Hier j'ai joué à un truc et j'ai envie d'en parler ici

[Matam42]

Surtout qu'un peu salaud, je demandais régulièrement "tu attaques quel monstre déjà ?"

[Fauvel]

Du Shadowrun via Nanochrome² et Roll20 pour des débutants des deux premiers. Pour l'instant ça tourne du tonnerre et, mine de rien, la liste des programmes matriciels permet de bien faire cerner les possibilités de la matrice aux joueurs.

[Nébal]

Hier soir, onzième séance de ma chronique d'Imperium : la Maison Ptolémée.

Hop : CR Imperium : la Maison Ptolémée (11)

[bheng]

Véritable reprise de notre campagne EotOR hier.
Équipe au complet, beaucoup moins cata que la dernière fois.
Les pj font un raid sur une planète siths pour sauver des enfants prisonniers.
Le combat spatial n'a été que péripétie intéressante et non un dogfight poussif, on a une une petite séquence deathstar run dans l'enchevêtrement de HLM et d'industrie lourde qui saturent la surface, un atterrissage en cata, un canon à ion type hoth qui pilonne leur flottille et qu'ils ont choisit d'ignorer (on s'est posé à 75km, mais le hacker trouvera bien un moyen de gérer ça, non?), et quelques combats bien tendus (un victoire facile... sur des enfants soldats! Un gunfight qui se solde par la mort de "oh c'est cool, même les randoms PNJ ont des noms?").
Grosse satisfaction personnelle: les échecs répétés du marchand m'ont permis d'introduire les on obstacle en douceur et de le rendre "utile"pour le groupe.

Gros point noir: les joueurs connaissent toujours aussi mal le système (c'est chiant à la 15ème partie de rexpliquer que une absence de réussite est un échec, devoir refaire un point sur les différentes compétences d'initiative, expliquer encore une fois comment se calculent les dégâts)... je vais vraiment devoir proposer un changement de système bien qu'on soit en cours de campagne

[Cédric Ferrand]

Hier soir, partie de 3:16 Carnage dans l’Imperium.

Alors qu’ils sortent du ThunderHawk qui vient de se poser sur Ryza 4, nos Space Marines découvrent que toute la population de la capitale de cette planète administrative s’est rassemblée sur le champ de Mars afin de fêter l’Aquilus, la journée de l’année dédiée à la célébration de la gloire de l’Empereur-Dieu. Les PJ, en dignes demi-dieux spatiaux, sont le clou de la cérémonie. Ils doivent assister à l’inauguration d’une immense statue représentant l’Empereur assis sur son trône éternel. Mais quand la statue titanesque est révélée aux yeux de tous, elle est recouverte d’une inscription impie proclamant « Mort à l’imposteur ! ». De la foule jusqu’alors en liesse jaillissent des indépendantistes fous qui prennent d’assaut nos Space Marines, symbole vivant de l’hégémonie impériale qui asservit des peuples au nom d’une idole morte depuis longtemps. Sans prendre la peine de viser juste, les hommes du chapitre Divine Storm arrose la foule de leurs armes afin de vaincre ces forces rebelles. Panique, mouvements de foule, et découverte que ces maudits souverainistes sont équipés de ceinture d’explosifs. Ouch.

À partir de là, les PJ identifient la fréquence radio depuis laquelle les insurgés diffusent leur propagande haineuse sur les hauts-parleurs de la ville. Et ils comprennent que le parlement est la prochaine cible de ce coup d’État. Là encore, la situation est pacifiée à coups d’armes lourdes. Un tiers des députés meurent au cours de l’intervention des Space Marines, mais force reste à la démocratie impériale (même si c’est un oxymore). Cependant la diffusion de messages radiophoniques incitant les citoyens à se révolter continue, il est temps pour les PJ de localiser l’émetteur depuis lequel opère le chef des rebelles. Les Space Marines tracent un sillon sanglant dans les rues de la cité administrative pour finir par prendre d’assaut une tour dans une débauche d’explosions et de rafales d’énergie.

Le tout bouclé en moins de 2 heures.

On a donc intégré un peu d’Agôn en débutant chaque tour de combat par un jet de Capacité non martiale pour permettre au joueur qui réussit de déplacer un personnage sur le plateau. Du coup c’était bien plus rigolo que lors des parties précédentes car ça donnait des trucs genre « Si tu ne me fais pas reculer à portée courte, je te force à déclencher une faiblesse ». C’était bien plus stratégique, il y avait des petits coups de pute pour empêcher que le sergent puisse faire 1d100 kills à chaque tour.

Par contre, j’ai beau essayer d’enrober ça comme je peux, ça reste un jeu de plateau où l’on décrit ce que font les personnages.
C’est pas mauvais en soi, hein, on rigole en mettant en scène des fascistes de l’espaaace. Il nous reste deux missions pour faire les cons, mais je suis le premier autour de la table à arriver à saturation de ce militarisme exacerbé (et encore, j’y vais mollo avec le monde de Warhammer 40’0000). Le jeu est fait pour ça, il est taillé pour te donner la nausée, et c’est mission accomplie. Regarder Starship Trooper, c’est très agréable la première fois. Un peu moins quand tu le regardes tous les mercredis soirs.

[Meuh]

Par contre, j’ai beau essayer d’enrober ça comme je peux, ça reste un jeu de plateau où l’on décrit ce que font les personnages.

