porte pas très bien puisqu’il git mort non loin de l’assiette. Diomède retourne dans les rues, le morceau de fromage à la main et trouve un chien errant à qui il donne le fromage a manger. Il le suit pendant quelques minutes et le voit finalement s’écrouler à terre, geignant.
Le lendemain, lorsque Clytemnestre revient, elle ne semble pas surprise de voir Diomède dans la pièce (ce qui le rassure quelque peu). Il ne l’accuse pas de l’avoir empoisonné, mais tâte le terrain jusqu’à être convaincu qu’elle n’est pour rien dans la tentative d’empoisonnement. D’ailleurs, la mort d’Abad semble tellement affecter la jeune femme qu’Henri décide qu’elle n’y est pour rien. Alors qu’il sort de la petite maison, perplexe et inquiet, le garçon de rue qu’il avait payé pour surveiller lui dit qu’il a vu la veille un homme rentrer dans la maison et ressortir quelques instants plus tard. Le garçon n’a pas vu les détails de son visage (il faisait nuit) mais a clairement distingué à la lumière de la lune une épaisse barbe carrée, la barbe d’un prêtre.
Diomède se rend au Temple et exige de rencontrer le Hiérophante. Il finit par le voir et lui dit qu’un de ses prêtres a cherché à l’assassiner. Le Hiérophante prend la chose à la légère en lui demandant s’il n’est pas un peu paranoïaque, mais Henri le sent néanmoins gêné, sans pouvoir affirmer qu’il ment. A partir de ce moment là, Henri essaie de ne jamais être seul. Il se sent plus que jamais observé, et invite Clytemnestre à demander à ses amis de leur rendre visite. Il passe également des soirées à la taverne locale, allant jusqu’à payer ses compagnons de boisson pour qu’ils le raccompagnent.
Un soir, le marchand qui l’a embauché pour charger les navires l’informe qu’il a de nouveau besoin de main d’œuvre le lendemain, et Diomède accepte. Alors qu’il est en train de charger des tonnelets sur un des navires, il sent qu’on le pousse de la planche qui relie la chaloupe où sont les provisions. Il tombe à l’eau et, ne sachant pas nager, coule et commence à se noyer. Alors qu’il perd connaissance il lui semble voir un homme plonger à sa rescousse. Il revient à lui quelques minutes plus tard et ses collègues rigolent de sa maladresse. Il insiste sur le fait qu’il a été poussé, mais personne n’a rien vu de louche et ils ignorent ses accusations.
Plus que jamais convaincue qu’on en veut à la vie de Diomède, Clytemnestre lui propose de rencontrer un de ses amis, un influent marchand qui pourra peut-être le protéger. Il rencontre donc un soir le riche Silène. Il lui raconte son histoire. Silène lui dit qu’il est convaincu qu’on cherche à le faire taire, ce qui signifie que l’affaire est politique et que quelqu’un ne veut pas qu’on sache que l’expédition pour trouver le nouveau continent a été couronnée de succès. Il propose à Diomède de le faire discrètement rejoindre la capitale où certains de ces contacts politiques sauront lui porter assistance.
- « Il faut que tu puisses témoigner publiquement de ton expérience », lui indique Silène. « Ainsi, quiconque a intérêt à étouffer ton histoire aujourd’hui n’aura plus de raison de t’en vouloir… »
Après deux semaines de marche, fouéttés par la bise de l’hiver naissant sur les hauts plateaux, la route commence à descendre vers la mer. Le dernier jour, avant l’arrivée à Pharos, Henri aperçoit une baie dans laquelle mouillent ce qu’il estime être une centaine de navires de guerre. Il essaie de retarder la troupe pour observer plus longuement, mais n’y parvient pas.
Arrivé à Pharos, les deux hommes se rendent au grand temple et sont introduits auprès du Hiérophante Lambros. Celui-ci écoute patiemment l'histoire de Diomède mais semble fort sceptique. Il tente lors de plusieurs sessions d'interrogatoire de piéger le "rescapé", mais Henri parvient à déjouer ces traquenards.
