[CR] Delta Green: Secret House Against The World (Terminée)

Critiques de Jeu, Comptes rendus et retour d'expérience
Abdul Alhazred
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Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World

Message par Abdul Alhazred »

Emöjk Martinssøn a écrit :Anéfé, j'avais hésité entre les deux chiffres.
En même temps, c'est des red shirts, hein. Donc qu'ils soient quatre ou six...
Non, ce sont des êtres sensibles, il faut les prendre en considération. Ils ont sûrement une famille, des sentiments et tout derrière leur montagne de muscles. Il ne faut... Hein ? They're dead Jim ! Fuck, ok on s'en fout.

Et, bizarrement, ton CR fait moins sérieux que d'habitude. Sûrement une mauvaise influence de Sherkan.
Emöjk Martinssøn
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Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World

Message par Emöjk Martinssøn »

Oui, je me suis fait corrompre.
Non, en fait je me suis dit que vu qu'on rigolait bien en partie, et que j'avais abandonné toute tentative de faire croire qu'on "joue mature", je me lâche un peu. Et puis c'est plus rigolo à écrire. Et puis je fais c'que j'veux.
En fait j'ai l'impression d'avoir un peu gâché ce scénario ; le faire en deux séances aurait sans doute permis d'approfondir certains trucs, et là c'était un peu le marathon. Bon c'est pas grave, ça sera mieux la prochaine fois !
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Emöjk Martinssøn
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Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World

Message par Emöjk Martinssøn »

Uncle Sam
RED entreprend donc de graver le symbole que lui a donné le Baron, au couteau, sur un tuyau d'évacuation. Il le fait assez large pour que personne ne le cache en passant devant sans faire exprès...
Une petite dizaine de minutes plus tard, les Agents commencent à entendre des bruits de pas, au loin. Ils finissent par distinguer une demi-douzaine de créatures humanoïdes, a l'air bossu et trainant des pieds pour avancer. Les créatures restent dans l'ombre, aussi ne distinguent-ils pas trop leurs traits.
L'une des goules semble parler anglais, d'une voix gargouilleuse et avec un vocabulaire plutôt ancien. Le dialogue est donc possible mais un peu ralenti... Les Agents parviennent à comprendre qu'il y a apparemment plusieurs factions vivant sous San Francisco, dont beaucoup sont arrivées "après l'aubaine". Les goules auxquelles les Agents ont affaire ne sont pas celles qui ont kidnappé et tué Betty Jackson ; il s'agit a priori de goules "adorant Mordiggian", qui, RICHARD s'en souvient, est une sorte de dieu vivant parmi les goules. Les créatures refusent de répondre à beaucoup plus de questions, et font comprendre explicitement aux Agents qu'elles ne les aident qu'à cause du symbole, mais que dans d'autres circonstances, elles auraient été moins amicales...
Les Agents décident donc de laisser les goules tranquilles et commencent à évacuer les égouts. RED et RICHARD sont les derniers à quitter les lieux ; le premier pour effacer le symbole, et le second pour le couvrir pendant ce temps. Les goules observent les Agents pendant ce temps, et les reniflent, mais n'attaquent pas.
Alors que les Agents commencent à revenir vers le complexe, pas beaucoup plus avancés, ils se rendent compte qu'ils sont suivis. RICHARD positionne ses hommes et décide d'aller au-devant de leurs fileurs, en essayant d'être discrets. Ils commencent à avancer dans la neige, n'y voyant pas à plus de dix mètres, et se retrouvent soudain face à une goule sans l'avoir vu venir. Celle-ci ressemble à un cadavre humain en état de décomposition avancé, l'odeur allant de pair mais étant heureusement un peu couverte par le vent et la neige. La créature ne présente pas de signe d'agressivité, et semble en fait un peu plus "civilisée" que celles qu'ils ont rencontré dans les égouts (elle parle également un meilleur anglais).
Elle explique aux Agents qu'elle fait partie du clan qui vivait originellement à San Francisco, et qui a été dérangé par l'arrivée de nouvelles goules. Les factions sont nombreuses et difficiles à évaluer, mais celle qui préoccupe le plus les Agents est celle qui "suit Mordiggian", et qui, à en croire leur interlocuteur, prépare un rituel pour appeler leur dieu sur les lieux. Mais il n'y a rien à craindre : les goules "natives" de la ville ont envoyé l'une des leurs chercher "la boîte" à New York. Elle est sur le chemin du retour, et "la boîte" devrait forcer les autres goules à "se retirer". Les Agents ne comprennent pas tout, mais jugent qu'il est plus prudent de laisser les goules se faire la guerre, tant qu'elles ne les menacent pas. La goule en face d'eux consent à reconnaître que "la boîte" devra partir par "la porte", c'est à dire le portail au cinquième sous-sol du complexe ; il est donc probable qu'il y ait des pertes du côté des civils. Mais les Agents, après consultation, décident que le risque est acceptable. Ils laisseront les goules utiliser leur boîte, avant de se rendre dans le repaire des goules de Mordiggian, pour récupérer les scientifiques kidnappés s'ils sont toujours vivants. Si ce n'est pas le cas, tant pis, ils pourront au moins dire qu'ils auront essayé...
Les Agents mettent au point un signal de reconnaissance avec la créature : dans deux jours, trois au plus, elle accrochera un chiffon rouge à l'entrée du complexe, signe qu'il sera temps de se rencontrer à nouveau pour préparer l'arrivée de "la boîte".
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Emöjk Martinssøn
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Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World

