CasusNO

Nightfalls a écrit : Jusque-là, les courses que j'avais animées en jdr ne me satisfaisaient guère. Mais pour une fois, je pense avoir trouvé un système (un poil abstrait) qui convient autant à mes joueurs qu'à moi. De la tension à chaque jet de dés et une grande satisfaction pour eux d'avoir fini juste derrière les 2 équipages favoris.

Salut, et tu partagerais ce système ? Il est portable à d'autres systèmes (en particulier D6) ?

Nightfalls a écrit : Jusque-là, les courses que j'avais animées en jdr ne me satisfaisaient guère. Mais pour une fois, je pense avoir trouvé un système (un poil abstrait) qui convient autant à mes joueurs qu'à moi. De la tension à chaque jet de dés et une grande satisfaction pour eux d'avoir fini juste derrière les 2 équipages favoris.

T'en dis trop ou pas assez là ! Fais péter!

Qui Revient de Loin a écrit :

Nightfalls a écrit : Jusque-là, les courses que j'avais animées en jdr ne me satisfaisaient guère. Mais pour une fois, je pense avoir trouvé un système (un poil abstrait) qui convient autant à mes joueurs qu'à moi. De la tension à chaque jet de dés et une grande satisfaction pour eux d'avoir fini juste derrière les 2 équipages favoris.

Salut, et tu partagerais ce système ? Il est portable à d'autres systèmes (en particulier D6) ?

Comme ça concerne ma campagne SW, j'ai mis une explication du système là :
viewtopic.php?f=32&t=25423&p=1403341#p1403341

Après, je pense que dans l'idée générale, ça doit pouvoir s'adapter à d'autres systèmes...

Hier, petite présentation des règles de Mouse Guard pour savoir si on allait les utiliser pour "motoriser" un autre setting (Oui, je suis un vrai casusien).

Je partais sûr de mon coup, j'avais ma petite fiche de pompe qui va bien... Sauf que jusqu'à présent je n'avais eu qu'à présenter les règles dont les joueurs avaient besoin dans un scénario d'intro, mais jamais comment les différentes règles fonctionnent entre elles. Une douche froide que ça a été. Même (surtout) pour moi. Je me suis rendu compte que ma dulcinée dont j'admirais le profil avec amour, louche qd on la regarde de face.
P#t@!n mais quelle usine à gaz ça peut être MG. Le nombre d'entrées qu'un joueur doit maîtriser pour optimiser ses réussites, l"intrication de chacune d'elles, est phénoménal. L'investissement demandé aux joueurs est très important. J'avais oublié tout ça...

Bilan des deux conflits que l'on a menés : une souris mangée par un opossum (Fucking opossum !) puis débandade devant un pic-vert (Ne er trust a woodpecker !). Y'a qu'à Sombre que j'arrive à avoir un tel taux de mortalité...

Et dire que j'ai proposé une partie de découverte de MG le mois prochain. L'amour rend aveugle et amnésique.

Capitaine Caverne a écrit :Hier, petite présentation des règles de Mouse Guard pour savoir si on allait les utiliser pour "motoriser" un autre setting (Oui, je suis un vrai casusien).

Je partais sûr de mon coup, j'avais ma petite fiche de pompe qui va bien... Sauf que jusqu'à présent je n'avais eu qu'à présenter les règles dont les joueurs avaient besoin dans un scénario d'intro, mais jamais comment les différentes règles fonctionnent entre elles. Une douche froide que ça a été. Même (surtout) pour moi. Je me suis rendu compte que ma dulcinée dont j'admirais le profil avec amour, louche qd on la regarde de face.
P#t@!n mais quelle usine à gaz ça peut être MG. Le nombre d'entrées qu'un joueur doit maîtriser pour optimiser ses réussites, l"intrication de chacun d'eux, est phénoménal. L'investissement demander aux joueurs est très important. Javais oublié tout ça...

Bilan des deux conflits que l'on a menés : une souris mangée par un opossum (Fucking opossum !) puis débandade devant un pic-vert (Ne er trust a woodpecker !). Y'a qu'à Sombre que j'arrive à avoir un tel taux de mortalité...

Et dire que j'ai proposé une partie de découverte de MG le mois prochain. L'amour rend aveugle et amnésique.

D'un autre côté, niveau règle je reste un ramolli du cerveau et si ça ne marchera pas pour ton setting, c'était quand même bien marrant et il y a tout un tas de trucs intéressants.
Orlov, fier d'avoir été vaincu par ça et mis en déroute par ça

Capitaine Caverne a écrit :Hier, petite présentation des règles de Mouse Guard pour savoir si on allait les utiliser pour "motoriser" un autre setting (Oui, je suis un vrai casusien).