Finalement, un soir, plusieurs jours après leur arrivée, le hiérophante annonce à Diomède qu'il peut se réjouir car il va recevoir la visite d'une de ses cousines, Clytemnestre. Henri est passablement tendu, sachant pertinemment que malgré son apparente défiguration tatouée, il a de fortes chances de se faire démasquer. Il envisage de fuir, mais il se sait surveillé et décide finalement de faire face. En préparation de l’évènement, il commence néanmoins par partager une vision avec Margot pour lui transmettre l’image de l’Armada, et utilise ses derniers cristaux d’obsidiane pour essayer d’anticiper des pépins qui pourraient lui arriver.
Quelques jours plus tard, la rencontre est organisée. Le hiérophante et sa suite sont là, ainsi qu’Agathocle. Ce dernier est visiblement content (sa découverte de Diomède va le faire bien voir de ses supérieurs), tandis que le Hiérophante semble manifestement une anticipation excitée. Lorsque la cousine Clytemnestre arrive, elle regarde Diomède quelques instants puis se jette dans ses bras, en larmes. « C’est bien toi ! Je n’osais pas y croire ! » Le hiérophante arbore une mine déconfite et finit par laisser les deux cousins seuls, non sans avoir redemandé à plusieurs reprises à la jeune femme si elle est bien sûre qu’il s’agisse de son cousin.
Henri est mal à l’aise et ne comprend pas bien ce qui se passe. Il est surpris de la tournure des évènements et n’ose pas trop croire à sa chance. Lui et sa « cousine » refont connaissance, partageants souvenirs d’enfance et nouvelle de la famille (discussion essentiellement unidirectionnelle s’il en est…) Au bout de quelque jours, le Hiérophante, visiblement agacé de la tournure qu’on pris les évènements demande aux deux cousins de quitter le temple et de se loger ailleurs tout en interdisant à Diomède de quitter Pharos. Agathocle, quant à lui, fait ses adieux et reprend la route de Phylos, visiblement content de son séjour à Pharos.
Clytemnestre amène Diomède dans une petite maison qui a appartenu au père de la jeune fille. Elle est aux petits soins avec son cousin, qui lui semble lui prêter peu d’attention. Lorsqu’elle ne bichonne pas son cousin, elle se consacre à un animal de compagnie, une sorte de rongeur pataud au poil clair et luisant répondant au nom d’Abas. Diomède passe son temps aux alentours du port à essayer d’en apprendre plus sur l’Armada. Il annonce à Clytemnestre son intention de s’engager, ce à quoi elle répond de manière horrifiée, mais elle accepte tout de même de l’amener à l’extérieur de la ville à un endroit d’où il pourra voir la flotte amassée. Là, ils sont surpris par des gardes, et Clytemnestre sous-entend auprès d’eux qu’ils n’étaient là que pour un innocent batifolage. Diomède est de plus en plus troublé.
A défaut de s’engager dans l’armée, il trouve un emploi de manutentionnaire pour aller charger des ballots de provisions et autres matériels pour les navires en partance. C’est rémunéré à la journée, et cela lui permet d’observer de près les navires. Il constate qu’il s’agit de navires de guerre certes pas de la dernière fraîcheur mais tout de même solides et menaçants. Il aperçoit somme toute peu de militaires (et suppose qu’ils ne sont pour l’essentiel pas encore à bord), mais estime qu’une centaine d’hommes équipage compris peuvent être logés sur chaque navire. Des balistes ornent certains des bateaux. Enfin, au vu de l’avancement de l’approvisionnement des navires, il estime que la flotte ne sera pas prête avant encore plusieurs semaines.
Lorsqu’il se promène dans Pharos, Diomède se sent observé, suivi. Il finit par payer un gamin de rue pour le suivre également et surveiller ceux qui le surveillent. Au bout de quelques jours, le gamin lui confirme qu’une ou plusieurs personnes le suivent à l’occasion. A intervalles réguliers, Diomède se rend au temple pour voir si le Hiérophante souhaite le rencontrer (il était prévu au départ que ce soit lui qui l’interroge sur le nouveau continent et ce qu’il y avait vu…) mais ce dernier n’est jamais libre pour le voir.
