Retours de parties : raconte-nous tout !

[Ioucounou]

Première partie d'une campagne d'Abstract Star Wars, en mode sandbox-création-collective et Force & Destiny... A la table du Capitaine, comme il se doit !
Et découverte d'Abstract pour moi.
Système aussi déstabilisant qu'intéressant ! Et très bien adapté à l'atmosphère héroïque de Star Wars.

Vivement la suite

[odz]

Première partie d'une campagne d'Abstract Star Wars, en mode sandbox-création-collective et Force & Destiny... A la table du Capitaine, comme il se doit !
Et découverte d'Abstract pour moi.
Système aussi déstabilisant qu'intéressant ! Et très bien adapté à l'atmosphère héroïque de Star Wars.

Vivement la suite

Pardon de demander, c'est quoi la table du capitaine ?
 

[killerklown]

Je pense qu'il s'agit de la table (physique ou virtuelle) menée par @Capitaine Caverne , un membre de CasusNO

[odz]

Ha merci !

Je pensais que c'était un bar

[Ioucounou]

C'est en effet le Capitaine Caverne, organisateur patenté de parties casussiennes sur la place de Paris.

[Steve J]

Hier soir, première partie de JdR depuis la naissance de mon fils (sa mère et lui étant absents pour la soirée) : on a testé Soulfire le jeu Game-Chef du Grümph.

On y incarne des morts vivants revenus à la vie pour lutter contre l'Haïaki, le monstre qui détruisit jadis leur royaume. Pour pouvoir arpenter le royaume des vivants ils doivent se créer des souvenirs de chaleur, des moments d'humanité permettant de faire bruler la faible flamme qui les maintient debout. Ils doivent utiliser cette flamme quand ils cherchent à interagir avec les humains qui tendent naturellement à les ignorer ou à les rejeter.
L'ambiance apportée par les dessins et les noms de lieux évoque une fantasy plus africaine et plus ancrée dans une atmosphère de contes. C'est un jeu OSR qui respecte les codes mais en fait quelque chose d'original et dans son univers et dans sa dynamique. C'était très adapté à ma table composée principalement de narrativo-vegans (même si la plupart d'entre-nous, dont [kf], avons déjà pratiqué plus ou moins intensément l'OSR.

Et bah c'était super, mon scénario que je n'avais pas pris le temps de coucher par écrit mais auquel j'avais réfléchi dans le train du matin, tenait bien la route. Une histoire tragique se déroulant aux abords du village de Walewale, les PJs tombant sur les corps agonisants des trois chefs du village dévorés par des hyènes. En enquêtant ils se rendirent compte que ces trois frères furent tués par leurs sœurs, devenues cheffes du village à leur place...mais en réalité le meurtre était en état de légitime défense car les frères, possédés par les fumées de l'Haïaki, attaquèrent leurs sœurs dans un état de démence.
Le scénario, commençant par une phase d'enquête dans un territoire peuplée de hyènes agressives, culminât dans une scène de confrontation sur la place du village. L'un des PJs prenant l'apparence d'un des frères morts pour accuser les sœurs avant de comprendre son erreur.

Bref de très belles scènes pour une partie pourtant assez courte et une belle occasion de reprendre le JdR.

PS : On essayera de faire un retour plus détaillé sur le système qui tourne bien mais manque parfois un peu d'élégance (roll-under+roll-over, mécaniques légèrement différentes mais jouant thématiquement le même rôle...) et s'est avéré finalement un peu long à prendre en main.

 

[Le Grümph]

Cool !
Merci pour le retour !
LG

[[kF]]

Je viens corroborer ce qui est écrit un peu plus haut : une super partie, un jeu qui a une identité très forte et dont les thèmes spécifiques émergent tout seuls. Pas facile facile de se faire les hérauts du danger à venir quand on a l'apparence de macchabées, et la partie s'est terminée sur une scène amère lorsque nos personnages, pourtant venus aider, se sont retrouvés mis à la porte et jetés dehors comme de la vermine.

Pour la partie technique : mon impression c'est notamment que le dé d'écho fait doublon avec les souvenirs de chaleur, qui s'invoquent et s'utilisent un peu de la même façon. Si je fais jouer Soulfire - ce qui pourrait bien arriver dans un futur proche - je le ferai probablement disparaître, quitte à demander des jets de volonté pour retrouver des souvenirs. Peut-être que les dégâts des armes / les PV pourraient aussi être modifiés pour éviter que l'équipement contienne à moitié des dés de dégâts et à moitié des dés dégressifs notés Δ. Il y a aussi que j'aimerais permettre plus de diversité dans l'équipement de départ - mais ça c'est mon idée fixe depuis Into the Odd.

[Steve J]

Je suis d'accord avec tout ce qu'écrit [kF]. Surtout sur le couple échos/souvenirs de chaleur qui ont des fonctions relativement similaires et qui font doublon thématiquement.

Sur la différenciation c'est vrai qu'au moment d'expliquer le truc aux joueurs je me suis rendu compte du côté un peu triste de n'avoir ni choix, ni jet de dé, ni différences entre les PJs. Je suppose que cela vient aussi des contraintes de tailles et de temps de développement (dans le même genre il manque une liste des noms propres, j'ai utilisé le Story Games Name Project, rubrique "noms sénégalais" pour mes PNJs).

