[CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde

Critiques de Jeu, Comptes rendus et retour d'expérience
Répondre
Avatar de l’utilisateur
Sammael99
Dieu des babines ruinées
Messages : 13312
Inscription : mer. sept. 15, 2004 11:43 pm
Localisation : Nantes, France

Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde

Message par Sammael99 »

Pour info, j'ai modifié légèrement les deux dernières entrées de la narration pour y intégrer des citations texto que j'avais notées pendant la partie.

Quelques unes que je n'ai pas pu caser:

Pierre: Avec les tatouages, c'est plus compliqué de retourner sa veste.

Henri: Allez trucider vos 3 mecs au fond d'une impasse merdeuse, c'est votre truc. Moi je pense plus grand.

D'une manière générale, on sent qu'Henri a de plus en plus de mal à adhérer aux objectifs et aux méthodes de la compagnie. Il est temps qu'on arrive au bout !!!
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
Avatar de l’utilisateur
Jiohn Guilliann
Dieu du plan social
Messages : 1115
Inscription : jeu. août 14, 2003 3:55 pm
Localisation : Vernon, Normandie

Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde

Message par Jiohn Guilliann »

Ca n'étonnera personne, mais :
"Ce qu'il veut dire », dit Pierre à Henri avec un sourire narquois, « c'est que quand tu prends une arbalète en main, les autres se tiennent à carreau...»
C'est de Jehan ;-)

Quant à Henri, c'est surtout qu'on prend son avis de moins en moins en compte :-)

Jiohn Guilliann
Avatar de l’utilisateur
Sammael99
Dieu des babines ruinées
Messages : 13312
Inscription : mer. sept. 15, 2004 11:43 pm
Localisation : Nantes, France

Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde

Message par Sammael99 »

Jiohn Guilliann a écrit :Ca n'étonnera personne, mais :
"Ce qu'il veut dire », dit Pierre à Henri avec un sourire narquois, « c'est que quand tu prends une arbalète en main, les autres se tiennent à carreau...»
C'est de Jehan ;-)

Quant à Henri, c'est surtout qu'on prend son avis de moins en moins en compte :-)

Jiohn Guilliann
Corrigé. Mes excuses, messire...
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
Avatar de l’utilisateur
Sammael99
Dieu des babines ruinées
Messages : 13312
Inscription : mer. sept. 15, 2004 11:43 pm
Localisation : Nantes, France

Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde

Message par Sammael99 »

Bumpity Pump.

Pas eu le temps de faire le CR de la dernière session, mais je vais m'y essayer avant la prochaine next week...
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
Avatar de l’utilisateur
Sammael99
Dieu des babines ruinées
Messages : 13312
Inscription : mer. sept. 15, 2004 11:43 pm
Localisation : Nantes, France

Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde

Message par Sammael99 »

- « Tu as changé d’enseigne ? » demande Martin un peu perfidement.

- « Oui. Il y a quelques temps il y avait eu des dégâts chez moi. Il a fallu reconstruire. On en a profité pour changer le nom. » répond Malbert.

- « ‘Notre-Dame des Algues’, ça claque… »

- « Et si vous me disiez plutôt ce qui vous amène ? »

- « Comprends-nous. On part il y a deux ans, la ville est pacifiée, on est des héros pour avoir extirpé un sénateur otage des griffes de Sharquenoir. On revient, c’est la loi martiale, on s’entretue dans les rues des bas-quartiers. C’est chez moi ici. C’est là que je suis né, ça me plait pas, toute cette chienlit. J’ai bien l’intention d’y mettre bon ordre. »

- « Bon courage. Les milices du Sénat s’y sont essayées. Plusieurs fois. »

- « On est au courant. Mais on va approcher ça différemment. Je connais bien le quartier, j’y ai des contacts. Et puis, on va bénéficier de ton aide. Regarde donc ce parchemin. Tu noteras qu’il est scellé, du sceau de ton ami Magnien. Il t’enjoint de nous mettre des hommes à disposition si nous en avons besoin. Et je sens que nous allons en avoir besoin… »
Malbert lit la missive, puis répond à Henri :

- « Pas de souci. 10 hommes ça irait ? Je peux t’avoir ça pour dans une petite semaine. Par contre, ce ne seront pas des gens du coin, trop facile à tracer. Dès le boulot terminé, ils caltent. »

- « Ca me va. Bon, sinon, on aimerait bien quelques renseignements aussi. Cette caqueline là, tu n’en vends pas toi ? »

- « J’en vends pas, j’en consomme pas, et je laisse pas mes hommes en consommer. Belle saloperie. Profitable, sans aucun doute, mais ça amène plus d’emmerdes que de pognon… »

