Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

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Gridal
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Message par Gridal »

legnou a écrit : sam. mars 22, 2025 11:37 am La fiche wikipedia est un peu rude pour cette "suite" sans pretention. Cela dit, c'est vrai que ça fait un bail qu'il n'est pas passé à la télé (j'étais tombé dessus par hasard il y a bien 20 ans).
Du coup, je viens de voir ceci qui titille bien et qui devrait t'intéresser si tu es fan.
Spoiler:
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Merci je connaissais pas ce coffret, hop, c'est commandé. Je possède déjà King Kong en DVD mais j'ai jamais vu Monsieur Joe et ça permettra de rafraîchir ma mémoire pour Le Fils de Kong.

C'est pas le bon fil mais puisqu'on y est, si vous vous intéressez au sujet, je conseille fortement le roman Kong de Michel Le Bris qui raconte en pas loin de mille pages la vie de Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack, de leur rencontre juste après la Grande Guerre à leurs grands succès cinématographiques avec la RKO, et même plus tard. Deux personnes au destin incroyable, des Aventuriers avec un grand A dignes des romans pulp.
Le résumé sur Babelio :
Spoiler:
Deux jeunes gens sortent sonnés de la Grande Guerre. L’un, Ernest Schoedsack, a filmé l’horreur dans la boue des tranchées ; l’autre, Merian Cooper, héros de l’aviation américaine, sérieusement brûlé, sort d’un camp de prisonniers. Ils se rencontrent dans Vienne occupée, puis se retrouvent à Londres où naît le projet qui va les lier pour la vie. Comment dire la guerre ? Comment dire ce puits noir où l’homme s’est perdu – et peut-être, aussi, révélé ? Pas de fiction, se jurent-ils : le réalisme le plus exigeant. S’ensuivent des aventures échevelées : guerre russo-polonaise, massacres de Smyrne, Abyssinie, épopée de la souffrance en Iran, tigres mangeurs d’hommes dans la jungle du Siam, guerriers insurgés au Soudan…
Leurs films sont à couper le souffle. On les acclame : « Les T.E. Lawrence de l’aventure ! » lance le New York Times. Eux font la moue. Manque ce qu’ils voulaient restituer du mystère du monde. Déçu, Cooper renoncera quelque temps – pour créer avec des amis aviateurs rien moins que… la Pan Am ! – avant d’y revenir.
Ce sera pour oser la fiction la plus radicale, le film le plus fou, pour lequel il faudra inventer des techniques nouvelles d’animation. Un coup de génie. Une histoire de passion amoureuse, mettant en scène un être de neuf mètres de haut, Kong, que l’on craint, qui épouvante, mais que l’on pleure quand il meurt… Le film est projeté à New York devant une foule immense, trois semaines avant qu’Hitler ne prenne les pleins pouvoirs.
Sur un air de jazz mélancolique ou joyeux, entre années de guerre et années folles, Michel Le Bris nous offre une fresque inoubliable. On y croise des êtres épris d’idéal, des aventurières, des héros, des politiques, des producteurs, des actrices, et bien sûr un immense singe que l’on aime craindre et aimer, moins sauvage que l’homme…
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Olivier Fanton
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Message par Olivier Fanton »

Le merlock a écrit : dim. mars 23, 2025 9:20 am
Lordelric a écrit : dim. mars 16, 2025 10:54 pm je te sens bien parti pour te faire une intégrale Tremors...  :mrgreen:
Je ne peux que recommander le visionnage du premier et éventuellement du second (pour les autres je ne sais pas, j'ai pas osé)... :rock
Tremors, c'était un plaisir coupable. Bizarrement, je n'ai jamais vu le premier, et pas sûr pour le second. On était tombé directement sur le troisième lors d'un passage sur le câble, et on a enchaîné avec la série. J'aimais bien le redneck survivaliste passionné d'explosifs.
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Le merlock
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Message par Le merlock »

Olivier Fanton a écrit : lun. mars 24, 2025 9:05 pm  J'aimais bien le redneck survivaliste passionné d'explosifs.
Alors tu peux embrayer sur les deux premiers!! :rock
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Olivier Fanton
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Message par Olivier Fanton »

Ma vision date d'environ vingt hein, hein. Je ne sais pas si on peut dire 'embrailler'. :D
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Ganelon
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Message par Ganelon »

