J'ai fini de relire le cycle original de Fondation.
(Je n'ai jamais lu et pas l'intention de lire les bouquins écrits 25 ans plus tard).
Ça a quand même pas mal tenu la durée, même si sur les aspects sociétaux on sent quand même très fort les années 50.
N'empêche, le rythme est bon, c'est bien écrit, et si le côté conceptuel génial du début fait petit à petit place à un roman d'aventure, ça reste engageant et intéressant de bout en bout.
Franchement content de l'avoir revisité.
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
Rufus51 a écrit : ↑mer. avr. 02, 2025 10:08 am
Je lis justement "Dungeon Crawl Carl" en ce moment (acheté à la base parce que je croyais qu'il s'agissait d'un roman adapté de X Crawl Classics, mais passons). D'un côté j'aime bien car c'est un vrai "page turner" aux rebondissements incessants et j'avais justement besoin de ça en ce moment pour me relancer dans la lecture après un petit passage à vide. De l'autre côté, je ne vois pas ce type d'histoire aller vraiment loin, pourtant j'ai vu que l'auteur prévoyait 9 tomes pour finir la série. Concernant le côté RPG, c'est vraiment poussé avec des fiches de personnages, des niveaux, des caractéristiques qui augmentent, des skills à débloquer... Mais ça ne cadre pas trop avec l'univers puisqu'il ne s'agit pas de gens plongés dans un univers virtuel façon Matrix ou Sword Art Online, mais d'un vrai monde souterrain bâti par des aliens et où les joueurs entrent avec leur corps réel pour participer à un genre de Kolanta suivi par toute la galaxie.
De la vrai FuckLit (aka de la littérature dans laquelle le mot putain joue le rôle d'accélérateur de discours rendant inutile le fait de réfléchir), dans la lignée du Vieil homme et la guerre mais dont le principe est encore moins crédible. Je viens de le commencer sur Audible et c'est entendable. A voir ce que cela donne mais, au mieux, ce sera le genre de série honteuse que l'on peut trouver parfois.
Va prophétiser ailleurs, c'est interdit dans le centre ville !
Erwan G a écrit : ↑jeu. avr. 10, 2025 10:49 am
Je viens de le commencer sur Audible et c'est entendable.
Et ça donne quoi en audio les gros pavés de stats à chaque montée de niveau du personnage ? Parce que dans la version arbre mort ça prend beauuuuuucoup de place.
Je n'en suis pas encore là. Mais globalement, il y a trop de mots pour dire ce qu'il y a à dire en général, de l'humour qui ne fonctionne que parce qu'on le veut bien (et pas très drôle, en vrai).
Va prophétiser ailleurs, c'est interdit dans le centre ville !
Lecture (audition) curieuse ... autant j'ai aimé les complots dans tous les sens sur la planète capitale.. autant le reste oui, sans plus ni chaud ni froid.
J'ai bien aimé le passage chez les Chevaliers Jed... euh Absourate (ça aurait vraiment fait une bien meilleure histoire que ce que George Lucas nous a servi dans la première trilogie) et d'autres petites choses.
Je ne sais pas encore si je vais continuer en fait... j'hésite j'ai peur qu'il y ait moins de complots, moins d'action par la suite.
Bref, je suis circonspect ...
Vous ne l'avez sans doute pas remarqué mais j'ai changé mon avatar!
Les chroniques de l'étrange, T2: la résurection du dragon, Roman d'Huissier, ed Critic, 2016
C'est par un hasard fortuit que je suis tombé sur le tome 2, de cette trilogie de Romain d'Huissier.
En premier lieu c'est un beau travail d'édition. Couverture rigide, tranche toilée et papier épais, c'est de la belle qualité.
Pour l'ouvrage en lui-même, on suivra donc dans un Honk-kong contemporain les aventures d'un exorciste chinois confronté à la sorcellerie, les esprit-animaux et toute une partie de la mythologie chinoise antique.