- « Tu sais qui en vend ? »

- « Oui, les rabatteurs d’Œil de Verre. Il a comme qui dirait le monopole de la chose. »

- « Et c’est qui cet Œil de Verre ? »

- « Un malfrat un peu plus tenace que les autres. En fait, un vrai vicelard, et rusé par-dessus ça. Il a éliminé les bandes rivales qui revendaient la même came, et il contrôle le trafic maintenant. A ma connaissance, son quartier général c’est l’Auberge du Sanglier Vert, mais je serais surpris qu’on l’y trouve si facilement. »

- « Bon, ben avec ça on va pouvoir commencer à fouiner. Merci Malbert. »

Martin se lève et s’apprête à partir. Au dernier moment toutefois, il se retourne et dit :

- « Au fait, j’allais oublier. Tu as le bonjour de Michel le Cogneur ! »

Martin n’attend pas de voir le rictus de Malbert avant de quitter la taverne.
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
Avatar de l’utilisateur
Sammael99
Dieu des babines ruinées
Messages : 13312
Inscription : mer. sept. 15, 2004 11:43 pm
Localisation : Nantes, France

Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde

Message par Sammael99 »

Les jours qui suivent voient les fondateurs de la compagnie se répartir les tâches. Pierre assure l’intendance de la compagnie plutôt que de se focaliser sur la recherche d’informations. Henri, Jehan et Martin passent eux leurs journées dans les quartiers de Gambe, Maraîche et Carne où semble concentré l’essentiel du trafic de Craqueline.

Avant toute chose, Martin et Jehan se rendent au Foyer des Orphelins de Maraîche, là où Martin a été élevé. La vieille Eglantine est toujours là, entourée de nombreux enfants et adolescents de tous âges. Martin raconte quelques histoires sur le nouveau continent qui captivent les gamins, mais il s’informe également auprès d’Eglantine concernant la situation. Celle-ci lui apprend qu’elle a « perdu » quelques enfants dans les premiers temps, ne sachant pas ce qui se passaient. Ils sont partis revendre de la Craqueline pour une bande de trafiquants parcequ’ils étaient en manque. Ayant compris ce qu’il se passait, elle a fait passer des consignes strictes et a encouragé les enfants à se soutenir mutuellement pour résister. Par contre, le délabrement du quartier commence à être préjudiciable : les enfants ont du mal à trouver des petits boulots pour alimenter les caisses du Foyer, et la charité a pour ainsi dire cessé. Martin glisse discrètement à son ancienne mère par procuration une bourse bien garnie pour « voir venir ». Alors qu’ils quittent le foyer, Martin croit apercevoir un visage qui les espionne derrière un rideau à l’étage, mais il n’est pas sûr de lui.

Entre temps, Henri a eu une idée. Il a décidé d’aller voir un des savants de l’Académie pour essayer d’en savoir plus. Ayant récupéré sur les malandrins qui les ont agressé lors de leur première expédition dans Carne une fiole ayant contenu de la Craqueline, il espère en apprendre plus sur la substance par cet artifice. Il obtient une entrevue avec le Professeur de la Chaire de Chimie, à qui il promet un don substantiel pour ses laboratoires en échange d’informations.

S’ensuivent quelques jours sans activités particulières alors que Martin attend la mise à disposition des ruffians de Malbert et que Henri attend des informations de la part du savant. C’est ce dernier qui l’informe de ses (maigres) trouvailles le premier : la substance est issue d’un processus de distillation complexe, ce qui sous-entend du matériel conséquent. D’autre part, elle est probablement d’origine végétale, est acide et a sans doute une durée de conservation à l’air limitée. Au-delà de ça, le savant n’a pas su déterminer les matières premières mais pense qu’un apothicaire serait peut-être en mesure de le faire (son laboratoire étant chroniquement sous-équipé, le don promis sera le bienvenu…)

Henri, Martin et Jehan se rendent dans les locaux de l’apothicaire auquel ils s’étaient adressés pour travailler la racine de Martinique, une petite bâtisse cossue nichée entre deux maisons plus imposantes dans le quartier de Vervin. Mais les fenêtres sont barrées et la porte est close. De toute évidence, la maison n’a pas été habitée depuis un moment. Henri frappe à la porte d’une maison voisine et fait du charme à la vieille dame un peu méfiante qui l’ouvre. Il apprend que Maistre Mourel a quitté précipitamment son domicile il y a quelques mois (peut-être trois ?) et qu’elle ne l’a pas revue depuis. Il a un frère qui dirige la maison de commerce du même nom dans le quartier des silos, et il avait un apprenti du nom de Lucien – un jeune homme aux cheveux blonds et fort aimable – qu’elle a récemment croisé près du port.

