non mais depuis 1992
C"est un peu un spécialite russe
https://fr.wikipedia.org/wiki/Territoir ... _la_Russie
la carte
Orlov a écrit : ↑jeu. mars 06, 2025 9:26 pm Je pense que Trump se fout de la paix ou que la Russie finisse par écraser l'Ukraine.
Je ne vois que deux seules constantes derrière l'enfumage permanent.
1. Il veut reprendre au plus vite des relations normales avec la Russie.
2. L'Ukraine c'est le problème des Européens, pas celui de son administration.
Au temps pour moi, je n'avais pas compris ton propos, avec lequel je suis d'accord.Kyorou a écrit : ↑ven. mars 07, 2025 9:23 amfafnir a écrit : ↑ven. mars 07, 2025 9:00 am Là où je te suis pas c'est que la guerre (et donc l'opposition aux visées russes) ne peut se prolonger que si l'Ukraine le peut / le veut.
Ce n'est pas l'Europe qui décide c'est les Ukrainiens, l'Europe peut juste les aider ou les laisser perdre, pour des raisons x y (comme dans ton exemple arrêter les ambitions de Poutine).
Mais il y a un gros glissement à présenter les choses comme si l'Europe affrontait directement la Russie sur le terrain, ou que l'Europe envoyait les Ukrainiens se battre pour elle. Quand on entend ça, on a l'impression que l'Europe a décidé d'envahir la Russie par sa frontière ukrainienne.
Bref, je crois que ce discours est une forme de manipulation de la réalité.
C'est la vision poutinienne des choses. Pour lui, la Russie est assiégée et ne fait que se défendre (ce qui est le principe premier de la propagande de guerre : c'est le gars d'en face qui veut la guerre et me contraint à me défendre).
Mais ce que je voulais dire c'est que, même dans une vision cynique et intéressée des RI, l'Europe aurait néanmoins intérêt à stopper la Russie en Ukraine, sauf à croire que le gars Vladimir irait arrêter les bêtises une fois l'Ukraine défaite (sachant qu'il n'en est pas vraiment à son coup d'essai en la matière).
Non, mais...Orlov a écrit : ↑ven. mars 07, 2025 10:15 am
Non. D’ailleurs, il n’a même pas envahi l’Ukraine, il y méne une Opération Militaire Spéciale.
Blague à part, je pense que ce que veut ou croit Poutine est moins important que ce que fait la Russie sous sa présidence et que la manière dont cela est perçu par ses voisins européens. Avec, au fond, un choix à faire pour lzs dirigeants européens : soit on considère, peut-être contre les faits, que la Russie ne cherche pas à déséquilibrer ses voisins et que le problème avec l’Ukraine peut être gelé jusqu'à ce que les choses changent, soit on considère que la Russie est une menace et on prend des mesures pour la limiter, voire la réduire. En ce dernier cas, ce qui reste de l’Ukraine peut être sacrifié si le prix à payer est trop cher pour le conserver ou, au contraire, doit être protégé à tout prix, parce que c’est une question de principe et de définition des limites pour l’Europe.
fafnir a écrit : ↑ven. mars 07, 2025 8:03 am
Oui c'est aussi simple que ça.
Et pour l'Europe la question est actuellement celle du soutien matériel et financier aux Ukrainiens tant qu'ils veulent et peuvent encore se battre.
Les discours du genre "se battre jusqu'au dernier Ukrainien", ou "qui veut mourir pour l'Ukraine" sont totalement hors sujet (ou une manière de ne pas assumer ouvertement l'opinion qu'il faudrait arrêter d'aider l'Ukraine).
Aujourd'hui, la seule chose dont l'Europe a le pouvoir pour aller rapidement à la paix en Ukraine c'est de cesser d'aider l'Ukraine en lui coupant les vivres pour précipiter sa défaite. Est-ce que c'est ce que les Ukrainiens veulent actuellement ?
fafnir a écrit : ↑ven. mars 07, 2025 9:00 amLà où je te suis pas c'est que la guerre (et donc l'opposition aux visées russes) ne peut se prolonger que si l'Ukraine le peut / le veut.Kyorou a écrit : ↑ven. mars 07, 2025 8:41 am
Je comprends ce type de discours mais j'arrive malgré tout à des conclusions différentes.
