CasusNO

zuzul a écrit :D&D5 Hoard of the Dragon Queen sur Roll20.
C'est beau, ça plait aux joueurs, mais la campagne est d'une linéarité que je vais réussir à m'endormir en la maîtrisant. On termine le scénario 3 et changement de campagne.

Si tu les envoies dans la Cité Sans Nom, tu éviteras toute linéarité

Dannemoge a écrit :

zuzul a écrit :D&D5 Hoard of the Dragon Queen sur Roll20.
C'est beau, ça plait aux joueurs, mais la campagne est d'une linéarité que je vais réussir à m'endormir en la maîtrisant. On termine le scénario 3 et changement de campagne.

Si tu les envoies dans la Cité Sans Nom, tu éviteras toute linéarité

Merci du conseil, mais ce n'est pas mon trip.

Muad'Dib a écrit :Vendredi passé, petite partie minimaliste. J'avais proposé la date sans savoir ce que j'allais jouer alors je suis parti sur ça : https://kosmicdungeon.wordpress.com/201 ... -aux-gobs/

Une page = un donjon et un système maison dérivé de Into the odd, tranchons et traquons2 et coureurs d'orages.

Le scénario étant tout de même très simple, je l'ai twisté en transformant le père aimant demandant de sauver sa jeune fille en père abuseur dont la fille a fugué avec le soutien des gobelins (ce qu'ils ne peuvent découvrir qu'en trouvant la jeune fille, à peu de choses près).

Bon, les one-shot, c'est sympa, mais ça amène tout de même (chez mes joueurs), le niveau 0 de l'éthique. Moralité, après avoir éradiqué tous les gobelins, ils ont ramené la jeune fille chez le père puis l'ont "puni" en lui écrabrouillant les gonades avec son marteau... Sur un one-shot, évidemment, pas de craintes de retours de flammes sur ce genre de choses...

Je dois relancer une campagne...

Merci pour le lien !! ca fait plaisir de voir que mes cartes servent .... et ca me fait connaitre un peu plus pars les joueurs ...

Ma partie de 13e Age s'est bien passé.
Les joueurs viennent de réduire à néant les bois sauvages de la Druidesse en vendant à la triade draconique la protection magique des bois. Un rituel magique fut lancer, visant à affaiblir la forêt pour permettre au Grand Dragon Rouge de mener un raid dessus. Là dessus, une armée de monstre a attaqué Port-Neuf dans l'espoir d'interrompre à temps le rituel. Grâce à la ténacité des joueurs et celle d'autres aventuriers et soldats présent, la ville a tenu tant bien que mal l'assaut des Ogdru Hem et de leurs milliers de séides.
La druidesse a pris très chère, les joueurs comptent maintenant naviguer en direction de Concorde dans une mer d'où sort des raids de profonds propre à raser une ville (Santa Cora est détruite, Port Neuf ravagé).

Quatorzième séance de ma chronique d'Imperium.

Mazette ! Une scène d'action !

Hop : CR Imperium : la Maison Ptolémée (14)

19e séance de la campagne de L'Appel de Cthulhu maîtrisée par Cervooo, dans la pègre irlandaise d'Arkham.

Où l'on joue au Docteur.

Hop : CR L'Appel de Cthulhu : Arkham Connection (19)

Jeudi j'ai joué à un hack de Lady Blackbird by Orfeo² (Black Mirror), et c'était bien cool. Quelques bricoles à peaufiner comme le suggérait Paradoks mais rien de bien méchant.

Me. Jealous.

Rahyll a écrit :Me. Jealous.

Hé, si tu veux participer, je peux te confier la mise en page ! Tu aimes les couleurs flashy et les motifs psychédéliques ?

Je suis moi aussi assez content de cette partie, même si un truc a fait complétement décrocher Paradoks en cours de partie.
Suite aux retours, je vais procéder à quelques ajustements sur les persos et surtout réintriduire une idée que j'avais abandonné en cours de développement : une série de lieux associés aux différents personnages, créant un simili sand-box ou plutôt une espèce de chemin de piste.
Par contre, cette partie m'a fait prendre conscience que le jeu est peut être plus sombre que ce qu'il pourrait laisser penser, voire même plus sombre que ce que j'avais conçu. Si j'ai le temps d'ici l'UDOcon, je proposerais peut être plusieurs versions des personnages, la 66 plus pop et légère, et la 69, plus noire...

Hier soir, partie a-hu-ri-ssante de Monsterhearts !! ^^

Je crois vraiment que c'est un de mes jeux favoris, il génère tellement de moments forts !

J'ai trop trop trop hâte de jouer la suite !...

Hier quelques amis sont venus fêter à la maison le départ pour Québec de l'une d'entre nous. Le prétexte rêvée pour tester le Récit véridique et naturel d’une expédition pelletière en territoire iroquois par des colons de la Nouvelle-France tout récemment paru dans le n°18 Casus Belli sous l'étiquette de "jeu narrativiste complet", et signé de noms engageants: Cédric Ferrand, Steve Jakoubovitch et Kalysto.

Le pitch: on joue quatre coureurs des bois qui, au début du XVIIe siècle, s'enfoncent dans les forêts québécoises pour faire un deal avec une tribu d'iroquois sensément pacifiste: des peaux de castor contre de la verroterie. Le problème: chaque personnage embarque un lourd passif ou part avec en tête des objectifs réels pas très avouables: le guide est-il un traitre? La dame de l'expédition veut-elle commercer ou venger la mort de son mari? Qu'est-ce qui anime ce chasseur mystique, de plus en plus attiré par les profondeurs des bois? Bref, une poudrière dans deux canoës.

