CasusNO

Scratchy a écrit :- la fiche de personnage (nous avons joué en VF) n'a pas été pensée pour une gestion rapide et simple de ressources qui n'arrêtent pas d'aller et de venir. Idéalement, il faudrait remplacer (pour mon confort perso) les nombreuses étapes d'écriture/gommage par des jetons/tokens. Plus simple et plus propre. Actuellement, avec 1 courte séance de jeu, j'ai une fiche aussi usée qu'au bout de 4-5 séances "lourdes" avec d'autres jeux.

Personnellement, je conseille de placer la feuille de personnage dans une pochette plastifiée transparente et d'utiliser un feutre effaçable pour tableau velleda.

Hier, poursuite de mon mix Patient 13 / Americana. Et ça le fait pas mal ; les joueurs apprécient
Pour l'heure, le mélange des 2 jeux m'a permis de casser "un poil" le côté trop linéaire / storyboardé d'Americana. En fait, les PJ vivent les grands épisodes de cette campagne comme des souvenirs qui leur reviennent en mémoire, leurs vies actuelles se déroulant dans l'Asile (ce n'est pas facile à expliquer, car la trame que j'ai mise en place est compliquée... A l'occasion, faudra que je me fende d'un CR si j'ai le temps de le faire).

Samedi, tournant important dans notre campagne Cthulhu Gumshoe en Asie Centrale (un spin-off de ma campagne Black Pacific Ocean, où une joueuse est passé derrière l'écran à ma place).

Résumé de la campagne :
Nos PJ, un linguiste britannique, un écrivain français, un médecin-trafiquant russe et un éleveur-apprenti chamane ouïghour (moi), ont monté une expédition pour récupérer un anneau magique volé par des archéologues japonais à des villageois du Xinjiang.
Nous avons donc fait un long voyage de Shanghai jusqu'à Turfan, au Turkestan chinois, à proximité du site de fouille japonais.

Résumé de la partie :
Le problème : comment récupéré l'anneau, détenu par un colonel paranoïaque dirigeant l'expédition japonaise, retranché avec une centaine de soldats et quelques archéologues dans des grottes transformées en camp militaire ?

Le plan :
1) Les deux lettrés occidentaux entrent en contact avec l'archéologue en chef japonais, et lui remettent un parchemin qu'ils auraient trouvé dans la région, écrit dans une langue qui leur serait inconnue.
2) Le document, faux évidemment, parle de l'anneau magique. Il raconte que l'objet est maudit, qu'il peut rendre son propriétaire fou (ce qui n'est pas tout à fait faux), et que seul un grand chaman peut l'exorciser.
3) Un petit voyage chamanique dans le monde des rêves permet de rencontrer les esprits protecteurs des Japonais, pour les convaincre de rendre l'anneau à "l'homme qui sait".
4) A Turfan, mon Ouïghour plante sa yourte, soigne quelques malades et quelques bêtes, et résout des problèmes locaux. Avec l'appui d'amis sur place, il établit sa réputation de grand Chaman.
5) Un éleveur de yacks mongol (PJ invité sur ce scénario) se rend régulièrement chez les Japonais pour leur vendre des peaux et de la nourriture. Au bout de quelques temps, il glisse une allusion sur un grand chaman établi à Turfan.
6) Le poisson est ferré : l'aide de camp du colonel vient me voir en secret. Il s'inquiète beaucoup pour l'état mental de son supérieur, et veut que j'exorcise l'anneau. Il accepte de droguer l'officier pour lui voler la bague et me la confier.
7) Au cours d'une cérémonie chamanique, je remplace l'anneau par un faux, préparé à l'avance. Je le confie au Japonais, et je rejoins mes amis au village caché dans la montagne, d'où provient l'objet magique.

Tout ça a marché presque sans accroc. Mais au final, au cours de la cérémonie de remise de l'anneau au dieu protecteur du village, voilà que nos PJ ont brutalement été projetés... ailleurs. On ne sait pas où, mais vraiment loin, apparemment.

Et c'est reparti.

Nightfalls a écrit :Hier, poursuite de mon mix Patient 13 / Americana. Et ça le fait pas mal ; les joueurs apprécient
Pour l'heure, le mélange des 2 jeux m'a permis de casser "un poil" le côté trop linéaire / storyboardé d'Americana. En fait, les PJ vivent les grands épisodes de cette campagne comme des souvenirs qui leur reviennent en mémoire, leurs vies actuelles se déroulant dans l'Asile (ce n'est pas facile à expliquer, car la trame que j'ai mise en place est compliquée... A l'occasion, faudra que je me fende d'un CR si j'ai le temps de le faire).

Un peu façon Sucker Punch, mais avec des souvenirs à la place des rêves?

bheng a écrit :Un peu façon Sucker Punch, mais avec des souvenirs à la place des rêves?

Oui, c'est vrai que ça peut faire penser à ça
Dans leurs souvenirs, les PJ n'hésitent pas à se la jouer "héros".
Par contre, à l'Asile, ça baisse la tête et ça fait tout pour éviter les blouses blanches (en cherchant un moyen de s'en sortir et de trouver des réponses à la fameuse question "comment se sortir de cette merde ?")