Tout à fait d'accord et c'est bien mon souci avec ce jeu : la mécanique tourne très bien sans avoir aucunement à faire du rôlisme. Alors c'est rigolo au début, on essaie de meubler, mais ça manque cruellement de matière pour donner envie de raconter une histoire et incarner avec un personnage possédant d'autres ambitions que massacrer des aliens et monter en grade.

[Ralph B.]

Tout à fait d'accord et c'est bien mon souci avec ce jeu : la mécanique tourne très bien sans avoir aucunement à faire du rôlisme. Alors c'est rigolo au début, on essaie de meubler, mais ça manque cruellement de matière pour donner envie de raconter une histoire et incarner avec un personnage possédant d'autres ambitions que massacrer des aliens et monter en grade.

Qu'entends-tu par "rôlisme" ?

[Steve J]

Normalement la campagne de 3:16 est

Spoiler:

sensée comporter un twist dans ses mécaniques mêmes qui, poussées à leurs limites -et après une dizaine de parties- doivent amener les PJs à se rendre compte du caractère fasciste de leurs actions et se rebeller contre l'empire (cela fait longtemps que je ne l'ai pas lu). J'avais trouvé cette idée de twist inscrit dans les mécaniques assez géniale mais pas au point d'avoir très envie de l'utiliser pour autre chose qu'un one-shot (ce qui du coup est un peu dommage).

[Cyrano]

Normalement la campagne de 3:16 est

Spoiler:

sensée comporter un twist dans ses mécaniques mêmes qui, poussées à leurs limites -et après une dizaine de parties- doivent amener les PJs à se rendre compte du caractère fasciste de leurs actions et se rebeller contre l'empire (cela fait longtemps que je ne l'ai pas lu). J'avais trouvé cette idée de twist inscrit dans les mécaniques assez géniale mais pas au point d'avoir très envie de l'utiliser pour autre chose qu'un one-shot (ce qui du coup est un peu dommage).

Spoiler:

Je suis curieux, quel est le twist avec les mécaniques ?

Autrement, je trouve ce principe louable mais je reste sceptique : l'aspect fasciste du régime est assez évident dés le début, il y a donc un risque que les joueurs passent à côté de l'aspect subversif en raison du contrat social.

[shlopoto]

(...)Il nous reste deux missions pour faire les cons, mais je suis le premier autour de la table à arriver à saturation de ce militarisme exacerbé (et encore, j’y vais mollo avec le monde de Warhammer 40’0000). Le jeu est fait pour ça, il est taillé pour te donner la nausée, et c’est mission accomplie. Regarder Starship Trooper, c’est très agréable la première fois. Un peu moins quand tu le regardes tous les mercredis soirs.

Ce n'est pas pour rien que les quatorze et quelques parties de notre campagne s'étalent sur deux ans : on entrecoupe avec d'autres jeux pour changer d'ambiance. Les ambitions sont effectivement très limitées, les personnages aussi, donc difficile d'envisager de ne faire que ça.

[hamilcar]

Le problème évoqué pour le jeu 3.16 se retrouve dans son homologue "Only War".
C'est un jeu extrêmement défoulatoire qui permet de se reposer les neurones entre deux séances de jeu plus "réfléchi". On y joue des personnages caricaturaux, dignes héritiers des 12 salopards.
Par contre, de là à en jouer une campagne, ...

[Meuh]

Qu'entends-tu par "rôlisme" ?

J'ai bien envie de tomber dans la question piège mais je vais botter en touche : tu prends une partie de Zombicide, tu prends une partie de Z-Corps, tu prends tout ce que tu as fait dans Z-Corps mais pas dans Zombicide, c'est ça que j'entends.

[Nébal]

Quinzième séance de la campagne de L'Appel de Cthulhu maîtrisée par Cervooo, dans la pègre irlandaise d'Arkham.

Hop : CR L'Appel de Cthulhu : Arkham Connection (15)

[Poulpiche]

Normalement la campagne de 3:16 est

Spoiler:

sensée comporter un twist dans ses mécaniques mêmes qui, poussées à leurs limites -et après une dizaine de parties- doivent amener les PJs à se rendre compte du caractère fasciste de leurs actions et se rebeller contre l'empire (cela fait longtemps que je ne l'ai pas lu). J'avais trouvé cette idée de twist inscrit dans les mécaniques assez géniale mais pas au point d'avoir très envie de l'utiliser pour autre chose qu'un one-shot (ce qui du coup est un peu dommage).

Spoiler:

Je suis curieux, quel est le twist avec les mécaniques ?

Autrement, je trouve ce principe louable mais je reste sceptique : l'aspect fasciste du régime est assez évident dés le début, il y a donc un risque que les joueurs passent à côté de l'aspect subversif en raison du contrat social.

Spoiler:

au bout d'un moment, les Personnages vont finir par acquérir la faiblesse "Haine de Terra". à coté de ça, le summum de l'armement à leur disposition va être un dispositif permettant de raser une zone de plusieurs parsecs cube. et si on l'essayait sur la planète qu'on déteste tant ?

[Ralph B.]

Qu'entends-tu par "rôlisme" ?

J'ai bien envie de tomber dans la question piège mais je vais botter en touche : tu prends une partie de Zombicide, tu prends une partie de Z-Corps, tu prends tout ce que tu as fait dans Z-Corps mais pas dans Zombicide, c'est ça que j'entends.

Ce n'était pas une question piège, c'est juste qu'il s'agit d'un terme que personne n'utilise. Alors déjà qu'on a souvent du mal avec la définition de notre propre jargon, s'il faut en plus en rajouter...