Henri décide de se rendre dans les locaux de la Maison Mourel tandis que Jehan et Martin essayent de repérer et d’interroger le jeune Lucien. Henri se présente comme représentant de la Compagnie de Terre-Neuve et intéressé par des opportunités de partenariat avec la Maison Mourel. On lui présente Francis Mourel, le fondateur et dirigeant de l’établissement. Henri lui explique qu’il avait commerce avec son frère mais que celui-ci a disparu. Les épaules de Mourel s’affaissent, et il explique que son frère a disparu et qu’il n’a pas de nouvelles de lui, qu’il en est très attristé, mais que malheureusement il ne peut rien faire pour aider Henri. Celui-ci insiste, de manière de moins en moins fine, jusqu’à ce que finalement Francis Mourel le chasse de ses locaux. Henri se camoufle sous une porte cochère non loin de l’entrée de la maison Mourel et, se saisissant d’un morceau d’obsidiane, marmonne quelques mots sous sa barbe.

Quelques minutes plus tard, Francis Mourel sort de ses locaux, visiblement en hâte. Il ne remarque pas Henri qui le suit à courte distance et se dirige vers les hauteurs de la ville. Il rejoint bientôt la route de la Grande Porte et, après une heure de marche rapide, sort de Concorde. Henri le suit toujours. Il emprunte la route du Sud-Ouest, celle qui s’enfonce dans les terres vers la petite ville de Lourme et, plus loin encore, la Franganie. Après encore deux heures de marche, les deux voyageurs (Mourel, se croyant en sécurité, a cessé de regarder derrière lui sitôt franchie la Grande Porte) arrivent au village de Pessade. Mourel entre dans l’Auberge du Petit Pont, Henri reste à l’extérieur et observe.

Après une demi-heure, Mourel ressort et reprend la direction de Concorde. Henri entre à son tour dans l’auberge et demande à parler à monsieur Mourel. Le tenancier, au demeurant fort sympathique informe Henri qu’il n’a pas de client à ce nom. Henri lui dit que Mourel voyage souvent sous des prêtes noms, mais qu’il est facile de l’identifier, c’est l’homme que le voyageur précédent est venu rencontrer. Henri se présente comme l’associé de ce dernier, qui a oublié de lui faire passer un message et l’a envoyé pour corriger cette erreur.

L’aubergiste explique que le client en question (Monsieur Ticaire) lui a demandé de ne pas le déranger jusqu’au souper, mais que si Henri veut bien l’attendre, il est le bienvenu. A l’heure du souper, l’homme descend. Henri reconnaît bien l’apothicaire, mais alors qu’il s’approche pour lui parler, celui-ci le reconnaît également et se met à crier au meurtre. Henri montre qu’il n’a pas d’arme tandis que l’homme s’enfuit dans l’escalier qui monte à l’étage. Henri veut le suivre, mais l’aubergiste et deux clients s’interposent. L’aubergiste veut bien accepter le fait qu’Henri n’ait pas d’intentions belliqueuse, mais « m’sieur Ticaire n’a clairement pas envie de vous voir ! » Henri doit donc quitter l’auberge et décide de rentrer à Concorde.

Il marche dans la nuit tombante, mais lorsqu’il arrive à la ville, la Grand Porte est fermée, sans doute une mesure liée à la Loi Martiale. Il se blottit dans sa veste et entreprend de s’endormir le long d’un des montants de la porte.
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
Avatar de l’utilisateur
Kardwill
Dieu des strates galactiques
Messages : 10187
Inscription : mar. déc. 11, 2007 3:19 pm

Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde

Message par Kardwill »

Cool, un nouvel épisode de la série phare de "Casus channel"!
MJ actuellement sur : Dresden Files (Fate), Star Trek (Fate), Ravenloft (D&D)
Avatar de l’utilisateur
Sammael99
Dieu des babines ruinées
Messages : 13312
Inscription : mer. sept. 15, 2004 11:43 pm
Localisation : Nantes, France

Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde

Message par Sammael99 »

Kardwill a écrit :Cool, un nouvel épisode de la série phare de "Casus channel"!
Merci Kardwill.

