[CR]La loi du plus fort, une campagne NBA/ Delta Green

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mass
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Re: [CR]La loi du plus fort, une campagne Night's Black Agen

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Interlude

La neige tombe sur Saint-Pétersbourg, Egon m'a dit qu'elle a commencé à tomber depuis le cataclysme, et que depuis elle ne s'est pas arrêtée.
Egon et Sun sont partis, pour Moscou, j’espérais les rejoindre, mais voilà que les mauvaise nouvelle s'enchainent.
J'apprends que ma mère est au plus mal, ma sœur me demande de venir au plus vite. J'aurais aimé tenir mes engagement avec le "Cuisinier", mais celui-ci a quand même fait le Go-Fast sans moi et cela c'est mal passé, j'ai appris qu'il avait une dent contre moi. Il est peut-être bon de partir.
J'ai toujours le bras en écharpe. Mais je ressors une ancienne couverture, celle d'un chauffeur routier Italien, cela me permettra de traverser l’Europe sans problème.
Je pars le 7 février sous la neige tombante et arrive le 9 dans le Piémont, je me dirige directement à l’hôpital où devrait se trouver ma mère, s'il y avait un problème. On me dit qu'ils n'ont jamais entendu parler de madame Artoni. Cela sent le piège à plein nez. Direction l'appartement où ma sœur et ma mère vivent, dans ce village du Piémont où j'ai grandi.
Quand j'arrive, il fait nuit, je passe par le jardinet de la maison familiale. La maison semble vide, je récupère la clef où ma mère la laisse toujours, sous un pot de fleur.
J'avance prudemment mon Glock dans ma main valide. Une petite lumière de cigarette vient de s'allumer dans la cuisine. Rivalta me regarde, je m'avance dans la cuisine pointant l'arme vers son torse.
-"Cela fait un bout de temps" dit-il
-"Je pensais que tu étais mort"
-" Dés fois, il faut savoir disparaitre"..."Va donc chercher du vin, j'ai préparé la pasta, On doit parler"
S'en suit, des questions banales sur la vie du village et de ses habitants.
Au café, il en vient au fait.
-"J'ai été payé pour te tuer, mais on a été ami et malgré un certain différent, cela compte. Alors je te propose un duel." Je le regarde avec haine " Si tu veux revoir ta mère et ta sœur vivantes, tu ne peux pas refuser. Tu te souviens de la corniche près du vieux bois au corbeau. Là, où on faisait la course entre nous. Je te donne rendez-vous dans quatre jours" il regarda mon bras " tu crois qu'il sera guéri..." je le coupe "Je n'ai pas besoin de ce bras pour te mettre une raclée"
-" j’espère pour toi, dans quatre jours, là-bas avec le véhicule de ton choix. Un seul de nous deux sortira du bois vivant. "
Je hoche la tête. "Dans quatre jours" je siffle, me contenant de lui mettre une balle dans la tête.
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mass
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Re: [CR]La loi du plus fort, une campagne Night's Black Agen

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En terme de jeu, mon personnage se retrouve dans une impasse et ne peut pas participer à la suite immédiate de l'aventure. Mais le MJ avait prévu le coup et c'est pour cela que les agents du SCOP qui sont en cavale sont assez nombreux, pour faire rentrer d'autres joueurs ou pour palier à des cas comme celui là.
Pour la partie suivante, deux autres joueurs, rentrent dans le jeu. Et moi je suis donc sensé jouer un autre personnage, je demande au joueur (qui n'est autre que Tolkraft pour ne pas le nommer ;) ) qui joue Egon, le coordinateur du groupe de choisir un personnage, dont il aurait besoin pour la prochaine "mission" et il appelle Ivan Bastik dit le Bosniak qui a comme profil : liquidateur. Faiblesses connues : Sociopathe raciste, alcoolique et autodestructeur. On peut toujours faire confiance à ses amis pour choisir des bons personnages :twisted:
Donc la suite du CR sera l'aventure de Bastik, pour le reste du groupe je posterais le CR du MJ.
Si vous avez des questions n’hésitaient pas (s'il y a des gens qui lisent ce CR, bien entendu :) )
Dernière modification par mass le dim. août 28, 2016 10:14 am, modifié 2 fois.
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Message par XO de Vorcen »

si si, il y en a qui lisent et piaffent en attendant la suite. ;)
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mass
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Re: [CR]La loi du plus fort, une campagne Night's Black Agen

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Merci XO
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Épisode 2 : Opération Crépuscule (Partie 1)

Egon avait réussi à contacter Ivan Bastik dit le Bosniak.
Il le chargea de se mettre sur un toit attenant à la prison, pour protéger la sortie de Yulia, la secrétaire de Simon Glass qui détenait des disques durs de la plus grande importance.

