Mahar a écrit : ↑ven. oct. 17, 2025 9:42 am
Permettez-moi juste de déplorer que certains éléments d'explication qui me sembleraient utiles pour les MJ et les joueurs ne figurent pas dans le triptyque de base, comme par exemple un petit laïus supplémentaire sur la préparation des sorts (Un simple paragraphe comme le laius sur les PV dans le chapitre combat qui vient expliquer un peu mieux ce qui n'est pas très clair à la lecture du chapitre sur la création de personnages)
Sur ce point je suis d'accord.
Ca fait partie des trucs bizarres de la dernière édition d'ailleurs, vu que toutes les classes se spécialisent au niveau 3 (ce qui permet une certaine homogénéité, mais surtout de réduire un peu la quantité de choix à faire au premier niveau pour certains personnages), on se retrouve avec la situation un peu absurde d'un clerc ou d'un démoniste qui a de la magie provenant d'un autre plan, mais dont l'origine reste encore non-précisée jusqu'au niveau 3.
Il y a plusieurs façons différentes d'interpréter le lien entre le joueur et sa divinité/son maitre de pacte jusque là, avec bien sûr la possibilité que oui c'est établi que le patron est déjà un diable du troisième cercle de l'enfer dès le départ et que mécaniquement ça ne se manifeste qu'au niveau 3.
Sauf que ça c'est écrit nulle part.
Dans la version 2014 des règles, il y avait déjà une classe où l'identité de la classe est fortement imbriquée à l'histoire du PJ, mais où il n'était pas spécialisé au départ : le palouf.
Bah là, il y avait un encart sur le fait que oui, même si ça serait logique que le perso ait son Serment avant même de commencer l'aventure, il va mécaniquement le choisir qu'au niveau 2 et le livre du joueur encourageait les joueurs à réfléchir à ça et à comment incorporer ça dans l'histoire.
Ca prenait quasiment pas de place, c'est dommage d'avoir fait sauter ce petit paragraphe qui sera profondément inutile aux vieux de la vieille mais qui pourrait aider un meuj' ou peuj' débutant qui se poserait des questions.
La description de la magie dans les livres des dernières éditions rentre très peu dans le détail de comment elle est imbriquée à l'univers, on nous parle de toile mais de manière très abstraite, ça fait partie de la volonté de rester très setting-agnostique (volonté encore plus marquée avec la dernière version des règles je trouve) mais on pourrait expliquer une partie des bizarreries de la magie dans les mondes de D&D comparé à ce que des gens imaginent en voyant la magie dans le seigneur des anneaux, harry potter, game of thrones, ou même le film D&D.