Je croyais parler dans le vide, ce coup ci mais je voulais pas trop faire mon "needy"...
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
Avatar de l’utilisateur
Cédric Jeanneret
Dieu des petits Suisses à la choucroute
Messages : 2789
Inscription : mer. oct. 19, 2005 3:10 pm
Localisation : Genève
Contact :

Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde

Message par Cédric Jeanneret »

non, non tu ne parles pas dans le vide mais c'est dur de parler avec les popcorns dans la bouche ;)
Avatar de l’utilisateur
Sammael99
Dieu des babines ruinées
Messages : 13312
Inscription : mer. sept. 15, 2004 11:43 pm
Localisation : Nantes, France

Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde

Message par Sammael99 »

Martin s’enquiert auprès de quelques gamins de l’orphelinat qui mendient ou font des petits boulots sur le port à propos de Lucien l’apprenti apothicaire. L’un des gamins pense savoir de qui il s’agit, et il indique au mercenaire que le jeune homme fréquente la Taverne du Merlu Ivre le soir. Martin et Jehan s’y rendent et prennent une table. A la tombée de la nuit, c’est la ruée, de nombreux clients se présentent au comptoir pour manger la célèbre Soupe de Poiscaille de la Taverne. A un moment, Jehan aperçoit en effet un jeune homme qui semble correspondre à la description faite par la voisine de l’apothicaire.
Jehan tape sur l’épaule du jeune homme et lui propose le repas en échange de quelques informations. Lucien hésite puis se décide et s’assied avec nos deux héros. Martin n’y va pas par quatre chemins : il lui explique qui ils sont, et lui précise qu’ils étaient en affaires avec Maistre Mourel, et qu’ils souhaiteraient en apprendre plus sur sa disparition. Lucien hésite un peu puis, la bonne soupe et la bière aidant, il commence à parler.

- « Il était bon, mon patron », commence-t’il.

- « Tu veux dire bon à ce qu’il faisait ? »

- « Oui, mais aussi bon avec moi. Il avait vraiment le souci de m’apprendre un métier. Il était sévère, mais patient aussi. »

- « Quand est-ce qu’il a disparu ? »

- « Ca fera deux mois et demi demain. Je me rappelle de la date, c’est comme si j’avais perdu mon père une deuxième fois ce jour là… Je me suis présenté un matin, comme tous les matins. La porte était barrée, les fenêtres aussi, personne ne l’avait vu partir, il avait juste disparu. J’étais complètement abattu… »

- « Qu’est-ce que tu as fait ? »

- « J’ai posé des questions, je suis revenu tous les jours pendant une semaine, j’ai glissé des mots sous la porte… je suis même rentré par effraction, mais je n’ai rien trouvé. J’ai fini par abandonner. Je me suis trouvé un boulot sur le port. Je sais pas ce que je vais devenir… »

- « Bon, d’ici quelques jours je reviendrais sans doute te voir. J’ai une petite idée de ce que tu pourrais devenir, si un peu d’exotisme et d’aventure t’intéresse. En attendant, je veux juste te poser la question suivante : tu es entré par effraction comment, chez ton Maistre ? On a vu aucune trace. »

- « Et bien… je ne sais pas si je devrais vous dire ça, mais je suppose que vu qu’il est parti, il n’y a pas de mal. A l’arrière de la maison, sur la courette, il y a une trappe à charbon. Elle est bloquée par des barreaux, mais ils ne tiennent pas bien, c’est très facile de les desceller à la main… »

- « Excellent. Merci pour ton aide, Lucien. On reviendra te voir dans quelques jours ici même. En attendant, je laisse quelques pièces au comptoir, fais toi plaisir ! »


***

Suivant les indications de Lucien, Martin et Jehan s’introduisent subrepticement dans la cave de l’apothicaire Mourel. Jehan a pris avec lui une lanterne sourde, ce qui leur permet une fois à l’intérieur d’inspecter les lieux. Le sous-sol servait visiblement de laboratoire, on y distingue encore alambics, cornues et autres équipements. Une fouille rapide ne leur indique rien qui puisse laisser penser que Mourel aie disparu pour des raisons mystérieuses… jusqu’à ce que Martin remarque, derrière la pile de charbon, une porte dérobée qu’il s’empresse de confier à Jehan pour que celui-ci en démonte la serrure. Ceci fait, les deux hommes descendent à travers un petit escalier en colimaçon jusqu’à un second sous-sol. Là, une odeur acide puissante les prend à la gorge, et ils doivent s’arrêter et attendre quelques instants que l’air vicié soit remplacé par un air plus frais venu de la cave avant de pouvoir continuer.
Ce second sous-sol ressemble par bien des côtés au premier, avec du matériel de distillation sur un plan de travail. Mais là il y a des déchets de matière première dans un panier qui ne laissent plus aucun doute aux deux hommes : la Craqueline a été fabriquée à base de Martinique.

- « Et merde ! » s’exclame Martin.