Message par Emöjk Martinssøn »

"What's in the booooox?!"
Les Agents tournent en rond les jours suivants, attendant le retour du messager. Ils continuent de presser les scientifiques sur ce qui se trouve exactement au cinquième sous-sol, mais ceux-ci refusent toujours de répondre précisément. La scientifique qui a fait passer des analyses à Wang précise tout de même à ce dernier que les résultats préliminaires sont plus qu'inquiétants : la structure moléculaire de ce dernier est en effet complètement chamboulée, et ne devrait pas lui permettre de tenir debout. À vrai dire, il devrait être une masse informe se traînant sur le sol. Elle lui promet des conclusions plus probantes dans quelques jours, après avoir corrigé ce qui est sans doute une erreur dans les instruments...
RICHARD revient au trou au-dessus duquel il avait agité son médaillon, pour se rendre compte que le trou a été complètement rebouché - il serait même indétectable s'il ne savait pas qu'il y avait quelque chose avant. Ces goules ne veulent apparemment pas être dérangées.
Quelques jours plus tard, donc, les Agents sont réveillés par une sérieuse agitation dans le complexe. L'un des gardes a abattu une créature juste devant l'entrée, et l'a ramenée aux scientifiques pour qu'ils l'examinent ; ceux-ci sont comme des enfants devant leur sapin de Noël à la vue de cette créature au dos tordu, serrant dans sa main un chiffon rouge...
Les Agents réalisent immédiatement le niveau d'emmerdes qui peut leur tomber dessus, et décident d'emmener le garde responsable de la bévue à leur rendez-vous avec l'autre goule. RICHARD prend auparavant le soin de lui fournir une arme sans balles, pour éviter une deuxième bévue.
Le garde est effectivement presque pris de panique à la vue de la goule qui s'approche dans la neige, et les Agents sont forcés de l'assommer pour qu'il reste calme. Ils expliquent ensuite à la goule que son messager s'est malheureusement fait descendre, et leur interlocuteur a l'air moyennement heureux de l'apprendre. Il leur dit ne pas leur en vouloir, à condition qu'ils offrent le garde, mort, en échange. RED n'hésite que quelques secondes avant d'égorger le garde, et de le laisser à la goule. Celle-ci dit aux Agents que "la boîte" est arrivée, et sera ouverte en fin de journée ; à eux de ne pas se trouver dans son passage à ce moment-là.
À la tombée de la nuit, les Agents vont donc, avec les goons de RICHARD, faire un "tour de reconnaissance" à l'extérieur, sans avoir averti personne de ce qui allait se passer. Au bout d'une dizaine de minutes, ils entendent un grondement sourd, qui va en s'amplifiant, et comprennent rapidement que quelque chose de très gros est en train de se déplacer sous leurs pieds. RED tente d'en avoir un aperçu psychique, mais la simple taille de la créature lui fait perdre connaissance. Lorsqu'il revient à lui, les grondements sont presque finis, la chose se dirigeant droit vers le complexe. Les Agents reviennent donc une dernière fois au lieu de rendez-vous, où la même goule qu'auparavant leur annonce que leurs ennemis ont été éliminés, et qu'elle accepte à présent de leur montrer leur tunnel d'entrée. Après cela, les Agents ne la reverront jamais, et laisseront les goules des environs tranquilles.
Les Agents commencent à s'enfoncer dans un labyrinthe de tunnels, au sein duquel ils se seraient sans aucun doute perdus si personne n'avait été là pour les guider. La plupart des tunnels sont assez étroits, mais ils s'élargissent de plus en plus et laissent place à de larges "salles", dans lesquelles des dizaines de corps goules sont jonchés, dans des états de démembrement plus ou moins avancés. En fouillant un peu, les Agents trouvent une petite salle dans laquelle étaient gardés les scientifiques portés disparus ; leur corps est en bon état, mais ils semblent morts d'inanition depuis un moment. Dans une autre pièce repose un charnier de dizaines de corps humains, servant sans doute de garde-manger aux goules, et que RICHARD fouille consciencieusement à la recherche de porte-monnaies et de bijoux pendant que les autres ont le dos tourné.
L'essentiel du réseau de cavernes a été ravagé par une créature qui a laissé un tunnel circulaire de cinq mètres de diamètre derrière elle. Wang ramasse d'ailleurs à l'entrée du réseau de tunnels la petite boite en ébène de laquelle elle est sortie, au cas où. Les Agents remontent le tunnel creusé par cette créature, supposant qu'il mène jusqu'au cinquième sous-sol du complexe, au sein duquel ils pourront enfin pénétrer.
Mais après une demi-heure de marche, ils se retrouvent face à un mur. Enfin, pas vraiment un mur : il s'agit d'une ouverture encombrée de roches et de débris métalliques, dévoilant en partie une sorte de grand portail laissant apparaître une sorte de brume floue. De l'autre côté, les Agents peuvent distinguer les scientifiques du complexe, en pleine agitation. Comme ils ne peuvent pas pénétrer dans la salle sans passer par le portail, et qu'ils n'y tiennent pas particulièrement, ils n'ont plus qu'à rebrousser chemin et subir une bonne heure de marche pour revenir dans l'autre sens...
Dans le complexe, ils obtiennent des scientifiques qu'une énorme créature a détruit l'un des murs du sous-sol, avant de disparaître à travers le portail (qui n'est pas censé être opérationnel) avant que quiconque ne puisse réagir. L'état d'agitation est donc général, sans compter le personnel dont les nerfs ont lâché suite à cette apparition. Les Agents en profitent pour partir de là avant qu'on ne leur demande des comptes. Après tout, leur mission est terminée : ils ont retrouvé les disparus, non ?
Et c'est donc retour à Los Angeles comme ils sont arrivés, dans un camion qui fait mal aux fesses. Pendant le voyage, les subordonnés de RICHARD lui font comprendre qu'ils ont saisi le marché qu'il a passé avec la goule, et qu'ils n'approuvent pas vraiment. En conséquence, ils se sentent obligés d'en parler à Campion dès leur retour à D-12...