L'intrigue est menée tambour battant, la texture de la ville, tout autant que de la mythologie sont bien rendus et, globalement, c'est de l'urban fantassy de qualité servie par une très bonne connaissance du sujet, de jolis desriptions d'affrontements et de sorcellerie et une action/ narration, sommes toutes, très fluide. Pas de ventre mou ici et du twist
Bref une agréable lecture, fort divertissante qui souffre sans difficulté le fait de n'avoir pas lu le premier. Le point fort restant, vraiment l'aspect vivant de la ville et une mythologie bien maîtrisé.
J'aurais un ou deux bémols mais plus liés a des gouts personnels que des points rééllement objectives.... Bon, un, quand même: a quoi sert le personnage de l'amante du héros principal et pourquoi mettre une scène de cul sans intérêt? Sans ça j'aurais pu proposer le livre a mon fils mais là, c'est mort. Pourtant, j'aime bien la littérature érotique, ce n'est pas le sujet, mais là, c'est inutile.
Aujourd'hui j'ai finis le premier tome du bâtard de Kosigan après m'en être languis pendant des années parce qu'il était en bas d'une pile à lire qui faisait la taille de la tour Eiffel, et que je voulais terminer les modules Neverwinter Nights dont il était tiré. Le JV en question était parvenu à me tenir en haleine grâce à son histoire et certainement pas grâce à son gameplay qui était tout simplement calamiteux (Mais ce n'est pas la faute de Cerutti). Le récit reste passionnant à lire même si la prose de Cerutti est disons plus … utilitaire que celle d'un Jaworski par exemple, ce n'est pas rebutant mais un peu dommage car certains passages auraient surement gagnés à avoir des descriptions plus étoffées. J'ai des réserves cela dit sur le jonglage des deux temporalités car c'est un peu le bordel d'avoir les deux récits en parallèle, il n'est pas garantis que lors d'une seconde lecture je me contente de skipper les passages du XIXe siècle. Le personnage principal du dit bâtard me laisse également dubitatif car on est quand même sur un syndrome Mary Sue (je sais pas c'est quoi l'équivalent masculin) parce que le gars est : Fort, Intelligent, Beau Gosse, Charismatique, Érudit, Séducteur, Grand Stratège, sacrément bien membré et qu'en plus il est le dernier descendant d'une lignée légendaire avec des pouvoirs mystiques top délires méga trop cools ; si on me demandait là maintenant tout de suite quel défaut à le bâtard je serais bien incapable de vous répondre ; on essaie bien de nous faire croire que c'est un connard mais il l'est d'une façon très romantique façon "Han Solo" ; et par dessus le marché toutes les gonzesses (ou en tous cas celles qui aiment les hommes) se jettent à ses pieds, à un moment j'ai bien cru m'être trompé et avoir acheté par accident "Le Queutard de Kosigan". Y a également des ficelles que j'ai trouvé très grossières comme par exemple le coup des dictaphones médiévaux euh pardon je veux dire des pierres magiques qui enregistrent les pensées des gens, sans doutes parce que l'auteur était en sueur lorsqu'il s'est rendu compte que le point de vue du bâtard ne suffirait pas.
C'était globalement pas mal, pas mal du tout en fait puisque je n'ai pas réussi à poser le livre (les 500 pages se sont faites engloutir en une semaine), même si çà ne manque pas de défauts, on verra bien ce que çà donne sur la durée.
Belphégor a écrit : ↑dim. avr. 13, 2025 1:46 am
; et par dessus le marché toutes les gonzesses (ou en tous cas celles qui aiment les hommes) se jettent à ses pieds, à un moment j'ai bien cru m'être trompé et avoir acheté par accident "Le Queutard de Kosigan".
Je serais moins sévère que toi avec ce livre, même si je lui ai également trouvé tous les défauts que tu cites. C'est assez pulp, le héros est un espèce de James Bond médiéval. Je me souviens notamment de la partie consacrée au tournois qui était très sympa.
Cela dit, j'ai lu le 2e, dont je n'ai aucun souvenir et j'ai arrêté là.
fafnir a écrit : ↑dim. avr. 13, 2025 7:58 am
C'est assez pulp, le héros est un espèce de James Bond médiéval.
