Hier j'ai joué à un truc et j'ai envie d'en parler ici

[Loludian]

Hier soir, suite d'Immortalis avec la première partie du deuxième scénario. Les héros celtes sont allés convaincre Julius Sacrovir, roi des Eduens, de les aider à protéger le druide Diviciacos pour protéger les reliques sacrées.
Le deuxième scénario est bien moins tourné action, et un peu plus fin que le premier. Le complot du Speculator a été rondement déjoué par les PJ (alors qu'ils auraient pu le laisser filer), et il y a eu pas mal de roleplay et de beaux discours.
Seul soucis que je vois : la partie de harspatum, qui est amenée un peu comme un cheveu sur la soupe. Pour le reste, le scénario est bien fait et varié.

Prochaine session : la revisite de la bataille d'Alésia dans le monde des morts.

[Capitaine Caverne]

J'ai pu, en imitant le Capitaine Caverne, tester l'univers de Vornheim en le motorisant avec le système d'Into the Odd.

Deuxième partie hier de Red & Pleasant Land avec les règles d'It0*. J'apprécie bcp l'ambiance et les comportements qu'induisent ce système. On oublie les dés au profit des descriptions, des interactions. Pas pu vraiment tester l'aspect "mécanique" des règles (les joueurs fuient les combats !) mais je ressens des difficultés à créer des PNJs qui aient de la gueule, techniquement... Peut être faudrait-il ouvrir un sujet dans la partie technique du forum ?

* pas de CR aussi réjouissant que celui de la dernière fois à vous proposer, Ozen n'ayant pu jouer avec nous... Mais sait-on jamais, vous pourriez peut être motiver Orlov...

[Ozen]

Deuxième partie hier de Red & Pleasant Land avec les règles d'It0*. J'apprécie bcp l'ambiance et les comportements qu'induisent ce système. On oublie les dés au profit des descriptions, des interactions. Pas pu vraiment tester l'aspect "mécanique" des règles (les joueurs fuient les combats !) mais je ressens des difficultés à créer des PNJs qui aient de la gueule, techniquement... Peut être faudrait-il ouvrir un sujet dans la partie technique du forum ?

* pas de CR aussi réjouissant que celui de la dernière fois à vous proposer, Ozen n'ayant pu jouer avec nous... Mais sait-on jamais, vous pourriez peut être motiver Orlov...

Je veux! Déjà que j'ai été privé de cette partie...

Orlov! Orlov!

[Mangelunes]

Je re-twitte Steve, ayant été au même week-end.

Et je nanananère Udo Fémi avec mon Burning Wheel à 8 joueurs, car oui monsieur j'ai fait jouer à The Gift by the pdf, et la partie a été super satisfaisante avec un duel of wits à la fin. Ce jeu, plus j'y joue plus je l'aime...

Mais sinon très rapidement : Vornheim/Into the Odd c'était cool dans le genre et pourtant j'étais ex-plo-sé de fatigue. Libreté tourne très bien. Monsterhearts est vraiment un jeu médiocre, je lui ai donné assez d'occasions comme ça. Et It was a mutual decision est horrible, et fait baisser Ron Edwards de douze crans dans mon estime.

Sinon j'ai aussi testé Soth, le jeu indé des cultistes vendus aux dieus extérieurs, et franchement je ne le conseille pas vraiment pour plein de raisons malgré une partie globalement très sympa (les combats extrêmement molassons posent notamment un problème majeur compte tenu de l'intrigue).

Pour la Vie de l'Absent c'était cool mais je veux pas rentrer dans les détails - j'ai l'impression que son auteur ne se sent pas encore prêt à en parler publiquement.

Avec un groupe d'une trentaine d'amis/connaissances nous avons profité de ce week-end étendu pour organiser une retraite rôliste dans un petit gite d'une région inconnue (il me semble qu'on était en Bourgogne mais on se s'est pas tellement posé la question, l'ambiance était plutôt en mode "on joue là, on visite la France et ses régions après !" ).

[Udo Femi]

Ceci dit je comprends tout à fait la perception que Steve a eu du Duel of Wits final.
Ca marche du tonnerre sur table, parce-que c'est un jeu dans le jeu, ça s'y prête bien, ca crée des rebondissements et du suspense sur une joute verbale.
En LARP ou semi-réel, ça tombe à plat car niveau rythme ça coupe le flux de parole du rauleplèèye-euh.