À suivre
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Emöjk Martinssøn
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Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World

Message par Emöjk Martinssøn »

OBSTACLE COURSE
Made in China
Mars 2012. Assis confortablement dans un avion, RICHARD passe en revue les pièces du dossier sur lequel Campion les a briefé un peu moins d'une semaine auparavant. Un artefact qui avait été récupéré au Vietnam en 1969 par Delta Green, incompréhensible à l'époque, vient d'être "décodé" ; il s'agit d'une sorte de petit cylindre en alliage inconnu, couvert de fines marques qui, analysées avec les outils idoines, révèlent les coordonnées géographiques d'une zone de 100km² dans le désert de Gobi. Une analyse par satellite de ce site a révélé plusieurs structures assez étranges...

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...qui rappellent à D-12 des structures similaires découvertes en Antarctique en 2004. Une exploration de celles-ci n'avaient pas donné grand chose, les Agents en mission se bornant à la qualifier de "cité extra-terrestre" déserte ; malheureusement, une partie des archives relatives à cette mission a disparu avec San Francisco, impossible donc d'en savoir plus.
RICHARD referme le dossier en avalant la dernière gorgée de son whisky. Au même moment, il aperçoit une vive lueur quelques mètres devant lui, puis une forte secousse, puis le noir.

Wang se réveille et il a froid. Il fait nuit, il est blotti dans une anfractuosité rocheuse, et devant lui se déroule un plateau rocheux inhospitalier. Il est nu. Il ne se souvient plus de rien, même pas de comment il s'appelle.
Après quelques minutes de flottement, pendant lesquelles il ne sait que faire, il entend des pas qui gravissent le plateau. Bientôt apparaît un homme en gabardine, style début 20e, le teint hâlé. Wang s'adresse à lui en Arabe, mais l'homme lui répond en Anglais, en s'excusant de son retard car "il nous est difficile de venir ici". Wang lui explique qu'il ne se souvient plus de rien ; l'homme a l'air surpris, et lui répond qu'il s'appelle Wang, qu'il travaille pour une organisation étudiant le surnaturel appelée Delta-12, mais aussi pour un autre groupe, "le Mouvement", au service des "Gardiens du Temps". Il aimerait lui en dire plus mais le temps presse ; il lui faut revenir auprès de ses amis pour éviter que les tombeaux ne soient ouverts. L'homme peut l'emmener, mais vu la situation, Wang pourrait être blessé gravement ; il peut aussi tenter de retrouver son chemin par lui-même. Le choix lui appartient.
- Mais euh, au fait ça veut dire quoi "retrouver mes amis" ? D'où viens-je ?
- Ah, certes. Vous êtes en mars 2012, dans le désert de Gobi. Quel est votre choix ?
Au loin commencent à se faire entendre des sortes de glapissements peu rassurants. Wang jette un coup d'oeil au ciel pourpre et à ses deux lunes, et décide de prendre la première solution. L'homme lui tend alors ses paumes en lui faisant signe de les toucher. Wang s'exécute, et un battement de coeur plus tard, il est dans le désert. Un autre. Face à lui, à une cinquantaine de mètres, un avion écrasé semble en feu. À ses pieds, un homme, l'air gravement brûlé et blessé. Sauf que plus longtemps il le regarde, et moins l'homme a l'air blessé…

Pettigrew se réveille et sent une vive douleur à sa cuisse. Quelqu'un est en train de le porter ; c'est Fuzzy, qui le rassure en lui disant qu'il l'emmène à l'abri.
- Qu'est-ce qu'il se passe ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
- T'inquiète pas mon pote, on va s'en sortir… Rendors-toi…
Pettigrew se rendort.