- « Ah c’est sur que ça va pas nous simplifier la tâche… » répond Jehan.

- « Du coup je ne comprends plus rien. Si Mourel est parti, que c’est lui qui recevait notre Martinique et qui la traitait pour fabriquer cette merde, qui la traite maintenant ? Et qui l’approvisionne en racines ? »

- « Je vois trois hypothèses. La première c’est que les Santernins ou d’autres colons que nous n’aurions pas encore identifié aient trouvé la racine et ses propriétés… »

- « De là à croire qu’ils aient pu aussi vite noyauter le marché à Concorde, ça paraît peu probable… »

- « Deuxième solution, quelqu’un dans notre colonie a mis en place un trafic parallèle… »

- « Avec quels navires ? Ca prend de la place, cette racine, ça peut pas avoir été mis à bord des nôtres sans qu’on le remarque… »

- « Reste la troisième solution, et c’est pas la plus joyeuse pour nous… »

- « … Sharquenoir… »
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
Avatar de l’utilisateur
Wenlock
Dieu volubile
Messages : 2311
Inscription : lun. sept. 05, 2005 3:50 pm
Localisation : Lille

Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde

Message par Wenlock »

Houuuuuuuuuuu ! Sharquenoir ! L'homme qui fait très peur derrière le nom qui fait rire !
J'ai une question toutefois : les personnages ne sont pas handicapés, socialement, par leurs tatouages faciaux ? Parce que déjà question discrétion, ça se pose là, mais en plus si j'ai bien compris ça ne se fait guère sur le vieux continent...
Sébastien Delfino, partisan des vrais blases sur Internet.

► Théories rôlistes en méthodo presque claires dans les CARNETS LUDOGRAPHIQUES, podcasts du blog Memento Ludi !
cinÉtic, système générique, discussions & CR de campagneS (index p1)
Avatar de l’utilisateur
Sammael99
Dieu des babines ruinées
Messages : 13312
Inscription : mer. sept. 15, 2004 11:43 pm
Localisation : Nantes, France

Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde

Message par Sammael99 »

Wenlock a écrit :Houuuuuuuuuuu ! Sharquenoir ! L'homme qui fait très peur derrière le nom qui fait rire !
J'ai une question toutefois : les personnages ne sont pas handicapés, socialement, par leurs tatouages faciaux ? Parce que déjà question discrétion, ça se pose là, mais en plus si j'ai bien compris ça ne se fait guère sur le vieux continent...
Si si, ils le sont, c'est vrai que je ne l'illustre pas à chaque fois dans la narration, c'est sans doute une erreur.

Côté discrétion, ils sont obligés de se cacher le visage presque tout le temps, et quand ils approchent des gens (Henri avec Mourel ou Martin/Jehan avec Lucien), ça leur vaut une méfiance immédiate, voire pire.

(Comment ça Sharquenoir c'est ridicule ??? D'abord, ça existe un surnom de pirate pas ridicule?)
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
Avatar de l’utilisateur
Wenlock
Dieu volubile
Messages : 2311
Inscription : lun. sept. 05, 2005 3:50 pm
Localisation : Lille

Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde

Message par Wenlock »

(Oui ça existe mais c'est assez rare, j'admets...)
Sébastien Delfino, partisan des vrais blases sur Internet.

► Théories rôlistes en méthodo presque claires dans les CARNETS LUDOGRAPHIQUES, podcasts du blog Memento Ludi !
cinÉtic, système générique, discussions & CR de campagneS (index p1)
Avatar de l’utilisateur
Jiohn Guilliann
Dieu du plan social
Messages : 1115
Inscription : jeu. août 14, 2003 3:55 pm
Localisation : Vernon, Normandie

Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde

Message par Jiohn Guilliann »

Sammael est trop timide pour l'annoncer, alors je le fais : La campagne narrée ici (un peu remaniée, quand même) va être éditée en campgne officielle pour Reign et surtout chez un éditeur dont on ne peut encore dire le nom.
:bravo:

Jiohn Guilliann
Avatar de l’utilisateur
Wenlock
Dieu volubile
Messages : 2311
Inscription : lun. sept. 05, 2005 3:50 pm
Localisation : Lille

Re: [CR][REIGN] A La Découverte d'un Nouveau Monde

Message par Wenlock »

Cool, z'ont besoin d'illus ?
Sébastien Delfino, partisan des vrais blases sur Internet.

► Théories rôlistes en méthodo presque claires dans les CARNETS LUDOGRAPHIQUES, podcasts du blog Memento Ludi !
cinÉtic, système générique, discussions & CR de campagneS (index p1)
Répondre