Hier j'ai joué à un truc et j'ai envie d'en parler ici

[Nébal]

24e séance de la campagne de L'Appel de Cthulhu maîtrisée par Cervooo, dans la pègre irlandaise d'Arkham (PJ, Teamspeak/Rolisteam).

Viande.

Hop : CR L'Appel de Cthulhu : Arkham Connection (24)

[Graou]

@Nebal
C'est vraiment chouette cette chronique. Ca représente combien d'heures de jeu la séance relatée dans ce C-R?

[Nébal]

@Nebal
C'est vraiment chouette cette chronique. Ca représente combien d'heures de jeu la séance relatée dans ce C-R?

Environ trois heures.

(Et oui, je trouve ça très chouette aussi !)

[Nightfalls]

Cet aprem, P13 étant terminé, on s'est lancé dans du Deadlands. J'ai piqué 2 - 3 trucs à la version reloaded, mais je me baserai essentiellement sur la v1 qui correspond plus à l'esprit du jeu.
Niveau scenar, je m'inspire très largement de La nuit des chasseurs, du sieur Yno (encore !) conjugué à un vieux scenar CB 1ère version.
L'action est resituée au Kansas, en 1876, et les PJ sont de vrais US Marshalls venus pour s'occuper du gang Loomis.

[Wee]

Hier après mon anniversaire, comme l'assemblée n'était composée quasiment que de rôlistes mais qu'on a dû se tenir pendant toute l'après-midi et ne faire que du social normal (présence de Dormeurs qui ne devaient pas être exposés sous peine de contrecoup violent du Paradoxe), on a dû attendre la toute fin de la soirée pour être enfin seuls et jouer. Donc, mini truc sur le pouce. Ce qui m'a permis de sortir Unbelievable Macho Bullshit, qui est un jdr pour jouer dans le style inénarrable des films de Schwarzy, plus précisément COMMANDO.

C'était très bien. Tout le monde créé un méchant, et à chaque tour l'un des joueurs est attaqué, en tant que son méchant, par tous les autres joueurs, qui jouent tous en même temps le héros invincible qui vient lui péter la gueule. Ca entraine un ou deux jets de dés, mais pour VRAIMENT tuer le méchant, même après que le combat de dés ne l'ai foutu à zéro, les joueurs ont 10 secondes pour sortir un one-liner bien senti accepté par tout le monde. SInon le méchant survit.

Le gagnant est le méchant qui arrive à se faire tuer en dernier.

Celle qui a survécu le plus longtemps hier, et qui jouait franchement bien sa méchante, était la joueuse dont c'était la première partie de jdr. Ca faisait 3 ans que son copain voulait la faire jouer mais qu'ils ne trouvaient pas vraiment le temps. Et elle a clairement le sens du roleplay dans la peau. Aujourd'hui on fait une VRAIE partie d'un jdr SERIEUX avec elle, ca va être magnifique.

[Matam42]

Deuxième partie motorisée par l'apocalypse hier soir. C'était du Dungeon World.
Je crois voir ce qui m'a gêné dans la première partie, à force de narration partagée, le RP s'oublie un peu, tellement on est occupé à parler à la troisième personne de notre PJ pour enclencher des moves.
Je reste fasciné par cette capacité du jeu à faire jouer les réponses aux questions ouvertes du MJ en début de partie. J'ai fait existé des kobolds qui cassaient du cristallin vivant pour y récupérer du mithrill à des fins religieuses et le MJ a inclus ça tranquille dans ses "fronts".
Fascinant ce jeu.

[Vorghyrn]

vendredi soir c'était une partie OMT détourné pour faire du pulp à la indiana jones, sous mes lattitude à savoir au sud-Kivu où moi et tous mes joueurs (dont faisait exceptionnellement partie Vorghyrnette ) étions la semaine d'avant pour voir les gorilles.

Le pitch : 1941, l'expédition Vignancourt (CB#18 modifié par mes soins) recherche les ruines de la cité de Bukawa pour mieux appréhender l'étendue de la civilisation Swahili. Hélas, dans cette cité est enterré la lance du Grand Muluzi, un symbole qui permettrait de diriger une bonne partie des tribus du coin, par exemple pour les pousser à la révolte contre le colonisateur belge. C'est exactement ce que souhaite faire une expédition nazie secrète emmenée par l'archéologue Elsa Schneider (qui se fait passer pour une journaliste américaine du nom de Eliza Taylor, Schneider = tailleur en allemand), qui fouille dans la même région, en opprimant un village voisin (des nazis quoi) avec la complicité d'un trafiquant fasciste et au nez et à la barbe du gouverneur belge de la région, un incompétent corrompu local.