Je partais sûr de mon coup, j'avais ma petite fiche de pompe qui va bien... Sauf que jusqu'à présent je n'avais eu qu'à présenter les règles dont les joueurs avaient besoin dans un scénario d'intro, mais jamais comment les différentes règles fonctionnent entre elles. Une douche froide que ça a été. Même (surtout) pour moi. Je me suis rendu compte que ma dulcinée dont j'admirais le profil avec amour, louche qd on la regarde de face.
P#t@!n mais quelle usine à gaz ça peut être MG. Le nombre d'entrées qu'un joueur doit maîtriser pour optimiser ses réussites, l"intrication de chacune d'elles, est phénoménal. L'investissement demandé aux joueurs est très important. J'avais oublié tout ça...

Bilan des deux conflits que l'on a menés : une souris mangée par un opossum (Fucking opossum !) puis débandade devant un pic-vert (Ne er trust a woodpecker !). Y'a qu'à Sombre que j'arrive à avoir un tel taux de mortalité...

Et dire que j'ai proposé une partie de découverte de MG le mois prochain. L'amour rend aveugle et amnésique.

Je suis quand même étonné; s'il y en a bien un qui est quand même user friendly dans la famille des Burning Trucs, c'est bien MG.
J'ai jamais eu de soucis, que ce soit pour un one-shot ou une mini-campagne.
Tu as sans doute voulu être un peu trop complet dans ta présentation des règles alors que le fil de l'eau marche très bien (et les joueurs chopent les "trucs" pour optimiser avec la pratique)

Udo Femi a écrit :(...) s'il y en a bien un qui est quand même user friendly dans la famille des Burning Trucs, c'est bien MG.

Tant que tu n'as pas de points de destin ou de persona, ça roule. Tu lances autant de dés que ta compétence ou ta carac. Si tu en veux plus, tu demandes à tes potes de t'aider et ça roule. Éventuellement, tu peux annoncer à un joueur qu'il peut tenter une action même s'il n'a pas la compétence adéquate en testant sa nature mais qu'il risque de la taxer. Habituellement, je fais plutôt une pirouette en conseillant au plus apte du groupe de faire le jet.

Reste tout de même la question des traits que les joueurs doivent jouer à leur encontre s'il veulent avoir un peu de marge de manœuvre pendant le tour des joueurs. Là encore, pirouette : d'habitude, je contrains ces traits au cours de la partie en offrant la coche par la même occase.

Par contre, dès que les points de destin et de persona entrent en jeu, ça se complique car les entrées se multiplient. Tout d'un coup, tu peux :
1) te fier à ta nature (dépense de persona)
2) avoir plus de dés dans ta main (dépense de persona)
3) relancer les 6 (dépense de destin)
4) relancer les échecs (dans la v2, les savoirs se gèrent comme dans Torchbearer) (dépense de destin + persona)
Et comme un couillon, je me suis fais un devoir d'expliquer comment ces points, on pouvait les gagner...

Mon erreur a été de vouloir tout présenter, tout de suite. ça m'a mis sous le nez la quantité d'infos qu'un joueur doit finalement maîtriser. Ce n'est pas insurmontable, ça peut entrer en douceur si on ne néglige pas les préliminaires mais force est de reconnaître que le nombre de variables du système est assez conséquent et que leur interconnexion est importante.

Pour ma partie de découverte, je saurai rester humble...

Hier soir, test d'un bout d'idée motorisé par la Swords & Wizardry Whitebox, dans une sorte de post-apo Riftien.
Ya pas à dire, l'OSR, ça fonctionne vraiment bien sur table tellement on peut en faire ce qu'on veut. Mais c'est bien hard : deux persos tués dans une explosion au bout d'une heure et demi de jeu (et les joueurs qui recréent instantanément deux persos en moins de trois minutes, avec le sourire). Des choses surprenantes mais qui fonctionnent étonnamment bien (les persos n'ont qu'une action par round : attaquer OU bouger OU sortir un flingue OU boire une potion - ce qui oblige à la jouer ultra tactique et pareil pour les PNJ).
Je suis vraiment fana de ce petit système moi, que je trouve vraiment élégant et équilibré (même si je vais faire un ou deux aménagements en m'inspirant de Into the Odd).

Un ami a fait tester My Life with Master à moi et à Antharia Jack.