LeMoine se réveille, un peu sonné. Il est toujours attaché sur son siège, RED à côté de lui. Ce dernier a l'air en vie, même si son bras semble cassé. Rapidement, alors que quelques flammèches parcourent la carlingue, LeMoine les détache et porte RED au-dehors de l'avion, par un trou à travers la coque. Autour de lui, plusieurs passagers ont l'air grièvement blessés et le supplient de l'aider. Beaucoup, beaucoup d'autres sont morts et dans des états parfois effroyables. LeMoine se retrousse les manches et va aider les gens à se mettre à l'abri.
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Emöjk Martinssøn
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Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World

Message par Emöjk Martinssøn »

Assez rapidement, les Agents s'organisent, d'une part pour mettre les survivants à l'abri, et d'autre part pour comprendre ce qui leur est arrivé. Pettigrew et LeMoine soignent les blessés, leur apportent couvertures et nourritures, tandis ce que le cockpit de l'avion continue de brûler à petit feu, fournissant une chaleur bienvenue dans ce désert rocheux. De leur côté, RICHARD, RED et Wang (qui a un peu de mal à suivre ce qu'il se passe) fouillent l'avion. Ils retrouvent leurs affaires (et donc Wang retrouve ses petits carnets avec le nom de ses camarades et quelques autres détails utiles), et comprennent que c'est une explosion interne qui a fait se crasher l'avion. RICHARD, qui n'était qu'à quelques mètres de l'explosion, se rend compte qu'une barre de fer transperce son siège, ce qui expliquerait pourquoi son T-shirt est troué des deux côtés. Il ne ressent d'ailleurs presque plus les brûlures sur sa peau...
Après avoir hésité sur la marche à suivre, les Agents décident d'envoyer un mail à D-12. Ils étaient censés retrouver un contact chinois à leur arrivée à l'aéroport, puis se faire passer pour des touristes pour aller dans le désert de Gobi ; mais le crash semble les avoir projeté pile au bon endroit. Ils demandent donc à D-12 de prévenir leur contact, et de lui demander de les rejoindre à des coordonnées GPS précises, à quelques kilomètres du crash. Ils stockent vivres, eau et vêtements chauds, puis se mettent en route alors que les autres passagers attendent patiemment les secours appelés au téléphone un peu plus tôt. Au moment de partir, RICHARD remarque que RED a l'air bien pâle, et supporte difficilement son bras cassé. Il arrive à le convaincre de rester un peu en arrière pour se "nourrir" de quelques blessés graves qui n'en ont de toute façon plus pour longtemps ; et quand RED rejoint les autres, il a laissé son écharpe avec un nouveau cadavre.
Les Agents s'enfoncent donc dans le désert sans armes (à part les couteaux de RED et RICHARD) et sans moyens de survie à part leur ordinateur dont ils ont réussi à sauver le disque dur, et quelques smartphones qui captent difficilement. Après plusieurs heures de marche harassante, ils arrivent au point de rendez-vous communiqué à D-12 au petit matin, mais il n'y a personne. L'attente se prolonge, et ils en profitent pour se reposer un peu, mais personne ne vient à leur rencontre... Vers la fin de la matinée, les Agents décident donc de se rendre à pied jusqu'à une des structures avoisinantes plutôt que d'attendre sans but.
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Message par Emöjk Martinssøn »