Il ne neigeait plus sur Moscou, mais la journée était glaciale, des panaches de fumées sortaient de ses lèvres. Il monta son Walter P2000 et s'installa confortablement sur le bitume, du toit, d'un immeuble d'habitation. Il avait toujours pour habitude de mettre à fond de la musique dans son Ipod, il adorait le rap bosniaque (http://www.youtube.com/watch?v=HKlvPdtd2dg)
Il pouvait voir dans son viseur les personnes autour, il les prenaient pour cible et lâché, entre ses lèvres, un petit "pan! t'es mort". Il avait vu la jeune chinoise, qui faisait parti du groupe, dans un taxi entrain de discuter avec le conducteur "Pan! tes mortes", il y avait aussi deux gars louches dans une voiture "Pan! Pan! hehehe" et un type dans un fourgon, il ne le voyait pas bien les vitres étaient teintés.
Il senti un objet froid et dur sur sa tête, un canon de flingue, une voix féminine : " Qui t'envoie?".... Il répondit : "Le SCOP".... Noir...............
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Une lumière vive l’éblouit, il se sent nauséeux. Ses bras sont attachés derrière lui, il est assis sur une chaise, dans ce qui semble une cave.
"Qu'est ce que tu devais faire là-haut?" La même voix féminine.
"Tuer une fille!!" ment-il.
"Qui est ton commanditaire?" continue-t-elle
"Egon du SCOP"
La fille parait surprise
"Quoi un deuxième tireur? je vais me renseigner..."
Elle sort de la pièce sous les insultes du jeune bosniaque.
A force, de tirer sur ses cordes et de faire un va et vient, pour la couper, il arrive à se libérer. Il est bien dans une cave, avec plein de bouteilles. Il soupèse une bouteille de Vodka et se rassoit sur la chaise, comme s'il était toujours attaché.
Elle revient quelques minutes plus tard furieuse, elle dit que son commanditaire n'avait payé qu'elle. Elle s'approche avec son flingue pour en finir. Ivan attend le moment propice et lui assène un coup de bouteille qui assomme la fille.
Il l'attache à la chaise et la réveille à grand coup de poing. Elle se réveille, le bosniaque à un sourire malsain sur les lèvres.
"Tu vas souffrir salope" ricane-t-il.
La porte de la cave se referme sur les cris de la jeune femme.
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Zeben
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Message par Zeben »

XO de Vorcen a écrit :si si, il y en a qui lisent et piaffent en attendant la suite. ;)
Moi je lis aussi, mais ça manque cruellement de technique (pour se faire un avis sur le jeu). Mais pas grave hein... :)
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C'est du Gumshot, de temps en temps on lance un dé de 6 sur lequel on rajoute des points de compétence pour faire au dessus d'un seuil.
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Message par Zeben »

