Cronos a écrit : ↑mar. nov. 05, 2024 11:05 pm
Franchement je suis abasourdi.

Mona et Jacobs sont des
ULTRAS de Greyhawk.
Je ne savais pas et je ne te dis pas le contraire mais, en l’occurrence, les débuts de la Varisie et des pathfinder chronicles ce n'est pas qu'eux, loin de là : Wolfang Baur, Nicholas Logue et Wesley Schneider (entre autres) ont aussi contribué très significativement au world building (ce n'est d'ailleurs PAS James Jacobs qui rédige le premier panorama de la Varisie dans le volume 3 de RotR).
Cronos a écrit : ↑mar. nov. 05, 2024 11:05 pmLes liens entre Greyhawk et le début du Golarion sont patents.
Le centre du monde est une ville-franche.
Les Varisiens sont les Rhénniens, les Shoantis sont les Flannéens, les Azlantis sont les Suellois et les Keleshites sont les Bakluniens
Chéliax est le Grand Royaume
Les Royaumes fluviaux sont les Royaumes brigands.
Les Mantes rouges sont la Confrérie Ecarlate
Tar Baphon c'est Vecna
Pour être parfaitement transparent avec toi : je ne connais quasiment pas Greyhawk donc je n'ai pas d'arguments a opposer a l'essentiel de tes mises en parallèle.
Par contre il se trouve que je connais très bien la Varisie (mon dungeonverse de Proust a moi) et que je suis familier avec la Confrérie Écarlate puisqu'elle apparait dans Ghosts of Saltmarsh.
Et pour le coup, outre le code couleur dans le titre et une propension certaine au coup de poignard dans le dos, le deux factions n'ont strictement
rien a voir : ni la même nature, ni les même méthodes, ni les même objectifs.
Au moins sur cette mise en parallèle tu te trompes.
Cronos a écrit : ↑mar. nov. 05, 2024 11:05 pmQuant à la magie quasi "technologique", elle est bien présente dès l'origine (quoiqu'en disent les intégristes) : le serviteur de Leuk-O, l'appareil de Kwalish, l'orgue d'Heward, la machine de Lum le fou, et bien sur, Myrlund
Je t'encourage a relire la description du genre dungeon punk : qu'on rencontre des "anomalies technomagiques" dans un setting D&D-esque n'en fait pas un setting dungeon punk.
On entre dans le genre quand la technomagie commence a infuser le quotidien (et tous les contextes "n'infusent" pas au même niveau, la Varisie est a peine dungeon punk là ou Ptolus est bien ancrée dans le genre et ou Eberron met tous les potards a 11).
Toute la Varisie sait qu'un puissant se doit d'avoir un construct de chez Golemworks (tm) dans sa maisonnée.
Cela n'est étonnant pour personne et quand les gamins de Pointesable ont l'occasion de monter a Magnimar je pense que la perspective de croiser un golem en pierre d'Irrespan est du même ordre de merveilleux que la visite de l'arc de triomphe ou du sacré cœur pour un touriste crapahutant a Paris : c'est fabuleux/merveilleux/fantastique mais c'est la normalité, la règle et pas l'exception.
Cronos a écrit : ↑mar. nov. 05, 2024 11:05 pm
Tous les univers qui survivent à un changement d'édition le sont.
Donc tous les univers de D&D depuis l'origine sont parfaitement adaptés a tous les corpus de règles depuis l'origine ?
J'arrive avec mon Dragonborn Warlock of the Great Old One dans une campagne old school basée sur the Savage Frontier et c'est smooth ?
Bien évidemment que n'importe quel univers peut être updaté pour entrer en conformité avec une nouvelle entrée dans le vocabulaire technique du jeu.
Mais l'univers en creux d'une édition n'a
pas a le faire puisque par définition il est issu de la somme de toutes les entrées spécifiques a l'édition en question.
Cronos a écrit : ↑mar. nov. 05, 2024 11:05 pmOk, c'est une version modernisée du pulp. Et c'est dejà présent dans GH à dose homéopathique.
Donc : non (ce n'est pas juste une question de pulp) et c'est précisément la différence (ce n'est pas homéopatique, voir plus haut).
Grolok a écrit : ↑mar. nov. 05, 2024 11:52 pm
Si on prend les règles de D&D3 qui demandent une dépense d'XP pour créer des objets magiques, il ne devrait pas y avoir beaucoup d'épée +1 en boutique.
Je t'encourage a relire les règles correspondant aux possibilités d'achats d'objets magiques dans une ville donnée.