Et ce fut un très agréable moment et une partie franchement chouette!
Un compte rendu détaillé avec toute la fiction est dispo sur La Partie du Lundi, mais je vous fais la version courte pour les ceusse qui seraient curieux:

J’ai commencé par lire aux autres le texte de présentation et les principes du jeu, j’ai proposé les personnages et chacun de choisir : Sewatis, le guide iroquois pour S. ; Arnaud de Vianney, le chasseur porté sur la religion pour V., Étienne, l’artisan et l’assassin pour T. et j’ai récupéré Adélaïde d’Arbigneux pour moi-même. Je fais la lecture des fiches de personnages devant tout le monde, chacun note ses traits et rit ou sourit de la présentation suggestive des autres. Surprise déjà pour certains : on révèle directement certains secrets, et en premier lieu le fait qu’Etienne est l’assassin du mari d’Adélaïde, bien qu’elle croie que son époux ait été tué par les indiens.
Je donne deux conseils supplémentaires, pour les aiguiller dans le jeu :
* Ne pas essayer de trouver des choses originales à tout prix, privilégier l’efficacité et les relations inter joueurs
* Recycler un maximum ce qui a été dit par les autres, pour donner de l’épaisseur aux relations.
Et on lance sans plus tarder.

Le récit se déroule en 4 actes, un prologue et un dénouement, et d'emmerdes de canoë en présence mystérieuse dans les bois, les tensions montent dans un groupe de plus en plus divisé. Les joueurs prennent rapidement les personnages prétirés en main et les conflits, d'abord anodins, s'enveniment à mesure que la patience tombe et que les conditions climatiques et les attaques de moustiques se font de plus en plus rudes. Le voyage se termine mal, forcément, après la port d'un personnage tué par un indien alors qu'il essayait de saboter les canots des autres. Les indiens auprès de qui les pj venaient commercer sont hostiles. Ils sont capturés et tués, leurs corps seront jetés à l'entrée de Fort Marie (futur Montréal) en guise d'avertissement pour ceux qui voudraient les imiter.

En bref, tout le monde était très content de l’histoire, mais le final raconté (principalement par la joueuse d’Arnaud de Vianney, ce qui est plutôt bien puisqu’elle avait un peu moins participé que les autres) a un peu surpris : alors que tous trouvaient un contrôle accru sur la narration, malgré le fléchage de chaque acte, cette conclusion faisait un peu statique. La faute aussi à l’horaire tardif de la partie qui nous a poussés à accélérer à la fin (on a joué en 1h30, explication des règles comprises)
Pour le reste, le système est chouette, l'histoire tournait tout seul et ça ne demande aucune préparation. Et ça a donné à des joueurs qui avaient toujours eu une pratique tradi de découvrir de ces jeux qui libèrent largement le partage de la narration, ce qui est toujours très cool!

Seule déception, nous n'avons pas été en mesure de jouer dans une baignoire pour renforcer l'immersion...

L'absence de baignoire explique l'aspect statique de la conclusion je pense. Nous c'était intense.

Plus sérieusement merci beaucoup pour ce CR que j'attendais avec appréhension (te sachant amical mais implacable ).

Ozen a écrit :Hier quelques amis sont venus fêter à la maison le départ pour Québec de l'une d'entre nous. Le prétexte rêvée pour tester le Récit véridique et naturel d’une expédition pelletière en territoire iroquois par des colons de la Nouvelle-France

Un grand merci pour ce CR, Ozen.
J'avais l'impression que ce jeu était passé dans le beurre, mais il suffit d'un seul CR pour que je me dise qu'on n'a pas bossé pour rien.

Hier, partie d'à peine deux heures de Engle Matrix Game. Nous n'avons quasiment pas utilisé les règles, nous contentant simplement de raconter un récit, à tour de rôle, à partir d'un pitch et d'une base de six personnages.
En dépit de la simplicité du principe de jeu, le plaisir de broder, d'injecter de l'imprévu, de rebondir sur les propositions des autres joueurs, de jongler avec plusieurs personnages, de complexifier les situations, de raconter et d'écouter un récit qui prend de l'ampleur, de passer le relais au joueur suivant après avoir apporté des éléments perturbateurs ou ouvert une scène par des allusions bien dosées, de recycler un élément apparemment anodin...est intense. Et le twist final fut grandiose, avec la victoire des Méchants, sur un retournement de situation ébouriffant.

Le pitch (volontairement "cliché") : Les personnages : Après quelques parties, je trouve ce "jeu" diablement efficace et créatif, ce que ne laissent pas supposer les règles, qui paraissent trop "simples". Il importe d'avoir un pitch et des personnages pour lancer l'action, le reste prend de l'ampleur progressivement et naturellement et vous voilà bientôt embarqués dans un récit palpitant, plein de suspens et de surprises.

Cédric Ferrand a écrit :

Ozen a écrit :Hier quelques amis sont venus fêter à la maison le départ pour Québec de l'une d'entre nous. Le prétexte rêvée pour tester le Récit véridique et naturel d’une expédition pelletière en territoire iroquois par des colons de la Nouvelle-France

Un grand merci pour ce CR, Ozen.
J'avais l'impression que ce jeu était passé dans le beurre, mais il suffit d'un seul CR pour que je me dise qu'on n'a pas bossé pour rien.

Je pense que même s'il est peu joué, la publication de ce jeu dans Casus Belli n'est pas négligeable. Elle aura permis à un plus large public (dont moi) de savoir en quoi consiste ce type de jeu narrativiste "d'art & d'essai". Et c'est toujours bon à prendre.