Petit rigolo ;)
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On ne pourra pas dire qu'Ivan est ingrat, il ne tua pas la tueuse, il lui enleva juste les orbites des yeux avant de prendre un peu de plaisir et là laissa pour morte dans la cave.
Il avait quand même appris que le nom du commanditaire de la fille était Egon. Il se demandait, s'il n'avait pas été doublé, lui aussi. elle avait aussi dit qu'elle avait déjà éliminé quatre cibles, pour cette homme. Il monta à l'appartement de la fille et récupéra des armes et pas moins de 15000$, il se dit que des fois, la chance fait bien les choses.
Il recontacta Egon qui lui donna rendez-vous dans un entrepôt désaffecté.
Quand celui-ci arriva avec d'autres agents du SCOP, au point de rendez-vous, une petit lumière rouge se retrouva au niveau du cœur. Ivan voulait des réponses aux nombreuses questions que l'entretien avec la femme, lui avait laissé. Après des explications houleuses, Egon convainquit le bosniaque, qu'il n'était pas le commanditaire et que quelqu'un se faisait passé pour lui.
Ivan expliqua l'histoire avec la tueuse, c'est à ce moment qu'Othello (un des agents du SCOP) leur dit que la fille s'appelait EVA O et qu'elle avait comme mission de tuer Yulia et puis lui.
Le groupe rentra dans la planque d'Othello, pour apprendre de Yulia que Natalya et Boghossian se cachait dans Moscou et qu'elle savait où. Elle donna les adresses avant de demander une exfiltration vers le France. Egon expliqua que les disques durs avaient disparu et que l'appartement de Yulia avait été fouillé par la police et par la Bravia Tchétchène.

Direction l'appartement de Boghossian, qui se trouvait au 24eme étage d'un grand immeuble. Le groupe ne trouva qu'un appartement totalement vandalisé. On avait écris, sur un des murs : BOGHOSSIAN ET SA FAMILLE SONT LA PROPRIÉTÉ DE BABA YAGA

Le groupe se déplaça, ensuite, à la planque de Natalya,c'était le soir, de l’extérieur, grâce au viseur de son arme, Ivan vit deux hommes qui se déplaçaient dans l'appartement.
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Re: [CR]La loi du plus fort, une campagne Night's Black Agent

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Le groupe se massa devant la porte d'entrée. Ivan frappa à la porte, près à loger une balle de son gun dans la tête du premier gars qui ouvrirait.
Après quelques secondes de flottement, la porte s'ouvrit devant une masse de muscle tatouée et avec un masque d'argent en forme de crane.
Ivan n'eut pas le temps de réaliser, il tira d'instinct, la balle frappa de plein fouet l'homme qui ne recula même pas, il attrapa la tête du bosniaque dans ses mains, et commença à serrer. Ivan qui commençait à voir des points noirs, à cause de la douleur atroce, entendit que l'on tirait derrière lui, du sang giclait sur son visage, le liquide chaud, lui coulait dessus. Il eut juste la force d'appuyer son pistolet sur les testicules de la chose et d'appuyer sur la gachette.
La pression se relâcha, le sang recommença à circuler, dans sa tête. il était à quatre pattes entrain de reprendre son souffle devant le corps sans vie, de se monstre de muscle. Il se releva, et tira une dernière balle dans la tête du mort.
Mais il y avait deux autres gars qui les attendaient dans l'appartement. Ils étaient derrière une sorte de comptoir, tout cela fut rapide, le bosniaque se lança de l'autre côté du comptoir, pendant qu'on le couvrait, Othello tua un des assaillants, La chinoise cria, derrière lui. Elle était au sol, une balle dans le torse, elle gémissait de douleur. Belfast (un irlandais qui avait rejoint le groupe) désarma le dernier gars, alors qu'Ivan allait l'achever, il entendit un tir de l’extérieur, un homme qui se trouvait sur la mezzanine tomba, une balle dans la poitrine. C'était Egon qui venait de sauver le Bosniak. Le jeune garçon pensa : " A charge de revanche". Il assomma le seul survivant. Dans la pièce Natalya, était là, attachée à la rambarde de l'escalier, elle était couverte d'ecchymoses et de sang. Quelqu'un cria que l'on ne pouvait pas rester là, la police allait bientôt arriver.
C'est à ce moment là, que la masse de muscle se releva, à la surprise général. Belfast fut le plus réactive, il introduit une grenade, dans une des plaies de l'homme tatoué. "Tous à terre!!!". L'explosion projeta des morceaux de chair et de sang dans toute la pièce.
En état de choc, Ils libèreraient la femme du SCOP et l'emportèrent avec leur prisonnier et disparurent.
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Re: [CR]La loi du plus fort, une campagne Night's Black Agent

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LE CR du MJ :
poutcho a écrit :Après le désastre

Quelques flocons de neiges tombent sur la russie alors qu’Egon parvient à ramener Alice et Gonzo à leur véhicule. A nouveau, il leur faudra l’aide du docteur Yorgen pour stabiliser le pilote et soigner les blessures multiples des agents.