Nous y incarnions les deux minions d'un thaumaturge cherchant à s'élever dans la hiérarchie sociale en devenant un vampire grâce à des rituels sanglants (et nécessitant le sang des membres du village).
Mon personnage, Jean, était un humain au visage difforme qui provoquait le rire et la joie chez les enfants mais l'effroi et la pitié chez les adultes. Pas de chance j'étais amoureux de la jeune Annabelle, que je connaissais depuis l'enfance, et dont la perception de mon visage était en train de changer.

C'est un des premiers jeux "forgiens" et il correspond à la caricature que l'on peut en faire :
*thématique centrée sur des personnages faibles et tourmentés (les deux caractéristiques principales sont la Lassitude et le Dégout de Soi)
*il s'agit d'un jeu procédure (comme Perfect ou Poison'd) : ce que l'on raconte est d'abord lié aux évolutions des caractéristiques des feuilles de perso, chaque scène se termine sur un jet de dé, la difficulté des jets de dés ne dépend pas de la fiction (et du MJ)

C'est des jeux dont je me méfie un peu. En lisant les règles on voit directement où le jeu veut en venir (ici la conclusion du jeu dépend aussi des carac) et on se dit souvent qu'on pourrait jouer les scènes en se focalisant sur les jets de dés sans se soucier de ce qu'on va raconter.
Ici ce n'est pas complètement le cas parce que le jeu incite les joueurs à jouer un aspect de leur personnage pour gagner un bonus aux dés (par exemple on gagne un d6 en jouant le Désespoir et un d8 en jouant la Sincérité) cela créé des scènes assez intenses même si on se retrouve avec quelques scènes de transitions purement centrées sur un jet de dé.

La partie était donc étonnamment efficace et touchante. Même si on comprend pourquoi on a abandonné cette logique de jeux-procédures (dont on retrouve des traces dans les jeux motorisés par l'Apocalypse et dans des jeux tactiques comme l'Agence ou Abstract Dungeon) MlwM en est un digne représentant qui mérite le détour.

Steve J a écrit :Un ami a fait tester My Life with Master à moi et à Antharia Jack.
[...]

Je trouve le côté procédural de MLWM suffisamment peu prononcé pour que ce soit agréable : on ne sait pas forcément dès le début d'une scène exactement quel jet de dé va la conclure (de mémoire ce n'est pas la même chose si le minion s'y prend avec violence ou fourberie), et on ne sait pas non plus forcément à l'avance quelle sera la prochaine scène : le minion aura t'il terminé sa tâche ? s'il rencontre des difficultés, va t'il la mener jusqu'au bout ? rentrera-t'il immédiatement ou bien fera t'il un détour par un contact ? et je parle même pas des scènes qui impliquent plusieurs minions...
Donc la fiction possède encore largement ses droits sur le déroulement de la partie, ce n'est pas la dictature de la mécanique. À l'inverse d'un Perfect par exemple où le système pourrait très bien tourner tout seul sans aucune narration.

Par contre quand je l'ai maîtrisé, on est tombés dans une faille rendant le dénouement impossible... ce qui était beaucoup plus gênant. Vous avez réussi à conclure à votre table ?

Je me souviens que tu avais parlé de cette faille et, si je n'ai pas analysé toutes les combinaisons d'évolutions de caractéristiques, je n'ai pas retrouvé cette faille à notre table.
On a réussi à conclure assez rapidement en faisant monter les scores d'Amour de mon personnage (quitte à prendre quelques points de Dégout de Soi en plus). L'affrontement final fut réglé en trois lancers de dé (mais clairement il m'a fallut aller chercher les bonus de Désespoir/Sincérité pour finir).

Ah sinon un conseil : n'y jouez pas à plus de 2-3 PJs. Le jeu fonctionne par des successions de scènes chacune centrée sur un personnage et la plupart du temps seuls le MJ et le joueur directement concerné sont actifs. On était deux PJs et chacun de nous ne jouions finalement que la moitié du temps.

PS : je n'ai pas joué à Perfect, dont je n'ai fait que lire les règles, mais le jeu m'a fait penser au norvégien Zombie Porn. Rétrospectivement ce dernier a probablement été créé comme une parodie de MlwM (c'est aussi un jeu à procédure avec des caractéristiques du genre Colère et Amour), ce qui le rend encore plus drôle.