Clytemnestre quand à elle a un comportement de plus en plus embarrassant pour Diomède : elle fait de plus en plus souvent allusion à une relation spéciale qu’ils auraient eus auparavant, est fréquemment dans la limite d’un comportement de séduction, etc. Finalement, un soir qu’il y a de l’orage elle se glisse dans la couche de Diomède et tente de l’embrasser. Il se débat et la repousse en lui expliquant qu’il est encore perturbé de son expérience passée et pas prêt à une relation amoureuse. De plus, entre cousins, ce ne serait pas seyant. Clytemnestre proteste faiblement qu’ils ne sont que cousins éloignés, mais Diomède ne cède pas. Clytemnestre finit par lui demander simplement de rester dans le lit, et Diomède accepte.
Le lendemain matin, la jeune femme n’est plus là. Henri ne s’en inquiète pas outre mesure et part travailler sur le port. Le soir venu, il reste à la taverne avec des piliers de bar jusqu’à fort tard. Lorsqu’il rentre finalement dans la maisonnette, celle-ci est vide. Il y a sur la table de la pièce principale un mot griffonné de Clytemnestre expliquant qu’elle passe la nuit chez des amis mais lui a préparé un repas. En effet, sur la table se trouve une tartine et un morceau de fromage. Ce dernier a été grignoté par Abas, qui ne s’en porte pas très bien puisqu’il git mort non loin de l’assiette. Diomède retourne dans les rues, le morceau de fromage à la main et trouve un chien errant à qui il donne le fromage a manger. Il le suit pendant quelques minutes et le voit finalement s’écrouler à terre, geignant.
Le lendemain, lorsque Clytemnestre revient, elle ne semble pas surprise de voir Diomède dans la pièce (ce qui le rassure quelque peu). Il ne l’accuse pas de l’avoir empoisonné, mais tâte le terrain jusqu’à être convaincu qu’elle n’est pour rien dans la tentative d’empoisonnement. D’ailleurs, la mort d’Abad semble tellement affecter la jeune femme qu’Henri décide qu’elle n’y est pour rien. Alors qu’il sort de la petite maison, perplexe et inquiet, le garçon de rue qu’il avait payé pour surveiller lui dit qu’il a vu la veille un homme rentrer dans la maison et ressortir quelques instants plus tard. Le garçon n’a pas vu les détails de son visage (il faisait nuit) mais a clairement distingué à la lumière de la lune une épaisse barbe carrée, la barbe d’un prêtre.
Diomède se rend au Temple et exige de rencontrer le Hiérophante. Il finit par le voir et lui dit qu’un de ses prêtres a cherché à l’assassiner. Le Hiérophante prend la chose à la légère en lui demandant s’il n’est pas un peu paranoïaque, mais Henri le sent néanmoins gêné, sans pouvoir affirmer qu’il ment. A partir de ce moment là, Henri essaie de ne jamais être seul. Il se sent plus que jamais observé, et invite Clytemnestre à demander à ses amis de leur rendre visite. Il passe également des soirées à la taverne locale, allant jusqu’à payer ses compagnons de boisson pour qu’ils le raccompagnent.
Un soir, le marchand qui l’a embauché pour charger les navires l’informe qu’il a de nouveau besoin de main d’œuvre le lendemain, et Diomède accepte. Alors qu’il est en train de charger des tonnelets sur un des navires, il sent qu’on le pousse de la planche qui relie la chaloupe où sont les provisions. Il tombe à l’eau et, ne sachant pas nager, coule et commence à se noyer. Alors qu’il perd connaissance il lui semble voir un homme plonger à sa rescousse. Il revient à lui quelques minutes plus tard et ses collègues rigolent de sa maladresse. Il insiste sur le fait qu’il a été poussé, mais personne n’a rien vu de louche et ils ignorent ses accusations.