Quelques jours de convalescence. Quelques jours pour penser aux derniers évènements, à ce gamins aux pouvoirs terrifiants et aux derniers mots de Simon Glass « Yulia… les disques dur… opération Crépuscule ».

Egon découvre rapidement que Yulia, la sémillante secrétaire du SCOP a été emprisonnée le 1er février. Les autorités n’ayant rien contre elle, elle sera libérée le 10 février. Les agents disposent ainsi de 5 jours avant de pouvoir la croiser.

En parallèle, la situation à St Petersbourg se détend. Lors d’une nouvelle conférence de presse, Vladimir Poutine fait savoir qu'un assaut contre le QG peterbourgeois des terroristes vient d'être mené par le FSB et l'armée. Il fait connaitre son souhait de mettre un terme à toute forme de terrorisme en russie mais lève les barrages et le dispositif militaire qui emprisonnait la ville.

Sun en profite pour rejoindre Moscou. Seule, elle poursuit ses recherches sur le Skorpion et parvient à lever le voile sur les moyens étendu de ce hacker.

Gonzo quitte la russie pour l’Italie où des « ennuis familiaux » nécessitent sa présence.

De son côté, Egon rejoint également la russie où ses recherches l’amènent à s’intéresser au mystérieux informateur qui a mis INTERPOL sur sa trace. Il est rejoint par Belfast, un expert en explosif du SCOP qui, depuis le 1er février, échappe lui aussi au FSB et à sa nemesis.

9 février

Le 9 février, Egon rassemble ses troupes. Il a désormais la certitude que la personne ou le groupe de personne qui a mis à terre le SCOP préparait cette opération de longue date. Le voilà bouc émissaire désigné. Le FSB dispose de preuves accablantes contre lui. Il dirigerait un vaste réseau terroriste et serait à la tête d’un patrimoine acquis à grand coup d’assassinat et de trafique d’arme.

Sun, de son côté a pu assister à une rencontre virtuelle entre le Skorpion et son commanditaire. Ce dernier a demandé au hacker d’effectuer des recherches sur une société appelée KryoCorp et a précisé que des problèmes personnels vont l’amener à disparaitre quelques temps.

Gonzo, par contre est retenu en Italie et fait savoir qu’il ne sera pas de retour avant le 14 février… Si jamais il revient.

Egon estime alors nécessaire de muscler le groupe en prévision de la sortie de prison de Yulia. Rien n’indique que la secrétaire est dans la ligne de mire d’un tueur mais l’intuition de l’ex flic le pousse à être prudent. Il fait appel au bosniaque. Un jeune tueur assez incontrôlable mais infaillible.

Dans l’ombre, Othello, un ancien de la CIA a suivi à distance les remous causés par Simon Glass et la fin du réseau SCOP. Il s’apprête lui aussi à rencontrer Yulia d’autant plus qu’il vient d’apprendre qu’Eva O, une tueuse de haut vol a reçu l’ordre d’abattre la secrétaire dès sa sortie de prison.

Sortie de prison mouvementée


Yulia devrait sortir vers 10h00 du matin et nos agents prennent position quelques heures plus tôt.

Sun, compte aller à la rencontre de Yulia de manière simple et ouverte mais, si les choses ne se passent pas comme prévu Egon et Belfast prévoient de créer une diversion et, en dernier recours, le Bosniaque positionné en hauteur pourra couvrir leur fuite à grand coup de walther P2000.

Othello, de son côté, est en place depuis la veille au soir. Il a garé une camionnette à proximité et a eu tout loisir d’observer le déploiement du dispositif des agents du SCOP ainsi que l’arrivée discrète d’une voiture qui pourrait bien être conduite par des mercenaires.

L’heure approche et la nervosité devient tangible. De son poste d’observation, le Bosniaque dispose d’une vue imprenable. Les écouteurs de son MP3 dans les oreilles, il s’envoi du rap à grand coup de watt comme il en a l’habitude (http://www.youtube.com/watch?v=HKlvPdtd2dg). Un canon se pose doucement sur l’arrière de son crâne et l’instant d’après, un coup violent le met hors-jeu. Eva O vient d’entrer dans la danse et prend la place du jeune homme pour mettre fin aux jours de sa cible.