Au bout de plusieurs heures de marche (et après avoir croisé des traces de jeep qu'ils décident de ne pas suivre), les Agents arrivent en vue d'une des structures signalées par D-12. En l'observant à la jumelle, RICHARD s'aperçoit qu'elle est entourée de grillage d'environ 2,5m de haut, et que plusieurs gardes armés de fusils d'assaut semblent patrouiller. Impossible pour RED de parvenir à savoir qui il y a là-dedans : une sorte d'écran brouille ses perceptions, un peu comme à OUTLOOK mais en beaucoup moins fort. Là encore, les Agents ergotent sur la marche à suivre, avant de décider qu'après tout, leur couverture officielle fera l'affaire : ils sont des touristes perdus en plein désert, dont l'avion s'est écrasé, et ils cherchent des secours. Ils s'avancent donc sans se cacher vers le camp, et sans afficher d'intentions agressives (à part LeMoine qui se confectionne une arme en remplissant une de ses chaussettes de cailloux...). Bien entendu, les gardes pointent leurs armes vers eux dès qu'ils les voient venir, et commencent à parlementer avec Wang, le seul à parler chinois correctement. Celui-ci répète leur alibi, et les gardes, un peu sur les nerfs, décident de raccompagner les Agents vers le site du crash, afin "d'évaluer les dégâts". Toujours en pointant leurs armes sur eux, ils leur demandent donc de monter dans leur jeep, et commencent à s'éloigner du camp.
Alors que les Agents commencent à murmurer entre eux pour savoir quoi faire (ils veulent neutraliser les gardes avant d'arriver au lieu du crash) - et se demander s'ils comprennent l'anglais -, Wang remarque une forme au loin, une silhouette à la taille d'un éléphant. Il la fait remarquer aux gardes, qui arrêtent la jeep aussitôt et commencent à s'agiter. "Qu'est-ce que c'est que ce machin ? Ça ne devrait pas être là ! Vite, appelle la base !" Profitant de la diversion bienvenue, RICHARD et LeMoine échangent un coup d'oeil puis dévient le canon de l'arme de leurs geôliers avant de leur asséner un bon coup de poing... Dans le vide, car les gardes sont déjà inconscients (RED regarde ailleurs...). Ils attrapent ensuite le conducteur avant qu'il ne puisse se carapater. Seulement, celui-ci semble décidé à ne pas parler, malgré les menaces de RICHARD (qui finit par suggérer de lui sectionner les tendons et le laisser mourir en plein désert). RED parvient à le convaincre de lui laisser essayer sa méthode d'interrogation un peu particulière, et emmène le conducteur un peu plus loin. Il prend sa tête entre ses mains, se concentre... Et tombe à la renverse en poussant un cri de douleur, alors que des hématomes apparaissent sur son corps.
Le conducteur de la jeep en profite, et commence à s'enfuir. Wang et LeMoine ramassent les fusils qui sont tombés au sol et ouvrent le feu : le conducteur se fait toucher au bras, avant de se faire proprement exploser la tête. Tant pis pour l'interrogatoire.
Avant de réfléchir à la suite, les Agents décident de regarder à la jumelle ce qu'est cette forme au loin. Il s'agit d'une sorte d'amas immonde de corps : yeux, bouches, membres sortent d'une bouillie de chair qui se dandine à l'horizon, vers aucune direction précise. Heureusement, les Agents sont rodés et ne font que serrer les dents. Ils décident de ne pas poursuivre la créature, et de rappeler à la place le camp en se faisant passer pour l'un des gardes. La voix à l'autre bout du fil semble hésitante, mais en apprenant ce qu'ils ont vu leur demande de renter au plus vite.
Là encore, les Agents hésitent sur la suite des opérations. Faut-il foncer dans le tas, ou essayer de faire illusion en se faisant passer pour les gardes ? Ils finissent par pencher pour la seconde solution. Wang et RICHARD enfilent les uniformes des gardes, et les autres se planquent sur le plancher. Puis la jeep fait demi-tour et revient vers la base.
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Sur le chemin, LeMoine serre son fusil en se souvenant des mois passés. Il n'a encore rien dit aux autres de sa liaison avec Campion ; mais après tout, ça reste un plan cul, ils n'ont pas besoin de savoir... Et puis elle demeure distante, donc pas de relation stable en vue. Il n'empêche que les dernières confidences sur l'oreiller qu'elle lui a faites, un peu avant son départ pour la Chine, l'ont fait réfléchir. Elle a lâché que depuis un moment, D-12 soupçonnait Wang d'être un agent double travaillant pour les services secrets chinois, et que leur mission à venir était aussi un moyen de vérifier cela... Et que, si leurs doutes se concrétisaient, LeMoine devait essayer de ramener Wang vivant pour l'interroger. En même temps, maintenant que Wang était amnésique, ça n'allait pas être simple pour vérifier son allégeance...
Pendant le trajet, Wang réfléchit aussi, justement. Il se rend compte que, depuis son retour au site du crash, ses perceptions sont parfaites. Il se souvient de tout - odeurs, sons, visages... - comme s'ils étaient là, tout de suite, devant lui. Impossible bien sûr de savoir comment il était avant ; mais en attendant, son cerveau enregistre tout à toute vitesse. Il pourra jeter ses carnets en rentrant... Difficile de savoir pour le moment si c'est une bonne ou une mauvaise chose.

