Islayre d'Argolh a écrit : ↑lun. sept. 01, 2025 6:18 pm
AMHA il faut éviter de tenter d'établir une correspondance entre des héros de roman et le D&D-verse.
Ca ne marche jamais vraiment et on trouve toujours des trucs qui ne collent pas parce que l'intensité dramatique du récit va se retrouver en opposition directe avec des présupposés gameplay.
Aragorn fait des trucs dans le sdA qui sont liés directement au fait qu'il soit le Roi, la fierté retrouvée de Numenor mais aussi sa fin annoncée. Il ne fait pas fuir 5 Nazguls - dont le roi-sorcier - parce qu'il est niveau X ou XY, ni parce qu'il vient de faire 40 a son jet d'intimidation.
Relisez les excellents articles d @Olivier Legrand sur le sujet.
Elric est sur une problématique similaire : entre son épée et sa bague, il porte des objets "trop grands pour lui" en langage D&D-esque stricte. Mais être l'Empereur de Melniboné offre certains avantages...
J'entends et agrée, les chiffres n'étaient là que pour l'exemple et pour dire : ça dépend de ce qu'on veut jouer. Si je reprends Elric, par exemple, peu importe son "niveau" en réalité, si on veut un récit proche de ses aventures, il faudra selon moi viser plus haut que le niveau 8 pour avoir le même
feeling, le même genre d'arc narratif. Mes souvenirs sont un peu loin je ne vais donc pas entrer dans le détail et peut-être que je reconstruis, mais ce sont des histoires de voyages planaires, de destinées de mondes entiers, de conflits divins, de négociations avec des démons majeurs, etc. Mais si on recherche, non pas à rejouer les aventures d'Elric, mais plutôt à incarner des personnages X dans les jeunes royaumes, là je caperai au niveau 5/6.
Pareil pour le SdA : la communauté s'arrêterait pour moi quelque part au milieu du deuxième tiers de jeu, mais si je veux jouer des persos X au Premier Âge, j'irais bien plus haut.
Comme la question portait sur les "univers", il me semble important de les distinguer du récit dans lequel ils interviennent. La correspondance n'est pas toujours parfaite.