Yulia, l’air hébété sort enfin de la prison Boutyrka. Elle vient de passer 10 jours en enfer. Soudainement, Othello met son plan à exécution. Des fumigènes et une conduite sportive lui permettent d’embarquer Yulia à bord de sa camionnette. Belfast reconnait l’œuvre d’Othello et lui facilite le travail en actionnant des explosifs destinés à créer une diversion. Il saut à son tour dans la camionnette de l’agent de la CIA.

Eva O tir mais manque sa cible.

Les agents ne sont pas sortis d’affaire pour autant. Ils sont rapidement pris en chasse par les mercenaires. La camionnette conduite par Othello est trop peu maniable pour espérer les distancer et il leur faut se résoudre à abandonner le véhicule. La poursuite se transforme en course dans une galerie marchande. Direction le métro.

Bien que rassuré par Belfast, Yulia reste sous le choc et ralenti nos deux agents qui ne parviennent pas à distancer les hommes qui les pourchassent. Dans la station de métro, Othello gagne de précieuses minutes en déclenchant un mouvement de foule mai un mercenaire tir et blesse Yulia. Confusion, course, cri… départ de la rame de metro qui emmène nos héros et laisse derrière elle les poursuivants.

Il faudra à nos agents faire preuve de sang-froid pour parvenir à sortir de la station de metro suivante. La police est déjà sur place et un contrôle d’identité systématique risque de mettre fin à leur cavale. Fort heureusement, les fausses identités des agents tiennent le choc. Belfat, Othello et Yulia rejoignent Sun et Egon. Pas de nouvelle du Bosniaque. Il est temps de prendre le large histoire de faire le point.

A la recherche des disques durs

Malgré le froid, les agents se dissimulent dans un ancien entrepôt désaffecté pour « débriefer » Yulia. Elle est très éprouvée mais se sent suffisamment en confiance avec Belfast pour livrer les maigres informations en sa possession.

Depuis plusieurs mois, Simon Glass suspectait un de ses deux associés d’utiliser le SCOP à des fins terroristes. Il avait chargé sa secrétaire de mettre sur écoute Nathalia Ouvaroff et Ilya Boggossian. Le fruit de ces écoutes se cache dans des disques durs que l’espionne en herbe a caché dans son appartement.

Egon et Othello se rendent dans la banlieue sud où réside Yulia. Belfast et Alice restent avec la jeune fille et l’aide à se refaire une santé.

La cité qui héberge l’appartement de Yulia est un bel exemple de ce qui se fait de pire en la matière. Des barres, des tours et du béton gris.

Othello et Egon réalisent bien vite que l’appartement a déjà été fouillé de fond en comble. Les précieux disques durs semblent avoir disparu.

Othello jouant de sa capacité à susciter la bienveillance est invité par la voisine de Yulia. Cette vieille babouchka lui apprend que l’appartement a été fouillé par la police puis a été pillé par les vaux-riens de la cité. Enfin, la Bratvà a également visité les lieux. Des hommes tatoués ainsi qu’un horrible individu. Une montagne de muscle aussi inquiétante qu’effrayante.

Le Bosniaque et Eva O

Le bosniaque se réveille au fond d’une cave, attaché à une chaise. Eva O est face à lui et le presse de question. Un stratagème lui donne quelques précieuses minutes de tranquilité et lui donne le temps de se défaire de ses liens.

Il s’empare d’une bouteille qui trainait là et attend patiemment le retour de la jeune femme.

Une courte bagarre lui permet d’inverser la situation. Eva O fini attachée à la chaise à la merci du bosniaque.

La meurtrière n’a pas grand-chose à révéler. Dommage. Le bosniaque lui arrache les yeux à l’aide d’une petite cuillère et la viole. Il a cependant la délicatesse de la laisser en vie. C’est une marque de savoir vivre.

Boggossian est la propriété de Baba Yaga

Toute l’équipe se retrouve et dissipe de manière plus ou moins musclée un ou deux malentendus. Egon qui ignore l’existence d’Eva O ne comprend pas pourquoi le jeune sniper a fait feu sur Yulia lorsque cette dernière est sortie de prison et Bastik qui comprend mal les implications globales de cette histoire croit qu’Egon l’a doublé en mettant Eva O sur le coup.