Mais effectivement c'est çà ! tu m'ôtes les mots de la bouche ! Et du coup ce qu'il manque à ce récit c'est très clairement un vrai antagoniste capable de poser une menace sérieuse envers le héros. Parce que tout les autres fébriles ne font absolument pas le poids face au bâtard qui à 36 coups d'avances dans cette partie d'échec en 3D en ayant de surcroit baisé toutes leurs sœurs et leurs daronnes.
Le traitement des personnages féminins m'avait paru très vieillot dans le tome 1, je vois que j'ai bien fait de m'arrêter là
Mes sites : Kosmos (un jdra sur la mythologie grecque qui a lu les auteurs antiques pour vous) ; blog de lectures ; site d'écriture.
Disclameur : j'ai écrit pour "Casus" et "Jdr Mag".
Harfang2 a écrit : ↑ven. avr. 11, 2025 6:32 pmLes chroniques de l'étrange, T2: la résurection du dragon, Roman d'Huissier, ed Critic, 2016
C'est par un hasard fortuit que je suis tombé sur le tome 2, de cette trilogie de Romain d'Huissier.
En premier lieu c'est un beau travail d'édition. Couverture rigide, tranche toilée et papier épais, c'est de la belle qualité.
Pour l'ouvrage en lui-même, on suivra donc dans un Honk-kong contemporain les aventures d'un exorciste chinois confronté à la sorcellerie, les esprit-animaux et toute une partie de la mythologie chinoise antique.
L'intrigue est menée tambour battant, la texture de la ville, tout autant que de la mythologie sont bien rendus et, globalement, c'est de l'urban fantassy de qualité servie par une très bonne connaissance du sujet, de jolis desriptions d'affrontements et de sorcellerie et une action/ narration, sommes toutes, très fluide. Pas de ventre mou ici et du twist
Bref une agréable lecture, fort divertissante qui souffre sans difficulté le fait de n'avoir pas lu le premier. Le point fort restant, vraiment l'aspect vivant de la ville et une mythologie bien maîtrisé.
J'aurais un ou deux bémols mais plus liés a des gouts personnels que des points rééllement objectives.... Bon, un, quand même: a quoi sert le personnage de l'amante du héros principal et pourquoi mettre une scène de cul sans intérêt? Sans ça j'aurais pu proposer le livre a mon fils mais là, c'est mort. Pourtant, j'aime bien la littérature érotique, ce n'est pas le sujet, mais là, c'est inutile.
Ta critique a été transmise à l'auteur. Sa réponse (il n'est plus présent sur CNO) :
Spoiler:
Il faudra qu’il lise les tomes 1 & 3 pour comprendre à quoi sert Kara.
Ayé, fini Proust : 2850 pages. Ce n'est pas pour me lancer des fleurs, mais plutôt pour signaler que ça passe tout seul, en fait: 4 mois, une heure par jour (donc deux mois avec deux heures par jour, c'est la vitesse standard de lecture).
Je venais d'achever tout Lovecraft (dans la trad de David Camus).
Vais-je passer à "Guerre et Paix"? Ou à l'intégrale Balzac? Donnez moi des gros pâtés!
La bêtise de surface est plus superficielle que la bêtise des profondeurs. Mais en même temps, elle est moins profonde. C'est le fameux "en même temps". (Goossens)
rogre a écrit : ↑dim. avr. 13, 2025 2:15 pm
Ayé, fini Proust : 2850 pages. Ce n'est pas pour me lancer des fleurs, mais plutôt pour signaler que ça passe tout seul, en fait: 4 mois, une heure par jour (donc deux mois avec deux heures par jour, c'est la vitesse standard de lecture).
Je venais d'achever tout Lovecraft (dans la trad de David Camus).
Vais-je passer à "Guerre et Paix"? Ou à l'intégrale Balzac? Donnez moi des gros pâtés!
De veau, de sanglier...
En tout cas
Belle correction automatique
Gork est « brutal mè ruzé » et son frère Mork est « ruzé mè brutal »
‘If in doubt, serve more ale.’
— First lesson of the rites of healing