[Mangelunes]

Ceci dit je comprends tout à fait la perception que Steve a eu du Duel of Wits final.
Ca marche du tonnerre sur table, parce-que c'est un jeu dans le jeu, ça s'y prête bien, ca crée des rebondissements et du suspense sur une joute verbale.
En LARP ou semi-réel, ça tombe à plat car niveau rythme ça coupe le flux de parole du rauleplèèye-euh.

Je vois, monsieur essaie de rabaisser ma performance, l'élève a dépassé le maître mais celui-ci veut aller contre le temps !

Le vrai problème pour moi, c'est qu'on a fait un seul Duel of Wits, l'ensemble des joueurs à part un (mais qui cela peut-il bien être ? Son prénom commence par S) ayant décidé de jouer plutôt en retenue, là où le scénario réclame de jouer les ordures ou de taper du poing sur la table. Du coup le conflit a été assez unique (même si gros des manigances légères qui avaient enflé en silence au fil de la partie) : un bon duel verbal entre le prince elfe et le prince nain pour savoir qui pourrait se désengager de sa promesse sans passer pour un salopard.

Je me demande si des duels multiples n'auraient pas aussi eu des effets intéressants, moins "définitifs", forçant certains personnages à accepter des pilules amères, les poussant vers des actions sournoises. Car c'est aussi l'intérêt du duel mécanique : il met un terme à la discussion, pas aux ressentiments. Et si le joueur/PJ est toujours en désaccord, il ne lui reste plus que des méthodes moins reluisantes. Le DoW nourrit la rancœur, on l'a vu dans The Gift à la fin, et encourage le drame, le couteau dans le noir, le duel à mort, l'alliance avec l'ennemi.

Maintenant il m'est arrivé de voir des joueurs tellement doués en discussion que les mécaniques sociales devenaient inutiles voire gênantes... leur système zéro était supérieur pourrait-on dire, mais c'est plus l'exception que la règle - d'après mon expérience.

[Udo Femi]

à ça, tu n'as pas à me vanter le DoW ! J'adore ce système, pour ce qu'il traduit et ce qu'il provoque par la suite !
et il vaut mille fois mieux que tous les systèmes zéro que j'ai pu subir...

je me posais la question de son ressenti dans un contexte semi-réel (d'autant plus si ça a été le seul conflit, à la fin de la partie): ça peut faire comme un cheveu sur la soupe.

[Steve J]

Je me demande si des duels multiples n'auraient pas aussi eu des effets intéressants, moins "définitifs", forçant certains personnages à accepter des pilules amères, les poussant vers des actions sournoises. Car c'est aussi l'intérêt du duel mécanique : il met un terme à la discussion, pas aux ressentiments. Et si le joueur/PJ est toujours en désaccord, il ne lui reste plus que des méthodes moins reluisantes. Le DoW nourrit la rancœur, on l'a vu dans The Gift à la fin, et encourage le drame, le couteau dans le noir, le duel à mort, l'alliance avec l'ennemi.

J'aime bien cette idée de justifier l’intérêt du DoW par ses conséquences (et je reconnais que le duel restait intéressant, notamment parce que les joueurs avaient à cœur d'avancer des arguments et pas uniquement des dés).

Je spoile légèrement mais le moment qui m'a marqué c'est quand j'ai utilisé une tradition naine -le fait qu'il soit socialement très très mal vu de briser un serment nain- pour forcer mes ennemis nains à prêter serment devant les elfes (en prêtant serment moi-même en en invitant l'ensemble des nains assis à ma table à faire de même).
Il s'agissait en un sens de l'utilisation ludique d'une règle (bien qu'elle fasse partie de l'univers et non des mécaniques) mais cela assurait une fluidité de la discussion et évitait tout sentiment de déconnexion entre les arguments avancés et leurs effets.

Autre difficulté du DoW, malgré sa complexité (intéressante à maîtriser), le système a une fonction modélisatrice et donc simplificatrice. Dans le cas de notre duel nous avions deux camps ayant chacun posé un objectif différent et mon personnage, bien que se retrouvant dans la situation fictionnelle d'avoir envie de soutenir un camp, n'était pas complètement en accord avec ses objectifs et -en tant que joueur- j'aurai aimé pouvoir agir là-dessus.

[Le Grümph]

*Playtest de Vade Mecum, le prochain jeu de Romaric Briand (l'auteur de Sens), qui s'inspire des jRPG comme Final Fantasy, de Parasite Eve (avec ses gros monstres qui surgissent dans une grande ville américaine) et de 24 heures Chrono.
C'est très différent de Sens avec des mécaniques tactiques utilisant un échiquier pour représenter les situations de combat (cela marche super bien !), l'obligation de gérer le déroulement du temps quand on entreprend des actions (qui m'évoque certains jeux coopératifs à la Pandémie où il faut prioritiser ses actions) et une enquête obligeant les joueurs à formuler plein d'hypothèses sur les événements (on peut gagner de l'XP si on devine à l'avance les révélations du MJ). Partie très plaisante qui donnait très envie d'enchainer sur la suite.