Sur cette partie, tous les joueurs étaient des rôlistes de moins d'un an. OMT s'adapte assez bien à un format court avec des gens pas expérimentés. Les règles sont simple, les perso créer en 2 minutes mais assez typés pour être intéressant, la mécanique permet une bonne interactivité (parfois trop, j'ai dû limité certains joueurs qui voulaient en faire plus que ce que leur jet leur permettait, au point d'en être envahissantes pour les autres) et s'adapte à plusieurs niveaux de narration partagée, depuis le quasi-zéro (juste résoudre si un test est réussi ou pas avec un effet de marge) jusqu'à presque du jeu sans MJ (testé une fois avec succès).

Ca sera clairement le système (et probablement le scénar) que je proposerai en septembre lors des parties d'initiation pour recruter une nouvelle équipe.

[Ixhe]

Hier soir, les abords des Wastelands. Le truc qu'on dit : civilisé.

Mauz « Pwindzing' », Scrounger, fléau des noyés, boxeur trop doué donc en fuite, gros-bras pour contrebandier, esquiveur de quarantaine, extirpé de sa geôle, assassin d'un bornite, gentil raton à son pèpère... en attendant. En attendant mieux.

Rhâaaaaaàaaa ! Au-delà des bons trips de la part (quelle bonne soirée), enfin... enfin ! Enfin joueur ! Rhâaaaaaaaàaa f'taghn.

[Solaris]

Hier, rencontre avec les auteurs de Knight et partie découverte avec l'un d'eux.
La partie était en après midi et donc, le format est plus prévu pour une première approche et non un réel panel de toutes les possibilités du jeu.
Mais, déjà moi qui réduisait Knight a un simple jeu vidéo où on tue des méchants, j'ai découvert que l'univers était plus riche et les pistes de scénarios plus grandes.
Ensuite, les règles. Pas trop fan mais elles font le job et le principe des "overdrive" est intéressant car il donne des succès auto. Ce qui valorise le fait que le perso ait de la bouteille et une bonne armure. Je n'ai pas testé la créa de perso ou d'armure, ou l'XP, donc là, je ne peux rien dire.
Pour le reste, si j'étais sceptique sur ce jeu, je suis maintenant bp plus ouvert pour y rejouer et vraiment le tester en campagne comme pj.
Après, comme MJ, ce n'est pas ma cam, mais les auteurs ont des projets et le jeu a encore de quoi voir venir si j'ai bien compris.
Une belle séance de jeu et surtout, si vous avez la chance de rencontrer les 2 auteurs, ils sont très gentils, et pour avoir ensuite jouer avec eux dans une soirée costumés thématique (chasse au trésor pirate), ils sont très bon en roleplay.
Bref, rien que pour la rencontre humaine, allez à leur rencontre, et surtout essayez Knight, ça permet de se faire une bien meilleure idée

[Max le Velu]

Hier soir, les abords des Wastelands. Le truc qu'on dit : civilisé.

Mauz « Pwindzing' », Scrounger, fléau des noyés, boxeur trop doué donc en fuite, gros-bras pour contrebandier, esquiveur de quarantaine, extirpé de sa geôle, assassin d'un bornite, gentil raton à son pèpère... en attendant. En attendant mieux.

Rhâaaaaaàaaa ! Au-delà des bons trips de la part (quelle bonne soirée), enfin... enfin ! Enfin joueur ! Rhâaaaaaaaàaa f'taghn.

Du beau perso , une belle ligne de vie pour des règles genre La lune et 12 lotus...

[Ozen]

Hier soir, deuxième test de Mexican Death trip.

nous avions à table:
- une fille en cavale, Amanda de la Vega, qui a incendié le village où elle devait se marier le jour des noces (enfin, elle voulait bruler que l'église, mais ça a dégénéré), laissant en plan son fiancé, un influent membre du Cartel. Depuis elle parcourt les routes dans sa décapotable et essaie d'éviter les gars du FBI qui veulent lui faire rendre des comptes.
- un écrivain alcoolique en goguette, Esteban Araujo. Après un premier roman à succès, l'angoisse de la page blanche l'a poussé dans l'alcool. Ça et le fait qu'il voit en permanence la mascotte de sa vieille équipe de football, qui lui fait des signes, lui présente des pancartes avec des injonctions à tuer... et parfois des gens meurent autour de lui sans qu'il se souvienne comment. Il est poursuivi par le culte de la Santa Muerte qui aimerait bien connaitre l'origine de "son pouvoir". Il a couché avec la fille en cavale, mais n'assume pas.
- Un messie descendu des étoiles: Dusty Mc Coy, ancien hippie cramé qui a laissé de côté robes et colliers de fleur pour un costume trois pièces impeccable. Il trimballe une mallette, attachée par une menotte à son poignet dans laquelle il a la liste de ceux qui seront sauvés par CEUX QUI VIENNENT DES ETOILES. Il considère Amanda comme sa fille, mais on sait pas si c'est vrai.