Que ça nous plaise ou non, il faudra bien arrêter les ambitions napoléoniennes du régime russe et, vu que ça implique nécessairement une sauterie de type "fraîche et joyeuse" qui a tendance à renouveler significativement le paysage là où elle se place, c'est pas plus mal de faire ça en Ukraine plutôt que dans un endroit auquel on tient un peu plus.
Par contre, je préférerais complémenter ma conso quotidienne d'alprazolam avec la meth de la saison 2 plutôt que la vinasse de la saison 1 (tant qu'il n'y a pas de lait dans mon panzerschokolade. La Suisse ne paiera jamais assez pour cette abomination).
Ce n'est pas l'Europe qui décide c'est les Ukrainiens, l'Europe peut juste les aider ou les laisser perdre, pour des raisons x y (comme dans ton exemple arrêter les ambitions de Poutine).
Mais il y a un gros glissement à présenter les choses comme si l'Europe affrontait directement la Russie sur le terrain, ou que l'Europe envoyait les Ukrainiens se battre pour elle. Quand on entend ça, on a l'impression que l'Europe a décidé d'envahir la Russie par sa frontière ukrainienne.
Bref, je crois que ce discours est une forme de manipulation de la réalité.
On disait ça de l'armée ukrainienne.edophoenix a écrit : ↑ven. mars 07, 2025 11:22 am Individuellement, ces armées ne font pas le poids face à l'armée russe
Là je suis moins d'accord car il y'a un autre paramètre dont il faut tenir compte: les USAedophoenix a écrit : ↑ven. mars 07, 2025 11:22 am Mais ça n'arrivera pas, parce que personne - et a fortiori chez les élites politiciennes - n'a envie d'aller risquer sa peau pour l'Ukraine.
It said the post-pandemic shipbuilding rate in the US was so anaemic that it could not service the needs of the US Navy alone, let alone build submarines for another country’s navy.
Under a proposed alternative, “up to eight additional Virginia-class SSNs would be built, and instead of three to five of them being sold to Australia, these additional boats would instead be retained in US Navy service and operated out of Australia along with the five US and UK submarines that are already planned to be operated out of Australia”
“We are spending a fortune vastly more than the partnership with France would have involved. We’re spending vastly more and we are very likely, I would say almost certainly, going to end up with no submarines at all.
“We’re giving the Americans US$3bn to support their submarine industrial base, but they have no obligation to sell us a submarine.”
He says Morrison’s agreement to Aukus “sacrificed Australia’s honour, sovereignty and security”.
He argues Australia must be clear-eyed about the systemic challenges facing Aukus and should look elsewhere. He nominates going back to France to contemplate ordering Suffren-class boats – a design currently in production, smaller and requiring fewer crew, “a better fit for Australia’s requirements”.
“We should have done all this 10 years ago. Of course, it’s too late, but the alternative is no submarines at all … that’s not a good idea. They give us a capability that nothing else does.
“It’s worth the hunt.”
edophoenix a écrit : ↑ven. mars 07, 2025 11:29 am
Ce glissement, c'est ce qu'on appelle la géopolitique : la Russie s'en fout de l'Ukraine, en soi ; son problème c'est le consortium des Etats occidentaux qui dicte ses lois au reste du monde, ce qui s'opposent à sa doctrine de panslavisme.
Comme les Américains s'en foutaient de la Corée et du Vietnam, ce qu'ils voulaient c'était s'opposer à la progression du pole rival, et là c'est pareil. On voit le multipolarisme du monde se reconstituer, et la guerre en Ukraine n'est qu'un symptôme.
Le malheur c'est de voir comment l'Occident réagit (ce qui aboutit à la réédition de la ""drôle de guerre"" comme je le décrivais dans mon message précédemment)
cdang a écrit : ↑ven. mars 07, 2025 11:40 amOn disait ça de l'armée ukrainienne.edophoenix a écrit : ↑ven. mars 07, 2025 11:22 am Individuellement, ces armées ne font pas le poids face à l'armée russe