Les Agents reviennent en vue du camp, et leur stratagème est vite éventé : le garde derrière l'entrée les menace de son arme en baragouinant en chinois. Sans attendre, RED se concentre, et l'homme tombe au sol comme un sac. RED saute de la jeep et escalade la grille, aidé par LeMoine, pour aller récupérer le trousseau de clefs sur le cadavre ; il fait ensuite entrer ses compagnons.
À l'intérieur de l'enceinte, aucun bruit. Il y a trois structures rectangulaires de quelques mètres de haut, apparemment hermétiques et dans une matière à mi-chemin entre le métal et la pierre. Il y a une ouverture dans l'une de ces structures, qui laisse deviner des échelons descendant dans la terre, et RICHARD et RED ne perdent pas de temps à s'y engouffrer, arme à la main. Les autres restent pour le moment en surface.
En sous-sol, c'est un dédale de couloirs, tous pareils, rappelant à RICHARD des vieux films de Star Trek ; mais alors un vaisseau de Star Trek où absolument tout serait fait en ce même métal étrange. De temps à autre, aux murs, des inscriptions en idéogrammes sont gravées ; pourtant le couteau de RICHARD ne parvient pas à faire la moindre égratignure dans le mur. Un bourdonnement étrange résonne partout, en rythme plus ou moins régulier.
Les deux Agents avancent pendant quelques minutes dans les corridors, avant de remonter chercher les autres puisque le danger ne paraît pas immédiat. Tout le monde descend donc, et l'exploration continue. Au bout d'un moment, les Agents entendent soudain des bruits de conversation, puis des pas en leur direction. Un garde surgit à l'intersection, arme sortie, mais RICHARD l'intercepte d'un geste agile et lui tranche la gorge avant que l'autre n'ait pu esquisser un mouvement. Un deuxième garde, qui arrive une minute plus tard, est cueilli de la même façon ; c'est ensuite le silence et les Agents ne croisent plus personne d'autre pendant leur parcours.
Après avoir suivi le bourdonnement au jugé (Wang est incapable de déchiffrer les inscriptions sur les murs), les Agents arrivent soudain, au détour d'un coude, en face d'une gigantesque pièce cylindrique. Large de 30 bons mètres, elle s'enfonce dans le sol sur au moins 70 mètres... Un parapet descend en spirale tout du long, menant à d'autres ouvertures, et 2 ou 3 gardes y patrouillent sans avoir pour le moment rien remarqué. Au centre de la pièce, produisant ce bruit lancinant, une sorte de bobine électrique occupe la majorité de l'espace, du sol au plafond, crachant de discrets arcs électriques de temps à autre.
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Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World

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Les Agents ne perdent pas de temps et disposent des trois gardes en deux temps, trois mouvements, comme si de rien n'était. Le bruit des coups de feu sont noyés dans le bourdonnement de la "bobine", et il ne semble pas y avoir d'autres gardes dans la salle. Les Agents descendent donc doucement jusqu'en bas de la salle, où ils trouvent, à quelques mètres du cylindre, une table sur laquelle une petite lampe éclaire des papiers en désordre et un carnet noirci de notes. Un premier coup d'oeil leur permet de différencier deux choses : d'une part, le cahier, un simple journal des tours de garde ; et de l'autre, des notes semblant concerner les propriétés du cylindre. Pettigrew a du mal à déchiffrer toutes les inscriptions, mais ce qui est sûr, c'est que ce cylindre dégage des quantités énormes d'énergie, de l'ordre d'une centrale nucléaire. Les Agents commencent par prendre les papiers en photo avec leurs téléphones, puis décident finalement de tout embarquer.
À leur niveau il n'y a qu'un seul couloir qui s'enfonce dans le sous-sol, lui aussi éclairé on ne sait comment. Les Agents commencent à l'emprunter mais, au bout d'une dizaine de minutes où ils ne font qu'aller tout droit, ils comprennent que ce couloir relie sans doute cette structure aux autres. Dès lors, que faire ? Ils ne sont ni assez armés ni assez préparés pour une confrontation avec un plus grand nombre d'assaillants, et n'ont pas le nécessaire pour tout faire sauter. Mais de toute façon, comme le souligne Wang, leur mission était simplement de reconnaissance ; on ne leur a pas ordonné de faire disparaître les structures. On peut donc considérer que leur mission est terminée ; il est temps de rentrer à la maison (d'autant que manger des plateaux repas froids, ça va cinq minutes). Les Agents remontent donc à la surface, reprennent la jeep et s'en vont, direction la frontière mongole.

Ils arrivent en Mongolie en pleine nuit, après une dizaine d'heures de conduite. Assez vite, ils arrivent à trouver une petite ville et en profitent pour faire le plein d'essence et de nourriture (ça tombe bien, la jeep était presque à court). Ils essaient aussi de recontacter D-12, y compris via le numéro de portable personnel de Campion, mais il n'y a pas de réponse. Ils continuent donc leur road trip, et deux jours à peine leur suffisent pour revenir jusqu'à Oulan-Bator. C'est là qu'ils parviennent enfin à se connecter à Internet dans un cyber café, et qu'ils apprennent qu'un mini-séisme a récemment frappé Los Angeles ; un seul immeuble s'est écroulé, dans lequel étaient situés des bureaux gouvernementaux. 90 % du personnel de cet immeuble est mort, et les autres sont à l'hôpital dans un état grave. Les Agents décident du coup de contacter une autre antenne de D-12, par exemple celle de Washington avec qui ils avaient déjà fait affaire (en fait ils l'ont peut-être fait seulement à leur retour aux États-Unis, mais ça revient au même). On les rapatrie vite fait à la capitale.

