Gurdn en MJ, nous avons joué à d&d5 la mine perdu de Phandelver.
Les fautes d'orthographe sont en bonus mais si vous voulez me les PM, c'est cool (j'ai dû probablement rater un paquet de concordance de temps).
Aucune rancune envers les joueurs des autres PJs dans le message qui suit, c'est bien Légion qui s'exprime.
Nous sommes Légion. Il y a peu, l'âme de Qacul, nouveau conquérant en l'honneur de Malar nous a rejoints. Son corps de demi-Orc est puissant. Nous pensions que la Grande Chasse serait satisfaite une fois de plus. Malheureusement pour nous, nous escortions une bande de pleutres : deux avortons aussi cupides que lâches et gauches, Riglar et Eweb ainsi que Pharn, un elfe perdu dans l'érudition qui néglige son corps et heureusement, Tharoum, un simple mais brave nain fidèle d'un dieu égal à lui-même, Marthammor. Cette compagnie escortait une cargaison de vivres pour Gundren Rockseeker, une victime incapable de se défendre, en destination de Phandalin, un village perdu en une terre sauvage infestée de gobelins. Nous décidâmes de les suivre, le temps de s'habituer à notre nouvel hôte. Après tout, ces innocents pourraient servir de boucliers de chair et faire de cette aventure un bon échauffement avant de traquer La Proie.
Après quelques jours de marche vint bien assez vite la première déconvenue. Deux chevaux morts sur la route, dans un lieu qui ressemblait à un guet-apens, Riglar et Eweb se cachèrent lâchement dans les arbres, Pharn lui se planqua dans la caravane et Tharoum resta passif, à surveiller les bœufs. Deux gobelins me chargèrent alors mais ces moucherons n'étaient là que pour vérifier le tranchant de ma hache. Après que l'un d'eux nous chatouilla, nous enseignâmes la verticalité et l'horizontalité de notre hache à ces vermines. Le reste de la compagnie s'éternisa sur trois assaillants supplémentaires et nous avons dû alors enseigner une fois de plus la verticalité à l'un deux. L'affrontement fini, nous préparâmes un feu, les chevaux étaient encore frais, midi approchait à grand pas. Le groupe, un peu perdu entre enquêter sur les propriétaires des chevaux, soupçonnant leur commendataire d'être la victime de la précédente embuscade, et retourner la cargaison en terre promise, se sépara. Les deux couards surveilleront le rôti de cheval et notre cargaison pendant que le reste du groupe remontera la piste de nos assaillants au fond des bois.
Peu nous fallut pour s'apercevoir que deux pièges inutiles nous séparaient visiblement de l'entrée d'une grotte d'où s'écoulait un ruisseau, probable tanière de feu nos assaillants. C'est avec justesse que Pharn remarqua que c'était probablement là où avaient été transportés les corps manquant des cavaliers. Satisfait, le groupe et nous retournâmes chercher notre déjeuner, non sans laisser un avertissement aux gobelins dans l'espoir que l'information les rendra plus aguerris et ainsi plus dignes de notre hache. Une fois repue, la compagnie et nous sommes partis livrer notre cargaison et c'est là que la médiocrité des semi-hommes resplendit comme jamais. Nos cargaisons remises à un vieillard, ces insatiables pourceaux cherchèrent à extorquer l'individu pour aller porter secours à un nain probablement déjà mort plutôt que simplement satisfaire l'honneur des dieux en tuant quelques raclures de gobelins. Nous dûmes jeter au sol une partie de nos économies pour les faire taire et c'est une fois leur vénalité satisfaite que nous retournâmes à la grotte.
Nous avons alors dû aider à traverser le ruisseau les deux sagouins qui n'avaient pas pied afin d'accéder à la grotte quand nous aperçûmes deux gobelins montant la garde. Nous chargeâmes, laissant les misérables à la natation. C'est là que nous aperçûmes que peu habitué au corps de Qacul, nous avions surestimé sa vigueur et que seul face aux deux gardes, la fatigue se faisait sentir. Heureusement, la Magie divine de Tharoum nous donna un coup de fouet, mieux encore, Marthammor immola l'un d'entre eux et Riglar lui-même remarqua que ses lames pouvaient aussi s'enfoncer dans des carotides plutôt que faire des chorégraphies vaines et ainsi, il tua le deuxième gardien.
Eweb, probablement conscient qu'il était le plus pathétique de la compagnie, parti en éclaireur et sa pleutrerie trouva enfin une utilité. Sans courage pour affronter deux chiens captifs de fer, il les amadoua avec de la nourriture puis il revint nous chercher afin de poursuivre ensemble l'exploration, sa témérité ayant une limite très basse. La troupe et nous arrivâmes rapidement face à une surface à escalader et devant les duels de shifumi pour savoir qui grimperait en premier, nous prîmes l'initiative de monter avec une corde. Une fois en haut, c'est avec une grande joie que nous observâmes un puissant guerrier qui ronflait, un gobelours. C'est au bout de nos bras, ne risquant pas de faire un bruit à chercher une attache, que l'assemblée nous rejoignît en toute discrétion. Eweb observa alors avec sa prudence légendaire que deux gobelins et un chien dormaient également dans la salle. A l'idée de la joute qui allait sous peu commencer, nous, Légion, sourîmes...