Southern Comfort
Même chose que French Connection II. Des américains chez les français dégénérés du bayou, précurseur du vietnam movie et de Blair Witch Project si on veut et aussi, bref, de tous les films de ctpasmaguerre ultérieurs. Keith Carrabine et Powers Boothe sont les esprits kantiens de la section d'escouade de reconnaissance de *staredown contest* - je me suis remémoré les Têtes Brûlées au dispositif gueulard minimaliste voisin - les seconds rôles gagnent tous au concours du plus con, ce qui dénote un certain pessimisme des auteurs du film. Ersatz de scène humide Perrin-Cremer au bivouac des aveux et des rires soulagés. Puis coda plouc suspicieuse au village cajun ("c'est pas la ville là ?"fait Boothes à Carradine) que c'est mon forez natal, ils dansent pareil sur de l'accordéon c'est l'enfer, les chiottes au fond du marais, les cochons sauvages saignés à blanc puis enfin l'hélicoptère USAF bordel enfin !! Et cet accent.
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Message par Florentbzh »

J'ai rien compris 8O
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Message par Rosco »

Florentbzh a écrit : mer. mars 26, 2025 7:23 pm J'ai rien compris 8O

c'est l'acadian
 
Gork est « brutal mè ruzé » et son frère Mork est « ruzé mè brutal »

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Florentbzh
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Message par Florentbzh »

J'ai toujours rien compris :D
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Lordelric
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Message par Lordelric »

Florentbzh a écrit : mer. mars 26, 2025 9:32 pm J'ai toujours rien compris :D
Rosco voulait dire : c'est lacanien  :lol:
 
co-fondateur autoproclamé de l'ABA (désolé)

Le jdr : faire et se faire plaisir. What else ?
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Message par Rosco »

mais non


https://fr.wikipedia.org/wiki/Cadiens
Le français classique du XVIIe siècle (asteur, une bérouette, etc.) et le créole de Louisiane parlé vers Saint-Martinville, le « Kouri-Vini ».
 L'interdiction de parler cadien est édictée en 1921. Elle est levée en 1968, le français étant réautorisé comme deuxième langue à l'école. Le déclin des locuteurs est cependant continu : le pays cadien comptait un million de locuteurs francophones en 1970 contre 150 000 en 2015. Le Codofil (Conseil pour le développement du français en Louisiane), dont le siège est à Lafayette, tente toutefois de préserver la langue française dans la région, tout comme des associations locales, des initiatives individuelles ou des commerces, certains cafés tenant par exemple la tradition de « table française », avec interdiction de parler anglais à certains horaires
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Mugen
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Message par Mugen »

Le Joueur de Go

Mouais...
C'était assez mou et pas très intéressant.
Sois satisfait des fruit, des fleurs et même des feuilles,
Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles.
Ne pas monter bien haut peut-être, mais tout seul.
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Message par Elthaïn »

Mince, je vais le voir dimanche, et j'avais une bonne appréhension. Du coup, je suis plus mitigé maintenant.

Et là je sors d'une vieillerie, La dame de Shanghaï. Ou comment se faire manipuler durant tout le film par tout un tas de gens pour s'en sortir au final. Pas sans conséquences, cela dit.
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Gridal
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Message par Gridal »

118, Telemly (Bilal Beghoura, 2024) : à la mort de son père, Bilal, qui vit en France depuis la fin des années 90, retourne en Algérie. Il revient sur l'histoire du pays, de sa famille et sur son adolescence, marquée au fer rouge par la musique metal, durant la décennie noire.

Je précise avant tout que je connais depuis longtemps le réalisateur ainsi que d'autres intervenants de ce documentaire. J'ai suivi, de près puis de plus loin, le long travail pour donner naissance au film, je ne suis donc pas vraiment objectif.

J'ai été embarqué par cette petite histoire qui traverse la grande Histoire. À travers la découverte puis la passion du metal (découvert avec You Could Be Mine des Guns'N'Roses dans la BO de Terminator 2 !), Bilal explore une période complexe et sanglante de son pays d'origine, entre aînés (membres du PAGS, du PCA...) qui voient les choses aller de plus en plus mal et ados qui ne se rendent pas forcément compte que développer une telle culture musicale n'est pas anodin. C'est potentiellement dangereux, en même temps qu'un vrai moyen de contestation.

Le métrage ne verse jamais dans l'angélisme et pointe intelligemment certains paradoxes de l'époque. En un peu moins d'une heure le réalisateur navigue avec talent entre histoire familiale en faisant intervenir famille et amis d'enfance, développement du metal à un endroit où ça ne semble pas évident à première vue et histoire violente de l'Algérie. Alors oui c'est nostalgique, mais avec du recul, oui c'est triste, mais avec une vraie lueur d'espoir.

Sur la forme c'est réussi également, que ce soit l'écriture, la photo, le montage, la très belle BO (signée Jay, membre notamment du groupe de stoner Mudweiser)...