Léonard a écrit :Samedi, tournant important dans notre campagne Cthulhu Gumshoe en Asie Centrale (un spin-off de ma campagne Black Pacific Ocean, où une joueuse est passé derrière l'écran à ma place).

Résumé de la campagne :
Nos PJ, un linguiste britannique, un écrivain français, un médecin-trafiquant russe et un éleveur-apprenti chamane ouïghour (moi), ont monté une expédition pour récupérer un anneau magique volé par des archéologues japonais à des villageois du Xinjiang.
Nous avons donc fait un long voyage de Shanghai jusqu'à Turfan, au Turkestan chinois, à proximité du site de fouille japonais.

Résumé de la partie :
Le problème : comment récupéré l'anneau, détenu par un colonel paranoïaque dirigeant l'expédition japonaise, retranché avec une centaine de soldats et quelques archéologues dans des grottes transformées en camp militaire ?

Le plan :
1) Les deux lettrés occidentaux entrent en contact avec l'archéologue en chef japonais, et lui remettent un parchemin qu'ils auraient trouvé dans la région, écrit dans une langue qui leur serait inconnue.
2) Le document, faux évidemment, parle de l'anneau magique. Il raconte que l'objet est maudit, qu'il peut rendre son propriétaire fou (ce qui n'est pas tout à fait faux), et que seul un grand chaman peut l'exorciser.
3) Un petit voyage chamanique dans le monde des rêves permet de rencontrer les esprits protecteurs des Japonais, pour les convaincre de rendre l'anneau à "l'homme qui sait".
4) A Turfan, mon Ouïghour plante sa yourte, soigne quelques malades et quelques bêtes, et résout des problèmes locaux. Avec l'appui d'amis sur place, il établit sa réputation de grand Chaman.
5) Un éleveur de yacks mongol (PJ invité sur ce scénario) se rend régulièrement chez les Japonais pour leur vendre des peaux et de la nourriture. Au bout de quelques temps, il glisse une allusion sur un grand chaman établi à Turfan.
6) Le poisson est ferré : l'aide de camp du colonel vient me voir en secret. Il s'inquiète beaucoup pour l'état mental de son supérieur, et veut que j'exorcise l'anneau. Il accepte de droguer l'officier pour lui voler la bague et me la confier.
7) Au cours d'une cérémonie chamanique, je remplace l'anneau par un faux, préparé à l'avance. Je le confie au Japonais, et je rejoins mes amis au village caché dans la montagne, d'où provient l'objet magique.

Tout ça a marché presque sans accroc. Mais au final, au cours de la cérémonie de remise de l'anneau au dieu protecteur du village, voilà que nos PJ ont brutalement été projetés... ailleurs. On ne sait pas où, mais vraiment loin, apparemment.

Et c'est reparti.

Yes ! Vivement la suite !

On a joué la première partie de Space 1889 motorisé FATE (lourdement adapté au monde/style).

Je fais jouer un mixe non pulp, plus expédition coloniale a la dure, de :


Nous avons fait une création de perso style FATE core avec background croisés.
Mes joueurs sont une riche famille victorienne anglaise : un industriel et ses deux sœurs, une pianiste et l'autre femme d'architecte.

Pour cette premier partie (3h), ils ont reçu la délégation martienne et visité les grands monuments de Londres sous la pluie, particulièrement le zoo, le parlement, St Paul, la tour de Londres et l'abbaye de Westminster.
Aucun incident, ils ont principalement fait connaissance avec les martiens et leur culture.
Ils ont toutefois remarqué que ces derniers cachaient un peu leur jeu mais ils ne sont pas sur exactement de ce qui se trame.
Cette session se termine sur leur embarquement pour Mars.

Prochaine séance : ils débarquent sur Mars, nous sautons le voyage par une ellipse et quelques flashbacks mondains a bord.

3e épisode de D3

2 PJ obligés de remettre leur uniforme de flics de la rue pour aller patrouiller suite à une grève du zèle des hommes en bleu. Et on leur demande d'assurer la protection rapprochée du maire Pinto, qui est la cause de cette grève (il souhaite interdire aux flics de procéder à une arrestation dans les 2h qui précédent la fin de leur service afin de diminuer le nombre des heures supplémentaires). Ils ont donc vu le maire en vrai de vrai, qui a tweeté toute la journée comment il appréciait de faire la tournée avec ses "homies" avant de demander aux PJ de s'arrêter chez un fleuriste puis de le laisser débarquer à une adresse discrète en leur donnant la consigne de revenir le chercher une heure plus tard (et j'ai eu la plus mignonne des réactions de la part de notre joueuse qui a dit "Oooh, il va rendre visite à sa maman...")

Pendant ce temps, les deux autres PJ continuaient l'enquête sur le suicide de leur collègue des homicides. Ils courent après Damask le graffeur, mais aussi sa copine qui est la fille d'un prêteur-sur-gages dont le petit gang semble en train de manigancer un truc pas clair.