L'aventure commence alors que les tocards rejoignent un motel à la frontière américaine. Dusty mac Coy a été embauché par Twiggy Zito a.k.a. le Roi des bikers: il lui permettra de prêcher la salvation par les extraterrestres auprès de ses bikers si on lui ramène el señor esqueletto, un tueur appartenant à une organisation d'assassins présentant tous un handicap. Le type en question n'a plus de nez et une vraie tête de squelette. Il donne au personnage l'adresse d'un motel américain dans lequel se cacherait le contact de l'assassin. Reste encore à l'identifier, lui faire cracher la localisation du tueur en rupture de ban et à le ramener, plutôt vif que mort.

Au motel, tout dérape: Amanda se fait draguer par un p'tit gars trop entreprenant qui finit, après une tentative d'étreinte avec deux balles dans la tête, l'oreiller de la chambre en guise de silencieux. L'écrivain, harcelé par la mascotte ours en peluche se noie dans la bière à une table de poker, perdant ses derniers dollars. Dusty, quant à lui, prêche la bonne parole au porte à porte, jusqu'à tomber sur la Señorina (qu'il s'entêtera à appeler Margareth), une mamie péroxydée qui lui sert de la camomille. Posant trop de questions, la vieille part fouiller dans un placard. N'ayant plus de gâteaux secs, elle l'arrose de pruneaux. Le messie saute au sol, fait tomber la vieille et commence à la tabasser à coup de mallette jusqu'à ce qu'elle finisse par lui lâcher l'adresse d'el señor esqueletto.

Ce dernier vit dans le pavillon de banlieue de sa nouvelle conquête, une serveuse qu'il a kidnappé et ligoté dans la baignoire. Alors que nos personnages arrivent, pas un bruit dans la maison. Dusty débaillonne la serveuse qui lui demande d'être gentil avec le tueur ("Il est un peu maladroit dans la façon d'exprimer son amour, dit-elle à peine le bâillon boule retiré, mais il est pas méchant..." Légère consternation).
Pendant ce temps, Amanda essaie de savoir si l'écrivain l'aime bien (après tout, ils ont couché ensemble, mais ce dernier ne semble pas assumer), mais la discussion est interrompue par des bruits dans un buisson. La dernière bière est loin,et l'ours en peluche malsain refait son apparition. Les deux "amoureux?" filent ans la maison.

Bruit de moteur, une bagnole de sport se gare devant la maison. L'écrivain et la fille se planquent. Un type très maigre et sans nez sort de la voiture en sifflotant, un bouquet de fleurs à la main. Il passe la porte "Chérie, je suis rentré!"
La fille essaie de le surprendre... sans succès. Dusty sort de la salle de bains alors que l'homme a mis en joue Esteban l'écrivain, tenant toujours le bras d'Amanda, qu'il tord violemment. El señor reconnait l'écrivain: c'est un grand fan de son roman! Il lui demande la raison de sa visite, poliment.
Dusty tente quelque chose, mais les réflexes du tueur ne lui laissent aucune chance, il se retrouve avec le flingue d'Amanda braqué sur la tête.
Pendant ce temps, se glissant par une porte, la mascotte est réapparue. Elle a un gourdin dans la main et fait des gestes suggestifs en direction de l'assassin. L'écrivain en panique ne sait que faire, il maintient un vernis en continuant à parler avec l'assassin qui lui propose de partir tranquille... mais ses deux compagnons sont condamnés. L'écrivain avoue sa flamme pour la jeune fille, que l'assassin, lui-même touché par l'amour, accepte de libérer. Alors que l'écrivain traine Amanda par le bras hors de la maison, le tueur se retourne pour faire face à Dusty Maccoy, suant dans son costume...

Et nous nous en sommes arrêtés là.