J'ai pu le tester l'été dernier et je pense sincèrement que ça pourrait bien être un futur carton quand il sortira. C'est un jeu intelligent, prenant, avec des propositions de gameplay qui m'ont énormément plu. On n'avait fait qu'une toute petite partie de la campagne, mais c'était déjà très bien.

[Sama64]

Hier poursuite du scénario « le prix caché » du LdB de Numenéra, via Skype/ Roll20. Il n’y avait que 2 jouers, les 2 autres ayant fait faux-bond. Les PJs étaient donc Jigreud le jack/ cyborg et Chainok le glaive/ guérisseur.
Je mets le reste en spoiler au cas où des joueurs potentiels passent par là.

Spoiler:

Les 2 compères ont pénétré dans la tour, plongée dans la pénombre. Des pièces de mobilier en métal (tables, bureaux, armoires murales), des panneaux de commande et des miroirs sont visibles et beaucoup de morceaux de verre et de cristal brisés jonchent le sol.
Alors que les 2 aventuriers s’avancent dans la grande pièce circulaire, une demi-douzaine de sphères métalliques volantes les agressent. Ils se défendent tant bien que mal, les sphères leur causant des décharges électriques. Une sorte de serpent plus noir que la nuit, pourvu d’une gueule immense pleine de crocs et flottant dans les airs tente de blesser Jigreud mais le Jack esquive. Il sort alors un de ses cyphers de son sac (un Générateur de mur de foudre) et le d éclanche, faisant apparaître un mur d’arcs électrique entre les agresseurs et lui et Chainok. Les 4 sphères métalliques franchissent le mur translucide mais subissent les décharges.
La lutte est acharnée, Chainok repousse 1 puis 2 sphères à l’aide de son bouclier, puis emprisonne une 3ème sphère dans son sac [ne voyant pas trop comment gérer cette attaque dans le LdB j’ai autorisé un Test de Célérité difficulté 4).
Enfin, les 2 aventuriers détruisent 2 autres sphères, les 2 restantes s’enfuyant vers le sommet de la tour conique, le serpent sombre ayant auparavant disparu.
Reprenant leurs forces, surtout Jigreud, Chainok monte la garde pendant que Jigreud, qui connaît les numenéras fouille la pièce, identifiant plusieurs cyphers et artefacts (un bocal rempli d’un liquide verdâtre et d’une matière rose, et un tube de verre parcouru de veines orangées), plus un morceau de verre réagissant au son [le joueur du Jack nous a régalé en faisant plusieurs expériences afin d’identifier la nature de cet objet – qui est juste une Curiosité].
S’intéressant au "miroir" mural, Chainok aperçoit des silhouettes humanoides vêtes de rouge. Celles-ci se rapprochent en marchant, sans que le glaive puisse vraiment distinguer leurs traits. Par contre quand Jigreud s'approche à son tour du "miroir", Il remarque le reflet de son ami n’apparaît pas, contrairement au sien – cela provoque des interrogations mais Chainok coupe court.

Soudain ils entendent un craquement au sommet de la tour – prudents ils se hâtent de récupérer les objets et de sortir de la tour. Le toit de celle-ci s’effondre, écrasant 2 sphères métalliques. Ensuite ils repartent en ailes dorsales jusqu’à leur charrette et rentrent à Mulen.
Là, ils se rendent chez Dracogène, lui remettent les numenéras trouvés, sauf Chainok qui tente de dissimuler, sans succès, la sphère métallique qu’il avait capturée.
Dracogène leur dit qu’il leur rendra les objets le lendemain, ce qu’il fait. Les aventuriers semblent étonné de son « honnêteté ».

Le surlendemain, il leur envoie un messager afin de les inviter à déjeuner, car il a un travail à leur proposer.

A suivre...

Le système de combat tourne bien, c’est plutôt « rafraîchissant » de ne lancer aucun dé (même virtuel » ) même si j’ai rappelé à chaque tour aux 2 joueurs la difficulté des jets de dés. Il faut prendre aussi l’habitude de proposer des effets majeurs/ mineurs ou en cas d’échec critique. Je n’ai pas utilisé le mécanisme d’intrusion (mais les PJs étaient déjà très occupés et en danger).
Par contre j’aurais dû baisser le nombre de sphères car le combat a duré (trop) longtemps. Par contre l’effet attrition s’est bien fait ressentir, Jigreud terminant avec des Réserves de Puissance et Célérité très basses.
Ils ont récupéré plusieurs objets, même s’ils leur semblent farfelus.
Les 2 joueurs semblent contents du système pour l’instant, et moi aussi, même si le combat devenait un peu monotone à force de durer.