On a fini sur une scène d'action avec un coup de feu dans une maison abandonnée. La tour de Jenga branlait tant que pour la première fois certains joueurs ont été contraints de prendre des risques pour ne pas tirer 2 briques mais une seule. On finit habituellement à 23h tapante, mais emportés par la scène tel un plan-séquence, on a débordé jusqu'à 23h20 (on est fou-fous, je sais) avec la certitude qu'il était impossible de tirer une brique supplémentaire sans que la tour ne s'effondre. Un joueur a même hésité à faire tomber la tour volontairement, c'est dire.

Et puis Sugar Man de Sixto Rodriguez a été notre la musique de générique de fin. Et j'ai eu bien du mal à m'endormir après un tel contentement rôlistique.

Cédric Ferrand a écrit :[...] avant de demander aux PJ de s'arrêter chez un fleuriste puis de le laisser débarquer à une adresse discrète en leur donnant la consigne de revenir le chercher une heure plus tard (et j'ai eu la plus mignonne des réactions de la part de notre joueuse qui a dit "Oooh, il va rendre visite à sa maman...")

Magnifique, celle-là

Tu motorises ton D3 avec une variante de Dread ?

killerklown a écrit :Tu motorises ton D3 avec une variante de Dread ?

Oui, après plus d'un an de D&D5, j'avais besoin de revenir à l'épure.
Et cette tour de Jenga est vraiment pratique pour poser l'ambiance.

Genre dans la scène finale, Sdric voulait que le suspect en face de lui (qui était armé) se rende.
Alors c'est "Bon, pour un brique, tu arrives à le convaincre de déposer son arme mais pour ça tu dois prouver ta bonne foi et rengainer toi aussi ton arme, avec le risque qu'il fasse feu à la dernière seconde. Pour deux briques, il pose son arme au sol et la fait glissé dans ta direction d'un coup de pied. Comment ça, tu prends qu'une seule brique ? Chicken..."

Cyrano a écrit :

Scratchy a écrit :- la fiche de personnage (nous avons joué en VF) n'a pas été pensée pour une gestion rapide et simple de ressources qui n'arrêtent pas d'aller et de venir. Idéalement, il faudrait remplacer (pour mon confort perso) les nombreuses étapes d'écriture/gommage par des jetons/tokens. Plus simple et plus propre. Actuellement, avec 1 courte séance de jeu, j'ai une fiche aussi usée qu'au bout de 4-5 séances "lourdes" avec d'autres jeux.

Personnellement, je conseille de placer la feuille de personnage dans une pochette plastifiée transparente et d'utiliser un feutre effaçable pour tableau velleda.

Merci, je retiens l'idée (et j'essaie de trouver cela à rajouter dans ma trousse de rôliste).

Hier, c'était une partie de Savage Worlds ambiance Pirates des Caraïbes, effectuée essentiellement en impro. Les PJ ont choisi chacun un prétiré et j'ai basé l'histoire sur leurs personnages : un ancien officier de l'armée, un ersatz de Jack Sparrow, et un ancien esclave. Ils avaient un bateau, il ne leurs manquait qu'un équipage. Je réalise que le système est très propice à des parties ouvertes, en impro. J'ai plus de mal à le faire de façon fluide avec Chroniques Oubliées (ou d'autres systèmes basés sur le build ou plus lourd).

hier, les Lames du cardinal, en incluant le supplément arcane !

Un de mes joueurs avait joué une ou deux fois, les deux autres jamais.

On a refait une création de perso. J'essaie de faire ça rapide avec des tirage de carte (genre Tier 4 carte d'archétype et en choisir 2) mais ça a pris quand même un certain temps (1 bonne heure, je dirais)

Ensuite, j'avais écrit un espèce de prologue à la campagne pour expliquer comment les PJ sont devenu des Lames et introduire quelques éléments de la campagne, entre autres des PNJ (méchants) que les Lames vont rechercher et qu'elles sont censées connaitre C'était plutôt sympa même si j'ai encore du mal à doser l'adversité. Avec des PJ à 5,6 et 7 en escrime, un drac chacun ce n'est même pas un challenge : certains PJ s'en sortent juste avec quelques points de tenacité dépensés... soit je suis trop généreux à la créa (je leur offre un lien à 1, une botte et une feinte), soit je suis trop léger sur le nombre d'adversaire...

A tout hasard : je me lance dans des comptes rendus de la campagne de L'Appel de Cthulhu où je suis PJ actuellement...

Hop : CR L'Appel de Cthulhu : Arkham Connection (00-03)

Hier soir j'ai maîtrisé le scénario"aux milieux des bois millénaires" du ldb de l'appel de Cthulhu V7.

Un très bon moment pour mes joueurs. Par contre, attention aux joueurs qui suivent le rail sans se poser de question ou faire preuve de prudence...

Mes trous investigateurs doivent encore courir fou de terreur dans les bois...