Plus que jamais convaincue qu’on en veut à la vie de Diomède, Clytemnestre lui propose de rencontrer un de ses amis, un influent marchand qui pourra peut-être le protéger. Il rencontre donc un soir le riche Silène. Il lui raconte son histoire. Silène lui dit qu’il est convaincu qu’on cherche à le faire taire, ce qui signifie que l’affaire est politique et que quelqu’un ne veut pas qu’on sache que l’expédition pour trouver le nouveau continent a été couronnée de succès. Il propose à Diomède de le faire discrètement rejoindre la capitale où certains de ces contacts politiques sauront lui porter assistance.
- « Il faut que tu puisses témoigner publiquement de ton expérience », lui indique Silène. « Ainsi, quiconque a intérêt à étouffer ton histoire aujourd’hui n’aura plus de raison de t’en vouloir… »
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
- Sammael99
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Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde
Je cède à la pression du peuple...
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
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Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde
Mes prédictions s'accomplissent!
- Sammael99
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Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde
Ca se plaint, ca se plaint, et puis après ça réagit pas...
Pffff...
Pffff...
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
- Sammael99
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Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde
Les fondateurs de la compagnie de Terre-Neuve sont particulièrement remontés d’avoir été joués et d’avoir permis que Terre-Neuve soit pillée. Tandis que Jehan préconiserait une reconstruction rapide et en pierre, Martin souhaite capitaliser sur le fait que leurs ennemis (et voleurs de l’Agnostique) n’ont que peu d’avance et surtout a priori pas un équipage conséquent pour tenter de les retrouver. Il lance les chefs des tribus avoisinantes sur une recherche d’information par voie de terre et lance l’Archibald à la poursuite de l’Agnostique. Martin suppose que le navire a fui par le Sud puisque l’Archibald est rentré par le Nord et ne l’a pas croisé.
Finalement, il est décidé que les colonies de Falaise et de Ferraille prépareront la reconstruction de Terre-Neuve (taille de pierres, coupe de bois, etc.) mais n’entameront pas la reconstruction avant le retour de Jehan. Les survivants de Terre-Neuve sont répartis entre les deux autres colonies et le village des Mille-Dents. L’Archibald reprend la mer, direction plein sud. Martin a « recruté » une dizaine de natifs pour constituer une force de frappe et les habituer au combat en mer. Les premiers jours, le pont n’est que vomi, mais assez rapidement, les natifs s’habituent.
Pendant près de trois semaines, l’Archibald longe la côte, évitant toutefois de s’enfoncer dans toutes les baies et autres lieux peu propices au camouflage d’un navire de la taille de l’Agnostique. Après trois semaines, alors que Martin est sur le point d’ordonner un demi-tour, une voile est aperçue au Sud à la tombée de la Nuit. Martin ordonne un mouillage le plus tardif possible et une reprise de la navigation dès l’aube pour tenter de retrouver leur proie.
Au petit matin, plus de trace de la voile aperçue la veille, mais l’Archibald met les bouchées doubles et bientôt aperçoit une embarcation au sud-ouest. L’équipage se prépare au combat, on explique tant bien que mal aux natifs qu’il va falloir se battre… mais alors que l’Archibald, toutes voiles dehors, fond sur sa proie, la vigie informe Martin que le navire en vue a lui aussi déployé toute sa voilure et fonce vers l’Archibald, que le foc avant ne ressemble en rien à celui de l’Agnostique et surtout qu’une seconde voile identique vient d’émerger d’une rade côtière.
Martin demande à ses hommes et aux indigènes de baisser leurs armes et d’attendre. Alors que le navire s’approche, il distingue à la proue un homme en armure typiquement Santernienne et comprend alors à qui il à affaire. Martin se saisit d’un porte-voix et informe le navire adverse qu’ils sont venus en paix et ne souhaitent pas combattre. Ses hommes déposent ostensiblement les armes. Le bateau adverse aborde et rapidement les hommes d’armes Santerniens ont pris son contrôle.