Samedi, DD4 en tant que joueur. En expédition dans le royaume voisin, nos PJ se rendent compte qu'un faquin complote pour fournir des armes dotées du sceau du régent local à un puissant seigneur de guerre orque qui s'apprête à déferler sur le royaume. Après un peu de guerre psychologique façon Astérix pour fragiliser la confiance entre les différents clans de la horde, nous retournons à la capitale par le portail magique que nous avons emprunté à l'aller, pour nous retrouver face à une vingtaine de soldats portant la livrée du régent. Docile, nous nous rendons de bonne grâce (quoique ma barbare ait le poing qui la démange), et les suivons jusqu'au château où une parodie de procès se tiens sous l'oeil du régent, où le vrai coupable nous accuse d'être les responsables ! Heureusement, un duel d'honneur entre les 4 Pj d'une part et le maraud et ses laquais verra notre réputation et notre nom purifié de ces allégations sans fondement, et nous pourrons retourner à nos pénates.

Dimanche, Changeling the Lost en tant que joueur. Après la soirée en l'honneur de l'anniversaire de la libération de ma Galante, nous nous livront dans un premier temps à une première exploration des rèves, qui laisse certains d'entre nous troublés et d'autres sévèrement sous le choc, avant de préparer le festival Verdoyant du Printemps, où chacun peut y présenter ses oeuvres d'art. J'y prépare un numéro de danse en compagnie du timide Danseur sur lequel je comptais m'appuyer pour reprendre la danse compétitive, mon ami poète se lance à corps perdu dans la composition d'un poème et dans un numéro de chant en duo avec Emilie, notre mascotte-poupée de 6 ans, et que notre élémentaire de feu organise les explosions de l'épisode d'anime organisé par le PNJ héros de Shonen insupportable et son laconique ami. Beaucoup beaucoup de fun et de fous rire, une deuxième séance qui n'augure que du meilleur pour la suite !

Lundi, MJ de Loup Garou les Déchus (via Skype), où la soirée verra l'un des Ithaer de la meute réussir de justesse son initiation chez les Griffes de Sang, triomphant de justesse d'une Possédée par un esprit de Douleur au cours d'un combat sans merci qui laissera longtemps des marques sur l'âme de son vainqueur, tandis que les autres membres de la meute font connaissance avec les Griffes de Sang locales, se rendant compte que leur réputation de grands guerrier s'accompagne d'une attitude assez bon vivant avec barbecue et bières ! J'étais très content de moi à la fin de la partie, la principale intéressée a flippé grave je pense pendant le combat, et les autres PJ ont l'air de s'être bien amusés aussi malgré le fait que la séance ne se concentrait pas vraiment sur eux.

Meuh a écrit :

Steve J a écrit :Un ami a fait tester My Life with Master à moi et à Antharia Jack.
[...]

Par contre quand je l'ai maîtrisé, on est tombés dans une faille rendant le dénouement impossible... ce qui était beaucoup plus gênant. Vous avez réussi à conclure à votre table ?

Pareil ça nous était arrivé à SP et moi, lors d'une session maitrisée par Soulclone.
Super ambiance, plein de bons trucs pour s'y croire mais mécanique daubée...

Steve J a écrit :Ah sinon un conseil : n'y jouez pas à plus de 2-3 PJs. Le jeu fonctionne par des successions de scènes chacune centrée sur un personnage et la plupart du temps seuls le MJ et le joueur directement concerné sont actifs. On était deux PJs et chacun de nous ne jouions finalement que la moitié du temps.

Pas tout à fait d'accord, il est possible de gérer plusieurs PJs sur une même scène et ça ajoute pas mal de dynamique (notamment parce que ça permet aux PJs de faire du RP ensemble) et de drama. Quelques astuces :
- Le maître charge deux (ou plus) minions d'une même tâche. Du coup sur une scène donnée, c'est à celui qui se décidera d'agir de jeter les dés. Très pratique lorsque la tâche est complexe... mais ouvre la voie aux disputes si la finalité ne plaît pas à l'un des deux.
- Plus fourbe, et particulièrement adapté lorsque les minions rechignent à mener leurs tâches à bout : le maître donne un ordre à un minion, et ordonne à un second de s'assurer que le premier fait bien son travail.
- Enfin, il y a le cas le plus délicat : un minion visite l'un de ses contacts, mais au même moment le maître a chargé un second minion de capturer/assassiner celui-ci...

J'ai fait une seule partie de My Life With Master, ça remonte à très loin mais la partie s'était bien passée. Il y avait cinq ou six joueurs, je ne me rends pas compte du temps d'attente que ça représentait pour chacun vu que j'étais MJ. Le seul problème a été mon manque d'agressivité en tant que MJ : c'est un jeu où il ne faut pas retenir ses coups, sinon les PJ ont la vie un peu trop facile. C'était une chouette expérience, et nous ne sommes pas tombés sur la faille en question.