Côté MJ je trouve que ce qui complexifie le plus le jeu c'est la gestion des différents niveaux de succès :
*Dans le cas des Δ dégressifs on ne sait pas toujours si un 1-3 représente un échec de l'action ou seulement une dégradation du dé
*Parfois la séparation réussite exceptionnelle/réussite/réussite mineure/échec critique s'avère trop contraignante/floue

[XO de Vorcen]

Vous m'avez donné envie de le lire et j'y ai pris grand plaisir. Si je reconnais bien la patte du Grümph, je l'ai également trouvé très évocateur notamment grâce à ces dessins, y compris aux "simples" crayonnés. Je ne doute pas qu'il rentrait dans la limite du Game Chief mais il mériterait bien d'être un peu étoffé au niveau de l'univers, des fumées, etc. Il y a également 2-3 passages que je ne trouve pas très clair mais il fallait faire court. Bref, pour faire écho au thème, nous avons un beau squelette vêtu et masqué. Il manque un peu décor et quelques précisions ou exemples.

[Zoltan83]

Et voilà, fin de campagne à Mutant Year Zero. J'ai passé un bon moment à maîtriser ce jeu et mes joueurs se sont bien plus.
On a sans doute joué environ 12-15 fois et l'Arche se trouvait à 0 en culture à la fin
On a terminé sur un cliffhanger sur une attaque de l'Arche par des goules (et autres mutants).
Ce qui laisse à chacun la possibilité de s'imaginer la fin. Car il n'y aura sans doute pas de saison 2.

Maintenant il est temps de préparer DD5.

[Sama64]

Et voilà, fin de campagne à Mutant Year Zero. J'ai passé un bon moment à maîtriser ce jeu et mes joueurs se sont bien plus.

Ce qui laisse à chacun la possibilité de s'imaginer la fin. Car il n'y aura sans doute pas de saison 2.

Maintenant il est temps de préparer DD5.

pourquoi pas de saison 2 ? pas/ plus de motivation pour ce jeu ? ou l'impression d'en avoir fait le tour ?

ça sera quoi en DD5 si c'est pas indiscret ?
 

[Zoltan83]

pourquoi pas de saison 2 ? pas/ plus de motivation pour ce jeu ? ou l'impression d'en avoir fait le tour ?

ça sera quoi en DD5 si c'est pas indiscret ?
 

Si j'ai encore de la motivation pour ce jeu et on n'en pas encore fait le tour.
Mais pas de saison 2 car il y a beaucoup d'autres choses que j'ai envie d'essayer. Et à cause de cela, je ne pense pas trouver le temps pour une saison 2. Mais si jamais je devais reprendre, alors les joueurs devraient créer de nouveaux mutants. On ne reprendrait pas avec les mêmes.

Cela sera Out of the Abyss. Le choix s'était joué entre ça, Ravenloft et Kingmaker. Mais sur base de certaines recommandations ici et en fonction des diffèrentes campagnes déjà joué avec mon groupe, mon choix s'est porté sur Oota.

Première fois que je maîtrise et vais jouer à DD5. Mon groupe a finalement décidé de laisser sa chance à DD5 au lieu de continuer sur le DD4. Je suis impatient de voir comment cela va se passer.

[Hudson]

Aujourd'hui c'était la reprise de ma saison rolistique   avec QIN en joueur et avec un nouveau joueur pour compléter notre groupe qui en avait bien besoin

Le système qu'on utilise (propre au Meuj) a connu une nouvelle mouture, mais ça se peaufine encore.
Que les mécréants tremblent, la justice arrive

[Fabulo]

Excellente partie hier de Microscope, la version Chronicle dans laquelle on se focalise sur un seul "objet".
Ici c'était Diana Gomez, jeune interne dans un hôpital à Buenos Aires, là où va débuter l'épidémie du virus Zombie, en 2020. Dans une première scène elle se confronte à des blessés graves, rescapés miraculeusement du crash d'un avion, et qui continuent à s'agiter, en dépit d'un arrêt cardiaque évident et de blessures fatales...

Le terme de l'histoire se situe en 2052 (le "Renouveau"), après une période sombre pendant laquelle l'humanité manque bien de basculer dans les ténèbres, submergée par l'invasion zombie, se repliant dans des régimes totalitaires pour y faire face.

En filigrane, c'est Diana Gomez qui, entre sa trentième et sa soixante-deuxième année, va sauver l'humanité, par son acharnement, sa ruse et son sens du sacrifice.
On s'est baladé entre plusieurs époques et continent, avec des scènes autour de Diana, à différentes époques de sa vie : la négociation avec les européens pour le financement de ses travaux pour trouver un remêde au virus, la montée en puissance de Trump junior et du totalitarisme paranoiaque aux USA (construction du mur au sud pour isoler les USA de la menace zombie venant d'Amérique Latine, premières lois discriminatoires anti-latinos, retour progressif à une forme d'esclavagisme avec obligations pour les populations "colorées" de travailler uniquement pour l'Etat), la décision d'envoyer des bombes nucléaires sur la plupart des pays d'Amérique latine, les manipulations du FBI pour extorquer de fausses confessions à un chercheur sud-américain, ...etc
Avec au final, en 2052, le rétablissement d'une démocratie à l'échelle mondiale , l'endiguement de l'épidémie (au prix d'une quasi-disparition des pays d'Amérique latine) et le début d'une ère de paix, les humains ayant (enfin!) réalisé leur vulnérabilité et leur capacité limitée à faire face à un danger commun sans se diviser et se radicaliser.

Dernière scène : interview de Diana Gomez à la télévision, en 2065, où elle évoque sa vie, ses espoirs et comment elle a joué un rôle majeur dans l'extermination de la menace zombie.

La version Chronicle est plus facile à mettre en oeuvre que la version originale et le jeu se déroule de façon fluide et rapide, car on se disperse moins et on identifie mieux les enjeux. Idéal pour initier à Microscope.