L’homme en armure s’approche de Martin et apostrophe celui-ci, son expression partagée entre haine et jubilation :
- « Le gouverneur sera content ! Enfin nous capturons un des navires pirates. Vos corps feront bel effet pendus à la potence de Panégie ! »
Martin proteste qu’ils ne sont pas des pirates mais des Colons de Terre-Neuve, au Nord. Ils sont eux-mêmes à la poursuite d’un navire Pirate et c’est ce qui les a menés ici. L’homme n’en croit rien et ordonne une fouille complète du navire. Ses hommes revenant bredouilles, le doute s’installe.
Finalement, Martin est escorté jusqu’à la côte pour rencontrer le gouverneur tandis que le reste de l’équipage est immobilisé sous surveillance des militaires santerniens. Martin insiste auprès des indigènes en leur expliquant qu’il ne faut pas manifester de violence à l’égard des militaires, mais quitte le navire peu rassuré…
Finalement, il est décidé que les colonies de Falaise et de Ferraille prépareront la reconstruction de Terre-Neuve (taille de pierres, coupe de bois, etc.) mais n’entameront pas la reconstruction avant le retour de Jehan. Les survivants de Terre-Neuve sont répartis entre les deux autres colonies et le village des Mille-Dents. L’Archibald reprend la mer, direction plein sud. Martin a « recruté » une dizaine de natifs pour constituer une force de frappe et les habituer au combat en mer. Les premiers jours, le pont n’est que vomi, mais assez rapidement, les natifs s’habituent.
Pendant près de trois semaines, l’Archibald longe la côte, évitant toutefois de s’enfoncer dans toutes les baies et autres lieux peu propices au camouflage d’un navire de la taille de l’Agnostique. Après trois semaines, alors que Martin est sur le point d’ordonner un demi-tour, une voile est aperçue au Sud à la tombée de la Nuit. Martin ordonne un mouillage le plus tardif possible et une reprise de la navigation dès l’aube pour tenter de retrouver leur proie.
Au petit matin, plus de trace de la voile aperçue la veille, mais l’Archibald met les bouchées doubles et bientôt aperçoit une embarcation au sud-ouest. L’équipage se prépare au combat, on explique tant bien que mal aux natifs qu’il va falloir se battre… mais alors que l’Archibald, toutes voiles dehors, fond sur sa proie, la vigie informe Martin que le navire en vue a lui aussi déployé toute sa voilure et fonce vers l’Archibald, que le foc avant ne ressemble en rien à celui de l’Agnostique et surtout qu’une seconde voile identique vient d’émerger d’une rade côtière.
Martin demande à ses hommes et aux indigènes de baisser leurs armes et d’attendre. Alors que le navire s’approche, il distingue à la proue un homme en armure typiquement Santernienne et comprend alors à qui il à affaire. Martin se saisit d’un porte-voix et informe le navire adverse qu’ils sont venus en paix et ne souhaitent pas combattre. Ses hommes déposent ostensiblement les armes. Le bateau adverse aborde et rapidement les hommes d’armes Santerniens ont pris son contrôle.
L’homme en armure s’approche de Martin et apostrophe celui-ci, son expression partagée entre haine et jubilation :
- « Le gouverneur sera content ! Enfin nous capturons un des navires pirates. Vos corps feront bel effet pendus à la potence de Panégie ! »
Martin proteste qu’ils ne sont pas des pirates mais des Colons de Terre-Neuve, au Nord. Ils sont eux-mêmes à la poursuite d’un navire Pirate et c’est ce qui les a menés ici. L’homme n’en croit rien et ordonne une fouille complète du navire. Ses hommes revenant bredouilles, le doute s’installe.
Finalement, Martin est escorté jusqu’à la côte pour rencontrer le gouverneur tandis que le reste de l’équipage est immobilisé sous surveillance des militaires santerniens. Martin insiste auprès des indigènes en leur expliquant qu’il ne faut pas manifester de violence à l’égard des militaires, mais quitte le navire peu rassuré…
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
- Cédric Jeanneret
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Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde
le peuple est content et rugit de joie pour en avoir plus....