Le calme revenu, il est temps d’aller rendre une visite à Boggossian et à Ouvaroff. Yulia connait les planques où les deux associés du SCOP peuvent se dissimuler.

Au 26ème étage de la tour Kotelnicheskaya, les agents entrent dans l’appartement luxueux d’Ilya Boggossian. Ils ne sont pas les premiers à passer par là. Tout a été saccagé. Ce penthouse grand luxe a fait l’objet d’une dégradation en règle. Au-dessus du lit, dans la chambre à coucher il a été écrit « Ilya Boggossian et sa famille sont la propriété de Baba Yaga »

Fusillade chez Nathalia

Nathalia Ouvaroff habite un splendide loft au sud de la ville, dans un quartier nouveaux riches situé au bout de l’avenue Leningradskaya.

Il ne fait pas encore jour lorsque les agents s’approchent et, bien que les rideaux du loft soient tirés, ils devinent la présence de plusieurs hommes à l’intérieur de l’appartement.

En dépit du danger les agents choisissent une approche frontale. Le bosniaque sonne et attends tranquillement, un flingue à la main, que la porte veuille bien s’ouvrir. Les autres agents sont juste derrière, prêts à intervenir.

La porte s’ouvre enfin sur un géant tatoué portant un masque de squelette. Voilà qui rappelle de mauvais souvenirs à nos héros.

Bastik lui colle immédiatement une balle de 9mm dans le ventre mais la masse de muscle bronche à peine. Le monstre lui attrape la tête de ses deux énormes mains et lui enserre le crâne comme dans un étau. Une nouvelle balle dans les couilles et trois autres impacts dans le torse seront nécessaires pour se débarrasser du mafieux.

Dans le loft, deux tireurs se sont embusqués derrière un bar. Nathalia, le visage tuméfié se trouve à proximité, attachée à une rampe d’escalier.

Belfast, utilisant une grenade éclairante donne l’opportunité aux agents de pénétrer dans l’appartement et de se dissimuler à leur tour derrière des positions stratégiques. Othello élimine rapidement un tueur mais le second parvient à loger une balle dans la poitrine d’Alice. Dans une situation critique, cette dernière est sauvée par Belfast. Un tir dans la main d’un des assassins l’empêche de lui donner le coup de grâce.

Le Bosniaque s’est suffisamment approché du second tireur pour le désarmer et le neutraliser.

La tension retombe mais la baie vitrée du loft vole en éclat. Egon qui était resté à l’extérieur loge deux balles dans la tête d’un tireur embusqué qui, depuis la mezzanine, s’apprêtait à faire feu sur Bastik.

Les agents se préparent à déguerpir au plus vite. Les coups de feu ont nécessairement attirés l’attention, Alice est gravement blessée, Nathalia est à peine consciente et ils disposent d’un prisonnier. C’est alors que le monstre à masque de squelette se relève. Couvert de sang, le corps transpercé de multiples impacts de balle, il se redresse et fonce sur Belfast. Ce dernier s’empare d’une grenade, lui enfonce l’explosif dans le torse et se jette au sol avant l’explosion. Voilà qui devrait lui régler son compte une bonne fois pour toute.

Ne pas penser à ce qui vient de se passer. Ne pas trainer. Sauver sa peau. Partir vite. Les réponses aux questions viendront ultérieurement.
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Ackinty
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Re: [CR]La loi du plus fort, une campagne Night's Black Agent

Message par Ackinty »

Ce CR est énorme !!
J'envisage de masteriser NBA, et j'adorerais faire aussi bien. C'est fast fun & furious avec pourtant un système qui a l'air un peu lourd à la lecture (plein de sous-systèmes, plein de crunch, des propositions un peu floues...).
Ton CR (et celui du MJ) me donne très très envie de continuer à défricher le bouquin.

