Mahar a écrit : ↑mer. oct. 15, 2025 8:54 pm
J'aime bien cette explication mais : d'où sort elle ? Une interprétation personnelle ? Une source D&D officielle ? Tu la tient des livres de Vance ?
Là je t'ai fait une synthèse adaptée au système de la 5eme édition (qui en réalité est un mix magie vancienne + points de magie).
Si on se base uniquement sur les deux références littéraires que j'ai citées :
- la sorcellerie de la terre mourante fonctionne avec l'idée qu'un sortilège complet est un assemblage de mots de pouvoir tellement puissant (il s'agit après tout de réécrire le réel) que le premier réflexe de l'esprit humain ordinaire est de le refuser, de l'oublier, de le chasser. Un homme normal peut devenir fou en essayant de retenir un sortilège. Les magiciens sont des êtres d’exception précisément parce qu'ils sont capables de mémoriser ces sortilèges et de les garder en tête plusieurs heures durant de manière a pouvoir les "relâcher" au moment opportun. Mais une fois "relâché", l'esprit effectue aussitôt son
reset pour se libérer de la pression du sortilège (activation = oubli). Mazirian est considéré comme un puissant magicien car il est capable d'avoir enfermés dans son esprit 5 sortilèges différents prêts a être employés (ce qu'il fait dans sa nouvelle).
- la sorcellerie de Merlin dans Ambre est très proche (sauf que Merlin "triche" en enfermant ses sortilèges dans les méandres du Logrus - l'incarnation des principes du Chaos - plutôt que dans son esprit, ce qui lui permet de conserver les sortilèges beaucoup plus longtemps - mais pas indéfiniment car le Chaos finirait par altérer les sortilèges). C'est dans ses aventures qu'est explicité l'idée que le sort est en réalité lancé a 95% au moment de sa préparation, figé par la mémorisation / le stockage dans le Logrus et achevé (par la formule/clé finale) au moment de l'activation proprement dite, dans l'action.