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Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde
Yay! Merci pour cette mise a jour 
La partie pour Henri est donc jouee en solo, c'est bien ca?

La partie pour Henri est donc jouee en solo, c'est bien ca?
- Philippe -
Poe's Law : without a winking smiley or other blatant display of humor, it is impossible to create a parody of Fundamentalism that SOMEONE won't mistake for the real thing.
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Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde
La vache : après les Concordiens, Santerne, les Impériaux, les Pirates... Tout le monde débarque au Nouveau Monde, alors ?
Sébastien Delfino, partisan des vrais blases sur Internet.
► Théories rôlistes en méthodo presque claires dans les CARNETS LUDOGRAPHIQUES, podcasts du blog Memento Ludi !
► cinÉtic, système générique, discussions & CR de campagneS (index p1)
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Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde
En terme de puissance nos heros sont t'ils expérimentés ? sont t'ils partis compétents ? comment sont t'ils a actuellement ?
as tu été généreux ou chiche dans leurs progressions ?
as tu été généreux ou chiche dans leurs progressions ?
- Sammael99
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Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde
Oui. En fait, on a joué plus que ça, mais j'ai décidé d'annuler purement et simplement la fin de sa partie, et on va la rejouer à la prochaine session. J'étais vraiment pas en forme ce soir là, et j'ai totalement merdé une fin qui aurait pu être grandiose...philippe_j a écrit :Yay! Merci pour cette mise a jour
La partie pour Henri est donc jouee en solo, c'est bien ca?
Pour les autres, j'ai encore la fin de la session précédente et la session d'hier soir à narrer (bonne séance hier soir d'ailleurs, en demi-teinte, mais intéressante...)
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
- Sammael99
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Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde
Ben, tu les as tous listés... Et en ce qui concerne les Santerniens et les Pirates, nos héros n'y sont pas pour rien...Wenlock a écrit :La vache : après les Concordiens, Santerne, les Impériaux, les Pirates... Tout le monde débarque au Nouveau Monde, alors ?
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
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Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde
J'ai été "by the book", donc je dirais plutôt chiche. Ils gagnent en moyenne 1-2 xp par session, 3 quand ils sont très bons (comme Pierrick / Martin hier soir...)lordsamael a écrit :En terme de puissance nos heros sont t'ils expérimentés ? sont t'ils partis compétents ? comment sont t'ils a actuellement ?
as tu été généreux ou chiche dans leurs progressions ?
Evidemment, ils ont progressé depuis le début, mais une partie non négligeable de leurs xp est partie en langage eteotaraoji, indispensable mais pas vraiment facteur de puissance.
Hier soir, Vincent (Jehan) a dit pour la première fois: "bon, faut peut-être quand même que je mette quelques pex dans une compétence de combat..."
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Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde
Et nos vaillants conquérants ont un plan pour conserver la maîtrise de leur territoire alors que la concurrence débarque de toutes parts ?Sammael99 a écrit :Ben, tu les as tous listés... Et en ce qui concerne les Santerniens et les Pirates, nos héros n'y sont pas pour rien...Wenlock a écrit :La vache : après les Concordiens, Santerne, les Impériaux, les Pirates... Tout le monde débarque au Nouveau Monde, alors ?
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► cinÉtic, système générique, discussions & CR de campagneS (index p1)
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Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde
Je leur laisse le soin de répondre à cette question ;-)Wenlock a écrit :Et nos vaillants conquérants ont un plan pour conserver la maîtrise de leur territoire alors que la concurrence débarque de toutes parts ?Sammael99 a écrit :Ben, tu les as tous listés... Et en ce qui concerne les Santerniens et les Pirates, nos héros n'y sont pas pour rien...Wenlock a écrit :La vache : après les Concordiens, Santerne, les Impériaux, les Pirates... Tout le monde débarque au Nouveau Monde, alors ?
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