[mass]

Ce matin donc un Lady Rossa, la révolution n'a pas gagné encore une fois, se sera pour la prochaine

Edit : c'est presque un jeu que j'aurais fait en freeform.

[Emöjk Martinssøn]

Très sympa ce Lady Rossa, qui m'a emmené vers des terrains où je n'ai pas l'habitude d'aller (prises de position politiques, PJ tiraillé entre ses convictions, le poids de sa famille (d'anciens révolutionnaires) et sa vie privée d'homosexuel au temps du fascisme).
Vu que c'était un one-shot je l'ai fait passer à travers ses arcs narratifs à la vitesse d'une balle mais c'était très plaisant.
Et puis le JDR en matinée, c'est totalement déraisonnable mais finalement plutôt agréable

[Ozen]

Hier, quatrième session dans le Dodecaedre, au Consulat encore, toujours motorisé par FU.

Changement de registre après trois sessions picaresque, la mort du frère de l'un des personnages plonge le groupe dans le deuil et le doute. Enquête dans les rues de Bracce; leurs amis des Compagnons de la roche (une troupe de mercenaires aperçue lors de leurs précédentes aventures) sont démantelés, leur chef en prison et derrière les petits jeux sans conséquences se dévoilent les complots des grandes familles patriciennes pour le contrôle de la poudre noire.
Et c'était bien, les joueurs ont suivi le changement d'ambiance au quart de poil, toute la première partie a été endeuillée jusqu'à ce que les envies de vengeance prennent le dessus sur la tristesse.
Et on finit tout de même sur une scène burlesque dans un bordel, où l'un des PJ confond un illusionniste jouant depuis quelques semaines au grand seigneur au détriment de jeunes nobles. Coups de pieds dans les fesses, bagarre dans le jardin d'aromates et scène finale dans le grand salon du bordel à un contre plusieurs avec notamment la technique dite "de Corwin", celle qui nécessite une grande pièce de tissus pour essayer de venir à bout de ses adversaires.

[Boojum]

Sinon j'ai aussi testé Soth, le jeu indé des cultistes vendus aux dieus extérieurs, et franchement je ne le conseille pas vraiment pour plein de raisons malgré une partie globalement très sympa (les combats extrêmement molassons posent notamment un problème majeur compte tenu de l'intrigue).

Ben ayant joué au même jeu... Le même week-end... Avec les mêmes gens d'ailleurs... Moi j'ai plutôt accroché. Oui, les combats n'apportent pas grand chose, mais ce n'était pas le coeur de l'histoire. L'intérêt, c'est les scènes à la Dexter. Celles où tu as à faire ailleurs, urgemment, là, tout de suite, mais ton emmerdeur de voisin/conjoint/collègue ne veut pas te lâcher la grappe. Et tu essaies avec le plus grand soin de paraître normal dans la conversation, en sachant parfaitement que tu n'y arrives pas tout à fait.

Et du coup, j'ai acheté le jeu et je le fais jouer à l'UdoCon.

PS : oui, grand retour sur Casus. Mon premier post depuis pfiou.

[bheng]

Ce soir, c'était la partie hebdomadaire de Star Wars après un mois de coupure (où elle a été remplacé par du Stupides Gob's et du Sweeper Inc).
Bah c'était nul.
En dehors des problèmes logistiques (je suis arrivé en retard, mais le premier quand même, mauvais choix pour la livraison de bouffe qui a coupé la soirée etc...), j'ai pas réussis à animer la soirée (mention spécial à la bataille spatiale la plus pourrie de la galaxie), j'ai buggé plusieurs fois sur les règles, un des joueurs s'est endormis dans le canap'...
Plus je fais jouer avec, moins j'aime le système de EotE. Je n'arrive pas à vraiment mettre les joueurs en difficulté sans que ça ne semble à sens unique, je perds du temps à faire mes brouettes de dés, à les interpréter....
Malheureusement les joueurs aiment vraiment leurs personnages et leurs contacts et veulent poursuivre la campagne, et ça les gave de changer de système
Le pire c'est que je prends du plaisir à écrire, à me documenter... mais le système me gache pas mal le plaisir de jeu....
J'espère que le pratiquer plus nous aidera à l'apprivoiser parce que là, je suis vraiment mécontent de moi!