Bilan très positif: cette fois-ci ça tourne jusqu'au bout et la difficulté est adaptée. On a joué une session très courte, mais bien dynamique et déjantée. en revanche, on a peu vu les secrets de chaque personnage (sauf peut-être celui de l'écrivain: la mascotte malsaine), il reste à retoucher la manière dont ceux-ci se déclenchent. Ça nécessitera encore une paire de playtests pour fixer ça, mais ça tourne.

[killerklown]

Hier soir, deuxième test de Mexican Death trip.

Ca donne très très envie !

[Najael]

Ouaip, ça a l'air bien cool!

[Max le Velu]

Vous avez des tables pour sortir des PJs aussi barrés ou tu as des joueurs inspirés?

[Ozen]

Alors j'ai bricolé huit playbooks avec des grands archétypes, et chaque archétype propose six secrets déjà bien barrés; et il y a ensuite une série de questions pour lier les personnages, qui ont donné des résultats, dans les réponses apportées, qui ont dépassé mes espérances. Le matériau a l'air d'inspirer les joueurs, qui à partir de ça font des merveilles pour singulariser leurs persos... Donc moitié moitié!




Sinon ce soir, c'était le premier test d'un hack de Lady Blackbird mis au point par un pote et moi pour jouer des robots géants qui luttent contre une invasion extra terrestre et c'était encore une bien belle partie. C'était prévu pour faire un one shot, mais les relations entre les persos ont tellement bien pris que j'ai ralenti le rythme pour savourer et qu'on la fera probablement en trois sessions.

Wolf, Grey, Kim et Crush sont quatre pilotes d'exception du corps des Veilleurs, qui défendent alpha city contre les menaces du continuum zero. Wolf est un aristocrate et un politicien en plus d'être pilote. C'est aussi le second d'Archange, le team leader. Kim est la mécano de la bande, toujours en retrait, elle conduit un gros mécha/dépanneuse. Grey est un bio-soldat pas humain, à la peau toute blanche et sans bouche. Il conduit un robot qui génère des champs de force, et Crush est un héros populaire, à deux doigts de la sédition et qui déteste ses petits camarades. Il est aux commandes d'un ancien mécha industriel spécialisé dans la démolition qui a été militarisé.

Alpha City est protégée par un bouclier, alimenté par un accumulateur fabriqué au Complexe, une base scientifique perdue dans les montagnes. Un convoi partant chercher le nouvel accumulateur est attaqué par les extraterrestres, d'énormes chenilles assez répugnantes. Les Veilleurs sont appelés en renfort, mais le team leader est absent. C’est une équipe désorganisée qui est envoyée et fait le travail de nettoyage et causant la perte de beaucoup de vies humaines (Crush a des méthodes expéditives, il cause de gros tremblements de terre... frappes chirurgicales?). Wolf, prend provisoirement la direction de la troupe, mais Crush n'en fait qu'à sa tête... sans récolter autre chose que des reproches de principe (Wolf est secrètement amoureuse de Crush) aors qu'il est responsable de nombreuses morts avec ses méthodes expéditives. Crush déploie un bouclier autour du convoi, les autres essaient de gérer une artillerie assez pénible (quatre grosses chenilles qui bombent leur abdomen et lancent de gros rayons laser (merci Starship Troopers)).

Arrivé au Complexe, les scientifiques semblent tendus, les prisonniers condamnés aux travaux forcés qui bossent dans leurs usines sont nerveux et parlent d'une rebellion, un groupement résistant qui veut renverser la mainmise des mégacorpos sur Alpha City. Tout le monde traite ses petites affaires, prenant le contexte général pour un embrasement éphémère... Le lendemain, tout le monde repart en escortant la pile, mais Grey se rend compte qu'une faille reliant la terre au continuum zéro est en train de s'ouvrir non loin de la route reliant le Complexe à Alpha City. Alors qu'il part en reconnaissance, juste à côté de la faille nouvelle, il aperçoit le robot d'Archange sur le soleil couchant...

Et ben ça a tourné au poil tout ça, avec de belles relations entre les persos et une scène de combat bien intense en entrée de session. Par rapport à Lady BB, mon pote a retouché les clés pour proposer options: certains persos peuvent choisir dans le groupe la cible de sa clef. Par exemple Wolf possède la clef de l'amour secret (la même qui lie Cyrus Vance à Lady Blackbird dans l'original) sauf qu'il laisse au joueur le choix du perso qui est la cible de cet amour. Et chaque perso a au moins une relation de ce type, ce qui a introduit des dynamiques de jeu très très chouettes. A voir si ça tient trois sessions.