À leur retour aux États-Unis, les Agents sont finalement mis en relation avec l'antenne de Seattle, la plus proche de Los Angeles. Le responsable local, Walter Boyd, recueille leur témoignage sur la mission (ils s'abstiennent bien de mentionner toutes les bizarreries liés à leurs camarades respectifs). Il récupère également les papiers dérobés dans la structure, en indiquant qu'ils vont être analysés le plus vite possible. En consultant leur dossier, il semble par contre surpris... "Ah, vous êtes les... C'est vous qui... Ah oui, tiens". Mais aucun Agent n'ose faire de commentaire.
Les Agents sont finalement renvoyés chez eux, en attendant de voir la suite. Boyd n'a aucune idée de ce qui a pu provoquer l'effondrement des locaux de D-12 à Los Angeles, même s'il est persuadé que ce n'était pas accidentel, et qu'un artefact ramené récemment (genre une petite boîte en ébène) aurait pu causer cela. Les locaux seront sans doute déplacés, mais en attendant les Agents sont en congés payés, en quelque sorte.
Retour à Los Angeles, donc. LeMoine file aussitôt à l'hôpital, pour retrouver Campion mais aussi interroger les survivants de l'accident qui sont en état conscient. Hélas, ceux-ci ne peuvent pas lui apprendre grand-chose, et Campion est pour le moment dans un coma sérieux. Il n'y a plus qu'à attendre.

Suite et fin au prochain épisode
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Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World

Message par Emöjk Martinssøn »

YEAR ZERO
C'est le final, baby. The last big one.
Bien que je n'ai pas l'impression que la lassitude harasse mes joueurs, il fallait bien finir à un moment. L'un d'entre eux allant sans doute quitter la région parisienne incessamment, il m'a donc demandé de conclure la campagne en cours rapidement... ce qui ne veut pas dire tirer un trait sur Delta Green, mais au moins fournir un final permettant une pause plus ou moins longue. Il fallait donc relier toutes les intrigues assez rapidement, d'autant que, si j'avais un plan en tête, il courrait sur un peu plus de scénarios. Il a donc fallu resserrer, mais ce n'est peut-être pas plus mal...
Le scénario qui suit est, comme d'habitude, de ma composition, mais il contient d'ÉNORMES SPOILERS sur le Projet RAINBOW décrit dans Eyes Only. Si vous ne voulez pas en savoir plus, c'est le moment d'arrêter votre lecture.
And now...