J'ai quelques questions.
Vous jouez des pré-tirés ou vous avez créés vos personnages (d'ailleurs, si c'est pas confidentiel, je serais bien preneur des stats des PJs) ?
C'est vous (joueurs) qui donnez l'élan pour les arcs personnels (genre ton perso avec son "ennemi" d'enfance) ou c'est le MJ qui crée la perche (à vous de la saisir) ?
Vous gérez les récup (recovery) comme proposées dans le LdB, ou vous avez vos règles maisons ? Même question d'ailleurs de façon plus globale, est-ce que vous suivez le bouquin à la lettre, ou est-ce que vous avez jeté / transformé / ajouté des règles ?

Encore merci pour ce passionnant CR :)
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mass
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Re: [CR]La loi du plus fort, une campagne Night's Black Agent

Message par mass »

Merci
La suite arrive demain, nous avons joués Jeudi.
-Oui nous jouons tous des pré tirés. Le MJ en a créé une douzaine, qui servent en cas de mort, de nouveau joueur, ou de problème avec son PJ principale comme moi par exemple. Je pense que je peux te donner les stats sans problèmes, on avait des stats fixent et des points à répartir, comme on le voulait et quand on veut. (même en pleine partie).
-C''est le MJ qui crée la perche, c'est inclus dans la campagne. Chaque personnage a sa Némésis, payé par notre ennemi, inconnu.
- On suit le bouquin, mais on est pas trop règle, n'ont plus, je dirais que c'est plutôt soft au niveau des règles, un peu de poursuite, un peu de tir, les points de compétences, on joue la tension. Mais on fait cela sans ce prendre trop la tête. On évite de se plonger dans les règles pendant la partie.
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Re: [CR]La loi du plus fort, une campagne Night's Black Agent

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Épisode 2 : Opération Crépuscule (Partie 2)

Ivan Bastik se releva, il attrapa le tchétchène qui avait reçu la balle dans la jambe, celui-ci l’abreuva d’injure dans sa langue maternelle. Le bosniaque lui rendra le canon de son arme dans la bouche, lui cassant au passage quelques dents.
« Tu vas fermer ta gueule, bâtard!! où je te fais bouffer toutes tes dents. »
Natalya s’habilla rapidement, Belfast et Othello récupérèrent Sun qui gisaient au sol, une trainée de sang, partait d’une blessure dans la poitrine. Sa respiration était sifflante.
On pouvait déjà entendre les sirènes de police, qui se rapprochaient, rapidement.
Natalya parla avec Egon, et quand le groupe sortit du loft. La police avait déjà fait un barrage, sur le seul chemin d’accès des véhicules, qui permettaient de rentrer dans cette prison à bourgeois.
Ivan remit le tchétchène à Othello, il alla récupérer son fusil de snipers dans la voiture.
Natalya hurla qu’il fallait fuir par l’arrière du hameau que composaient ces lofts de nouveaux riches moscovites.
Elle commença à courir dans cette direction, Egon ne la lâchait pas d’un mètre. Il était évident même pour Ivan qu’elle tentait de leur filer dans les pattes. Mais il avait d’autres choses à penser. Les flics avaient commencé à leur tirer dessus, au petit bonheur la chance, ils étaient maintenant rentré dans un petit bois qui menait en haut d’une colline. Aucune chance qu’une balle, même perdue, les touches, mais ils devaient se défaire de la police.
Tout en courant, Ivan monta son fusil. Puis il se tourna, près à faire feu sur le chef du groupe qui les poursuivait. Mais il ne vit qu’une bande de mouton sans chef, apeuré. Il compris tout de suite, que pour faire arrêter la poursuite, il lui suffisait de mettre à terre, un des flics. Il en choisit un au hasard et lui pulvérisa le genou. L’homme criait comme un damnée. Ivan sourit. et se retourna pour rejoindre les autres, il ne serait plus dérangé par la police, en ce début de matinée.
Devant lui, il y avait un champ enneigé, qui donnait sur les faubourgs de Moscou, le soleil se levait dans les tours de la ville.
Egon et Natalya était toujours en conversation. Ivan pensa qu’elle ne devait pas faire trop la maligne , si elle ne voulait pas finir, comme la tueuse à gage qui avait été engagé par le faux Egon.
Dernière modification par mass le lun. sept. 07, 2015 5:18 pm, modifié 1 fois.
Provocateur OUI, pédagogue NON !!!!
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