Je pense que même si vous ne vous ne vous intéressez pas à cette musique (c'est plus ou moins mon cas), le film vaut le coup d'être vu, ne serait-ce que pour la peinture d'un univers relativement inconnu, en tout cas passé sous les radars de l'immense majorité des médias.

Grosse émotion lors du débat qui a suivi la projection, avec les interventions de plusieurs personnes ayant vécu en Algérie à cette période, parfois anciens du PAGS, parfois ayant dû fuir le pays, contents de voir que l'espoir, même innocent, existait bien.

C'est compliqué d'accéder au film : pour le moment quelques projections en festival ou en ciné d'art et d'essai, ça démarre lentement, mais sûrement. S'il passe près de chez vous, n'hésitez pas.
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Dredd (Pete Travis, 2012) : le futur. Mega City One est une mégalopole américaine gangrenée par le crime. Les Juges y sont à la fois policiers, juges et bourreaux. L'un d'eux, Dredd, accompagné d'une nouvelle recrue télépathe, Anderson, intervient pour un cas d'homicides dans une immense immeuble bidonville où vivent plusieurs dizaines de milliers de personnes.

Je connais très très mal Judge Dredd. Je vois quel est le concept, j'ai lu vite fait quelques épisodes épars du comic book, et j'ai pas vu le film des années 90. Je peux donc pas juger de la fidélité à l'œuvre originale, mais je peux dire que j'ai vu une chouette petite série B SF / action. Le réalisateur gère avec talent le budget visiblement très limité en faisant de son film un huis clos dans un immeuble, une grande partie de l'histoire se déroulant dans des couloirs et des pièces délabrées et quasi vides. Au niveau des effets spéciaux numériques c'est très inégal, parfois réussi et parfois carrément raté.

Mais il y a une ambiance, une vibe cyberpunk cynique, amorale et violente qui rend le visionnage agréable. Karl Urban, jamais sans son casque, passe une heure et demie à grogner, à balancer des punchlines et à défourailler, les autres personnages (Anderson, la grande méchante, ses sous-fifres...) sont cools, c'est couillon, ça saigne et ça explose, c'est tout ce que je demandais. C'est marrant.
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Pyth
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Message par Pyth »

Gridal a écrit : sam. mars 29, 2025 7:48 pm
Je connais très très mal Judge Dredd. Je vois quel est le concept, j'ai lu vite fait quelques épisodes épars du comic book, et j'ai pas vu le film des années 90. Je peux donc pas juger de la fidélité à l'œuvre originale, mais je peux dire que j'ai vu une chouette petite série B SF / action.

Judge Dredd a eu plusieurs époques (et pour cause, c'est le seul comics de longue durée que je connaisse dont la timeline avance au même rythme que la nôtre, Dredd ayant 86 ans actuellement). Un début totalement foutraque et bien punk dans les années 70 (une vibe très Métal Hurlant, totalement cynique et provocatrice), une période transitoire plus WTF et développant des arcs narratifs plus longs dans les années 80, et une bascule plus sombre, beaucoup plus sérieuse dans sa critique de la société, dans les années 90. A ce titre Dredd (le film) est plutôt fidèle à cette dernière époque, là où le film avec Stalone colle bien plus à la seconde.
C'est très fidèle donc, à l'exception de la Lawmaster, la moto des juges, et des véhicules en général. Là le pognon était vraiment cruellement absent, l'univers de Dredd est sensé être technologiquement beaucoup plus futuriste que ce qu'on voit au début du film, durant la poursuite.
On pourrait aussi reprocher que le megablock soit si dépeuplé, pour les mêmes raisons. Bon, Mama y fait régner l'équivalent de la loi martiale mais quand même, on se demande un peu où sont passés les 75 000 citoyens de Peach Trees.
Dernière modification par Pyth le dim. mars 30, 2025 12:56 am, modifié 1 fois.
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Message par Ganelon »

Oui désolé, moi non plus je ne comprends pas ce que j'écris, pas de problème. Sinon j'ai vu Aimer Perdre, "comédie" franco-belge que je compare pour la structure à After Hours de Scorsese : une nana opportuniste, qui vit au jour le jour, de squat en plan copain-pine, essaye de survivre aux diverses situations plus débiles les unes que les autres qui se succèdent en l'espace de 24 heures et quelques. C'est très très drôle, fournie d'idées désopilantes (ex : la famille de vigiles frappés de Catherine Ringer) et de personnages gentils crétins qui composent une espèce de Wonderland pour cette Alice obsédée par la thune qu'elle n'a pas. Poupaud en imperméable et parapluie maléfique nous rappelle la grande époque des députés socialistes barbus.
Cassos Nu
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