Quelques jours plus tard, Boyd convoque les Agents à nouveau, avec la tête de celui qui a une énorme migraine et de très mauvaises nouvelles à annoncer. Il pousse un grand soupir, et commence par prendre un mince dossier sur son bureau.
"À propos de votre récente mission en Chine... D'après ce que vous nous avez ramené, nous avons tiré nos conclusions sur ces fameuses structures. La bobine que vous avez vue génère facilement l'énergie de 3 ou 4 centrales nucléaires ; si l'on imagine que la dizaine de structures que nous avons repérées contient une machine du même type, vous imaginez l'excédent d'énergie que les chinois ont à leur disposition. On ne sait pas encore pourquoi ni comment ils s'en servent, mais c'est d'autant plus préoccupant que, comme vous l'avez noté, cette énergie ne semble pas éternelle.
Et maintenant... (il soulève un dossier bien plus épais) D'après ce que j'ai compris, Campion ne vous a jamais vraiment expliqué quel était le rôle de votre antenne en général, et votre groupe en particulier. Eh bien, vous faites partie d'un projet de Delta-12, le projet Rebond... Laissez-moi commencer par le commencement.
En 1943, l'armée américaine a testé un nouveau système de camouflage sur l'un de ses bateaux, l'USS Eldridge. Hélas, le système était trop puissant, ou mal conçu ; en tout cas, au lieu de dissimuler le navire aux radars le jour du test, un 28 octobre, la machine installée à bord l'a tout bonnement fait disparaître pendant presque une heure. Lorsque le bateau est réapparu, la majorité de l'équipage avait disparu, le reste était atrocement mutilé ou fou à lier. Les maigres témoignages que nous avons recueilli nous ont permis de déterminer que le bateau avait été projeté dans un espace qui est, disons, parallèle au notre, et rempli de choses... assez désagréables.
Quel rapport avec vous ? Eh bien voilà. Le bateau n'est pas réapparu parce que la machine s'est arrêtée ; elle était conçue pour marcher au moins 2 heures. Non, les survivants ont rapporté avoir vu des hommes apparaître sur le bateau, dans une sorte de combinaison d'astronaute (même si le terme n'existait pas à l'époque), munis de technologie futuriste. Ils sont entrés dans la pièce contenant la machine et l'ont désactivée ; puis ils ont disparu. Mais nous savons qui sont ces hommes ; nous le savons parce qu'ils se sont présentés à l'équipage. Ces hommes, c'est vous.
Le problème posé par la machine installée sur l'USS Eldridge, c'est qu'elle génère une sorte de champ magnétique, si vous voulez, qui la rattache à l'espace N. C'est le nom que nous avons donné à l'endroit où a disparu le bateau ; c'est également là qu'une partie de San Francisco a été envoyée lorsque nous avons essayé, sans succès, de reproduire une machine similaires d'après les plans incomplets dont nous disposions. Le problème, donc, c'est que, même si cette machine a été désactivée - par vous - en 1943, elle continue d'émettre aujourd'hui, puisque vous n'êtes pas encore partis la désactiver. Et que si nous ne faisons rien, la charge qu'elle émet continuera à grandir jusqu'à englober la Terre d'ici 2053. Inutile de vous expliquer ce qui arrivera alors.
Nous avons réussi à construire un portail permettant de voyager dans l'espace N à San Francisco ; vous avez pu le voir récemment. Il demande une puissance considérable, qui sera fournie par les structures du désert de Gobi, avec ou sans l'accord de nos amis chinois. L'USS Eldridge agissant comme un aimant, dès que vous franchirez la porte, vous vous retrouverez dessus ; ça explique aussi pourquoi des débris en provenance du navire ont tendance à apparaître dans les endroits où l'espace N se fait plus tangible (à San Francisco, dans le désert de Gobi où vous avez trouvé une bouée provenant du navire, etc.). Le seul souci... c'est qu'on ne sait pas précisément comment vous avez fait / vous ferez pour le désactiver.
Je ne sais pas pourquoi Campion vous a caché tout cela pendant si longtemps, ni pourquoi elle vous a confié des missions souvent casse-gueule ; j'aimerais bien lui demander mais comme vous le savez... Nous sommes en train de réinstaller une antenne de D-12 à Los Angeles qui sera entièrement dédiée à votre entraînement. Vous apprendrez les plans du navire par coeur, son équipage sur le bout des doigts, et vous vous entraînerez avec l'équipement fourni, ainsi qu'à vous coordonner entre vous. D'ici là, vous avez bien droit à une petite semaine de vacances avant que les choses sérieuses ne commencent.
Des questions ?"
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William Pettigrew
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Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World

Message par William Pettigrew »

"Oui, moi, M'sieur, sur mon rapport, il est marqué que juste avant que "nous" désactivions la machine, les passagers ont entendu des échanges de coup de feu dans la salle en question... Enfin, de toute façon, je ne doute pas que tout ceci est sans le moindre danger et que nous allons triompher du mal et sauver le monde et que personne ne va mourir dans l'histoire..."
Biology rocks !
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Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World

Message par Emöjk Martinssøn »

Écoute mon p'tit Billy, tout c'que j'peux t'dire, c'est qu'les gentils sortiront vainqueurs. Te voilà rassuré, j'espère.
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Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World

Message par Humphrey B »

aaahhhh... enfin je recommence à comprendre quelque chose à cette histoire complètement folle !
“Harry, I’m going to let you in on a little secret. Every day, once a day, give yourself a present. Don’t plan it. Don’t wait for it. Just let it happen. It could be a new shirt at the men’s store, a catnap in your office chair, or two cups of good, hot black coffee.” – Agent Dale Cooper
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Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World

Message par Sherkan »

Fuck et moi qui n'était pas là....j'aurai adoré être présent avec les autres en train de faire ce genre de tête : :o

Ouais, je sais, faut que je me débrouille pour être libre très vite...tsss, tssss
- Pourquoi les chinoises ont-elles un goût différent de toutes les autres filles ?
- Et tu nous préfères à elles ?
- Non, c'est différent, le canard laqué ne se compare pas au caviar russe. J'apprécie les deux


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Emöjk Martinssøn
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Re: [CR] Delta Green: Secret House Against The World

Message par Emöjk Martinssøn »

Sherkan a écrit :Fuck et moi qui n'était pas là....j'aurai adoré être présent avec les autres en train de faire ce genre de tête : :o

Ouais, je sais, faut que je me débrouille pour être libre très vite...tsss, tssss
C'est le moment où je fais HO HO HO, parce que ce n'est rien par rapport à la suite ;)
Mais ne t'inquiète pas, on ne fera PAS le dernier scénar sans toi. Au minimum parce que je veux te voir jouer ça.
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